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LES CAS GAGNES

PAR NOS ANTENNES

DANS LA RUBRIQUE
"DOSSIERS GAGNES"


LE COUP DE GUEULE DU CONSOMMATEUR

Vous désirez  exprimer votre colère aprés une arnaque ou un litige qui pourrait intéresser l'ensemble des consommateurs

Envoyer votre message sur la messagerie : indecosacgt17@gmail.com, nous le mettrons dans notre rubrique "le coup de gueule du consommateur"

14 octobre 2018 7 14 /10 /octobre /2018 15:15

CHANGEMENT DE NOM DES CARBURANTS A LA POMPE, C'EST POUR BIENTÔT

 

Publié le 10 octobre 2018 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)

CHANGEMENT DE NOM DES CARBURANTS A LA POMPE, C'EST POUR BIENTÔT

Gazole, SP98, SP95-E10, GPLc... À partir du 12 octobre 2018, la dénomination des carburants dans les stations-service va changer, dans le cadre de l'harmonisation des noms de carburants à travers tous les pays de l'Union européenne et sept pays voisins (Islande, Liechtenstein, Macédoine, Norvège, Serbie, Suisse et Turquie).

CHANGEMENT DE NOM DES CARBURANTS A LA POMPE, C'EST POUR BIENTÔT

Essence

Les carburants à base d'essence seront caractérisés par un E inscrit dans un cercle (suivi d'un chiffre correspondant à la teneur maximale autorisée de biocarburant de type éthanol) :

  • le SP95 et le SP98 seront le E5 ;
  • le SP95-E10, le E10 ;
  • le superéthanol, le E85.

Gazole

Pour le gazole, la lettre utilisée sera le B inscrit dans un carré suivi d'un chiffre indiquant la teneur maximale autorisée de biocarburants produits à partir d'huiles végétales ou animales :

  • le gazole standard se nommera B7 ;
  • le nouveau gazole pouvant contenir jusqu'à 10 % de biocarburants s'appellera B10.

Carburants gazeux

Les carburants gazeux se caractériseront par une forme géométrique correspondant à un losange à l'intérieur duquel des lettres préciseront le type précis de carburant :

  • le GNC (gaz naturel comprimé) sera le CNG ;
  • le GNL (gaz naturel liquéfié) deviendra le LNG  ;
  • le GPLc (gaz de pétrole liquéfié carburant), le LPG.

  À noter :

En France, ces nouvelles dénominations seront accompagnées d'un étiquetage complémentaire indiquant :

  • l'appellation courante du carburant (essence SP95 par exemple) ;
  • les caractéristiques du carburant (pourcentage de biocarburants) ;
  • la compatibilité de ce carburant avec les véhicules.

Et aussi

Tarifs à la pompe : comparer les prix des stations-service sur www.prix-carburants.gouv.fr

Voiture ancienne (diesel ou essence) : avez-vous pensé à la prime à la conversion pour la remplacer ?

Pour en savoir plus

DGCCRF - Les carburants changent de nom à la pompe 

Ministère chargé de l'économie

DGCCRF - Textes réglementaires sur les carburants 

Ministère chargé de l'économie

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Published by indecosa-cgt-17 - dans INFORMATIONS CONSOMMATEUR ENERGIE
2 octobre 2018 2 02 /10 /octobre /2018 20:37

CE QUI CHANGE AU 1ER OCTOBRE 2018

28/09/2018

Baisse de la taxe d’habitation, suppression de la cotisation chômage, augmentation de la prime d’activité et du complément mode de garde… Revue de détail de ce change à compter du 1er octobre 2018.

https://www.economie.gouv.fr/files/styles/articles_vous_orienter/public/Calendrier_date_delais.jpg?itok=yN1XlZ3C

Baisse de la taxe d’habitation

Dès le 1er octobre 2018, en vertu de l’application de la loi de Finances pour 2018, 80% des foyers vont voir leur taxe d’habitation sur leur résidence principale baisser de 30%. Cette baisse, également appelée dégrèvement, se poursuivra en 2019 (65 %) jusqu'à la suppression de cette taxe en 2020 pour les 17 millions de français concernés.

Pour savoir si vous êtes concerné, vous pouvez effectuer une simulation sur le site impots.gouv.fr

En savoir plus sur la taxe d’habitation

Lire aussi : la taxe foncière sur les propriétés bâties : mode de calcul et réductions

 

Suppression de la cotisation chômage pour les salariés du secteur privé

Au 1er octobre 2018, la cotisation salariale d'assurance chômage est supprimée. Pour rappel, au 1er janvier 2018, la cotisation salariale d’assurance maladie a été supprimée et la cotisation salariale d'assurance chômage avait connu une première baisse en passant de de 2,4% à 0,95%.

En savoir plus sur les contributions et les cotisations sociales

Lire aussi : Bulletins de paie : quels sont les changements ?

 

Augmentation de la prime d’activité

Complément de salaire pour les travailleurs à revenus modestes, la prime d'activité augmente de 20 € par mois dès le 1er octobre 2018, pour tous les bénéficiaires de cette aide.

Elle fera ensuite l’objet d’une revalorisation progressive. Ainsi un second bonus individualisé de 20 € sera créé en 2019, puis revalorisé de 20 € supplémentaires en 2020 et 2021 pour atteindre un montant de 80 € par mois à l’horizon 2021.

En savoir plus sur la prime d'activité

Lire aussi : Fragilité financière : une offre bancaire spécifique pour vous aider

 

Augmentation du complément mode de garde

À compter du 1er octobre 2018, le montant du complément mode de garde (CMG) est augmenté de 30% pour les familles monoparentales. Pour rappel, cette aide a pour objectif d'aider les parents de condition modeste à financer leur garde d'enfant de moins de 6 ans (assistante maternelle ou nounou à domicile).

En savoir plus sur le complément mode de garde

Lire aussi : Évaluez vos droits à des prestations sociales en quelques clics

 

Augmentation des tarifs réglementés du gaz

Selon une délibération de la Commission de régulation de l'énergie (CRE), les tarifs réglementés du gaz augmentent chez Engie de 3,25 % en moyenne à compter du 1er octobre.

Dans le détail cette hausse est de :

1 % pour les utilisateurs de gaz de cuisson

3,3 % pour ceux ayant recours au gaz pour se chauffer

2 % pour les utilisateurs ayant un double usage cuisson et chauffage.

Lire aussi : 10 questions-réponses pour comprendre votre abonnement de gaz et d'électricité

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Published by indecosa-cgt-17 - dans INFORMATIONS CONSOMMATEUR IMPOTS ENERGIE
29 septembre 2018 6 29 /09 /septembre /2018 11:11

ACHAT D’OCCASION :

QUELLES SONT LES RÈGLES ?

ACHAT D’OCCASION :  QUELLES SONT LES RÈGLES ?

Le marché de l’occasion est en plein boom. Pour s’en faire une idée, il suffit de voir le succès de certains sites en ligne tel que Leboncoin. Malgré tout avant de se lancer, il y a quelques précautions à prendre.

 

Le vendeur est un particulier

Pour vous faire une idée plus précise du produit et du vendeur, contactez-le par téléphone. Dans la mesure du possible, privilégiez une remise en main propre. Evitez ceux qui font l’objet d’avis négatifs (notations sur les sites). Pour ce type d’achat, il n’y a pas de délai de rétractation.

Pour garder une trace, payer par chèque, virement ou utilisez le service paypal. N’hésitez pas à passer par un site « tiers de confiance » comme fnac.com ou priceminister.com.

Evitez le plus possible de payer par mandat cash. Il est important de conserver une preuve écrite de l’achat en demandant, le cas échéant, une note signée au vendeur.

Dans le cadre de la livraison, les risques (perte, objet abimé…) restent à votre charge. Privilégiez plutôt un envoi en lettre suivie ou colissimo.

Prenez bien le temps d’observer le produit. Il doit correspondre exactement au descriptif de l’annonce.

Attention !

Dans la mesure du possible, privilégiez l’achat de produits récents pour profiter de la garantie commerciale résiduelle offerte par le premier vendeur. Demandez la facture d’achat ou le bon de garantie. Vous bénéficiez de la garantie légale des vices cachés (art 1641 du code civil). Vous devez toutefois prouver que le défaut existait au moment de la vente. En pratique, ce n’est pas toujours facile de le démontrer et les juges sont très exigeants sur les éléments de preuve (expertise, pannes à répétition…).

Important : vous avez 2 ans pour agir contre les défauts cachés à partir de leur découverte et 2 ans pour faire jouer la garantie légale de conformité.

 

Le vendeur est un professionnel

Avant l’achat, le vendeur doit vous indiquer les caractéristiques principales du produit (dimension, couleur, matière, puissance…) et qu’il s’agit bien d’un bien de second main.

Vous disposez d’un délai de rétractation de 14 jours, si l’achat se fait à distance (internet, démarchage téléphonique…).

Le paiement en espèce est possible jusqu’à 1 000 euros. Au-delà, le vendeur doit accepter une autre formule de paiement. Exigez une facture, quel que soit le montant de l’achat.

En ce qui concerne la livraison, un délai doit être précisé. A défaut, vous devez être livré dans les 30 jours suivant la vente.

En ce qui concerne les garanties, pour un achat de type smartphone reconditionné, préférez un vendeur qui propose une garantie commerciale, y compris si elle est de courte durée.

Vous disposez également de la garantie des vices cachés. En cas de problème, y compris si le produit ne correspond pas à la description donnée par le marchand, faites plutôt jouer la garantie légale conformité (articles L.217-4 et suivants du code la consommation). Elle couvre la panne, le dysfonctionnement, le caractère limité des performances. Si le défaut apparaît dans un délai de 6 mois, il est considéré comme existant au moment de la vente. Vous pouvez demander au vendeur la réparation, l’échange ou, en cas d’impossibilité, le remboursement du bien.

 

En cas de litige, quels sont mes recours ?

Si le vendeur rechigne à prendre en compte le problème, il est impératif de confirmer votre demande par lettre avec AR en lui fixant un délai raisonnable pour prendre en compte votre réclamation. Le cas échéant, faites-vous aider par une association de consommateurs comme INDECOSA CGT.

Dans le cas où le vendeur est un particulier et qu’il persiste dans son refus, contactez un conciliateur de justice (voir coordonnées à la mairie). Il peut agir même si le vendeur n’habite pas près de chez nous.

Avec un professionnel, il est préférable de recourir à un médiateur de la consommation. La liste par activité est sur le site : www.economie.gouv.fr /mediation.conso.

En cas d’échec, il faudra saisir le Tribunal d’Instance sans avocat. Au-delà de 10 000 euros, ce sera le tribunal de Grande Instance avec l’assistance d’un avocat.

Arnaud FAUCON

INDECOSA CGT

 

Mutuelles santé : vers des contrats plus transparents

Les complémentaires « santé » devraient améliorer la lisibilité de leurs contrats en proposant une présentation harmonisée et une liste d’exemples chiffrés. Ces avancées devraient voir le jour en 2019 et 2020.

 

Renforcement de certains contrôles automobiles pour l’année prochaine

De nouvelles normes antipollution seront intégrées à partir du 1er janvier 2019. Elles porteront sur l’opacité des fumées et des gaz polluants libérés par la combustion des moteurs. Les normes seront à nouveau renforcées d’ici 2022.

 

De nouvelles normes pour le recyclage des plastiques

Les produits à usage unique en plastique non dégradable devraient disparaître. C’est le cas des pailles et des agitateurs. L’objectif du ministère de Transition écologique : zéro rejet plastique dans les océans à l’horizon 2025

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Published by indecosa-cgt-17 - dans INFORMATIONS CONSOMMATEUR COMMERCE
27 septembre 2018 4 27 /09 /septembre /2018 19:16

ASSURANCE AUTOMOBILE :

LE VOL SANS EFFRACTION

 

Fiche pratique J 330 : https://www.inc-conso.fr/content/assurance-automobile-le-vol-sans-effraction

 

Date de publication : 26/09/2018 - Assurance

 

Les vols (ou tentatives de vol) de voitures représentent 49 000 déclarations des ménages en France en 2016.

https://www.inc-conso.fr/sites/default/files/voiture-dossier_252.png 

Bien que les vols sont beaucoup moins fréquents qu'il y a une dizaine d'années, ils sont cependant moins bien pris en charge par les assureurs, notamment lorsque le véhicule est retrouvé. En cause ? L'absence de traces d'effraction liée aux nouvelles méthodes de vol.

 

En effet, de nos jours, avec l'arrivée de l'électronique, il suffit de capter un signal pour ouvrir une portière ou d'installer un boîtier sur l'ordinateur central de la voiture pour démarrer le véhicule.

 

Ces méthodes ne laissent aucune trace, alors même que le véhicule a bien été volé : il est retrouvé à plusieurs kilomètres du domicile, souvent endommagé, voire impliqué dans un accident de la circulation, à l'insu de son propriétaire.

 

1 - Les conditions du vol prévues dans les contrats d'assurance

2 - C'est à l'assuré de rapporter la preuve du dommage, mais la preuve est libre

3 - Limiter les moyens de preuve s'apparente à une clause abusive 

4 - Exemples jurisprudentiels de faisceaux d'indices permettant de prouver le vol du véhicule

5 - Que faire en cas de litige ?

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Published by indecosa-cgt-17 - dans INFORMATIONS CONSOMMATEUR ASSURANCE AUTOMOBILE FICHE PRATIQUE
27 septembre 2018 4 27 /09 /septembre /2018 19:12

ASSURANCE AUTOMOBILE :

LE BONUS MALUS

 

Fiche pratique J 155 : https://www.inc-conso.fr/content/assurance-automobile-le-bonus-malus

 

Date de publication : 27/09/2018 - Assurance

 

https://www.inc-conso.fr/sites/default/files/assurance_auto_252.pngVous être propriétaire d'une voiture, d'une moto.… Vous êtes donc assuré et, chaque année, vous allez payer votre cotisation. Elle sera notamment modulée en fonction de votre bonus-malus.

 
Vous n'avez pas eu d'accident ? Vous bénéficierez d'une réduction de prix : c'est le bonus. En revanche, si vous avez été responsable d'un accident, vous paierez plus cher : c'est le malus.

 
Cette fiche pratique vous explique le fonctionnement du bonus-malus et donne les réponses aux principales questions que vous vous posez sur son application.

 

1 - Etes-vous concerné ?
2 - Le calcul du coefficient de bonus-malu.
3 - Sur quelle cotisation est appliqué le coefficient de bonus-malus ?
4 - Quels accidents donnent lieu à malus ?
5 - Sur quelle période prend-on en compte les accidents pour calculer le bonus-malus ?
6 - Le document de référence : le relevé d'informations
7 - Quelques situations particulières
8 - Que se passe-t-il si un sinistre est requalifié ?
9 - Bonus à vie, bonus +… de quoi s'agit-il ?
10 - Que faire en cas de litige ?

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Published by indecosa-cgt-17 - dans INFORMATIONS CONSOMMATEUR ASSURANCE AUTOMOBILE FICHE PRATIQUE
22 septembre 2018 6 22 /09 /septembre /2018 16:06

ASSURANCE AUTOMOBILE :

LES ACCIDENTS MATERIELS

 

Fiche pratique J 70 : https://www.inc-conso.fr/content/assurance-automobile-les-accidents-materiels-0

 

Date de publication : 21/09/2018 - Assurance

 

https://www.inc-conso.fr/sites/default/files/voiture_accident_252_0.jpg Du simple pare-chocs enfoncé à une destruction totale de votre véhicule, la couverture d'assurance automobile peut être amenée à jouer en cas de sinistre.

 

Quels sont les éléments clefs à avoir à l'esprit afin de pouvoir être indemnisé de la manière la plus juste et rapide possible ?

 

La fiche pratique de l'INC vous donne la marche à suivre.

 

 

1 - Notions clés

2 - La rédaction du constat amiable

3 - L'indemnisation

4 - L'expertise

5 - La réparation du dommage

6 - La garantie défense et recours

7 - L'assistance

ASSURANCE AUTOMOBILE :  LES ACCIDENTS MATERIELS
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Published by indecosa-cgt-17 - dans INFORMATIONS CONSOMMATEUR FICHE PRATIQUE ASSURANCE AUTOMOBILE
22 septembre 2018 6 22 /09 /septembre /2018 16:04

ACHAT A CREDIT ET ASSURANCE :

L'ASSURANCE EMPRUNTEUR

 

Fiche pratique J 268 : https://www.inc-conso.fr/content/achat-credit-et-assurance-lassurance-emprunteur

 

Date de publication : 19/09/2018 - Assurance

 

https://www.inc-conso.fr/sites/default/files/contrat-assurance-252.jpgL'appellation "Assurance emprunteur" est connue par la très grande majorité des futurs souscripteurs d'un crédit à la consommation ou immobilier.

 

En quoi consiste l'assurance emprunteur ? Quelles sont les bonnes pratiques à suivre en cas de sinistre ? Quels sont les interlocuteurs à saisir en cas de litige et/ou de sinistre ? Peut-on changer d'assurance emprunteur ?

Cette fiche pratique de l'Institut national de la consommation répond à ces interrogations.

 

1 - Quelques définitions

2 - Souscrire un contrat d'assurance emprunteur

3- L'étendue des garanties

4- Changer d'assureur emprunteur ou la délégation d'assurance

5- Les bonnes pratiques à respecter lors de la survenance d'un sinistre quant à sa déclaration, son suivi, sa cause

6- La prescription des actions

7 - Pour en savoir plus

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Published by indecosa-cgt-17 - dans INFORMATIONS CONSOMMATEUR FICHE PRATIQUE ASSURANCE EMPRUNT
15 septembre 2018 6 15 /09 /septembre /2018 17:34

PAYER AVEC UN SMARTPHONE

PAYER AVEC UN SMARTPHONE

Comment doit-on s’y prendre ? Est-ce un moyen de paiement sécurisé ?

 

Les smartphones ont fait leur entrée parmi les nouveaux modes de paiement. Un moyen de transaction conditionné par plusieurs paramètres. Tout d’abord, le téléphone mobile utilisé doit intégrer la technologie NPC, acronyme anglais signifiant Near Field Communication (ou communication en champ proche). C’est le cas d’une majorité de smartphones. Ensuite, vous devez avoir téléchargé une application de paiement sans contact qui réalisera l’interface entre votre compte bancaire et le terminal du commerçant. Il faut évidemment que votre banque propose ce service, en général gratuit, et que, d’autre part, elle accepte l’application choisie.

Quelles applications ?

De grandes banques françaises ont ainsi misé sur une application commune. Paylib, compatible avec les smartphones Androïd. Sans surprise, de grandes groupes se sont aussi placés sur le marché et proposent leur application comme Apple Pay (réservée aux iPhone et aux objets connectés Apple) Samsung Pay, Google Pay, Orange Cash, Carrefour Pay…

Quelques banques acceptent certaines de ces applications en plus de Paylib. Dernier point : comme pour un paiement sans contact avec carte, le commerçant doit être équipé d’un terminal de paiement NFC. Ils seraient maintenant plus de la moitié à avoir sauté le pas.

Sécurité assurée mais limitée

Quand toutes les conditions sont réunies, il suffit d’enregistrer votre carte bancaire habituelle via l’application téléchargée. Jusqu’à 30 euros, vous pourrez ensuite poser votre téléphone, verrouillé ou pas, sur la borne de paiement du commerçant et attendre la validation du règlement. Il n’y a alors ni code ni système de sécurité à actionner. La proximité de votre mobile avec la borne de paiement distant de deux ou trois centimètres, empêche tout piratage ou captation de vos données. Au-delà de 30 euros et d’un certain montant cumulé de paiements sans contact, un code personnel ou votre empreinte digitale (sur iPhone) vous est demandé. Le montant maximum autorisé pour la transaction est plafonné comme celui de votre carte bancaire.

En cas de souci

Du point de vue de la sécurité, les acteurs du secteur, banques et fournisseurs d’applications, assurent que les conditions du paiement mobile sont les mêmes que pour la carte bancaire sans contact. Vos données personnelles ne peuvent être interceptées et restent dans votre banque. Si malgré tout une anomalie apparaît dans vos paiements, il faut la contester sans délai. En cas de perte ou de vol de votre téléphone mobile, prévenez votre opérateur téléphonique ainsi que votre banque afin que le service de paiement mobile soit mis en opposition. Si néanmoins une fraude a eu lieu, votre banque vous remboursera la ou les transactions frauduleuses.

Michelle BERZOZA

L’AVIS D’INDECOSA CGT

Le rêve des banques, à terme, c’est de voir disparaître les espèces, les chèques, les cartes de paiement, les services qui leur coûtent de l’argent, et faire « travailler » davantage les consommateurs. Or, ces derniers, en réglant leurs achats avec leur smartphone, font une part du travail effectué auparavant par les employés des banques. A qui profitent les gains de productivité ? Le consommateur gagne du temps, mais quid de ceux qui maîtrisent pas les outils digitaux ? Avec l’extension de la fracture numérique, veillons à ne pas oublier les laissés-pour-compte et réclamer des services accessibles à tous.

Contacts : indecosa@cgt.fr et indecosa.cgt.fr

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12 septembre 2018 3 12 /09 /septembre /2018 20:04

COMMUNIQUE DE PRESSE AUX DÉPUTES :

INTRODUIRE UN PLAFONNEMENT LÉGAL

DES FRAIS D’INCIDENTS DE PAIEMENT

 

 

Mesdames, Messieurs, les Députés,

 

Vous allez être amenés à vous prononcer sur la loi Pacte prochainement. Au milieu des très nombreuses dispositions figurant dans le projet de loi, votre débat et votre vote peuvent être l’occasion, par voie d’amendements, de mettre en place un nouvel équilibre dans les relations banques/clients.

 

Introduire un plafonnement légal des frais d’incidents de paiement

 

Les frais pour incidents de paiement ont rapporté 6,5 milliards d’euros de revenus pour les banques et 4,9 milliards d’euros de bénéfice net en 2016 (soit 75 % de marge bénéficiaire !) selon une étude menée par l’Institut National de la Consommation en lien avec l’UNAF. Ces incidents de paiement sont traités, pour l’essentiel, sans aucune intervention humaine et de manière automatique grâce à l’informatique.

 

Afin d’éviter toute mesure législative (comme cela avait été le cas pour les commissions d’intervention), les banques se sont engagées, ces derniers jours, sous la pression de Bercy à plafonner les frais d’incidents de paiements pour certains clients jugés fragiles. Le ministre de l’Économie « a demandé que ces frais ne représentent pas plus de 20 euros par mois et 200 euros par an ».

 

 

Il n’est pas certain qu’il soit entendu. En effet, comme l’a confirmé la Fédération bancaire française, la mise en œuvre de ces promesses se fera a minima : chaque enseigne pourra notamment déterminer son propre plafond. Ceci ressort clairement du bon usage professionnel FBF pour les bénéficiaires de l’Offre spécifique Clients Fragiles (OCF) qui indique notamment : « il appartiendra à chaque banque d’intégrer au plafonnement qu’elle a fixé, les frais qui pourraient être créés par celle-ci le cas échéant, et relatifs aux incidents de paiement et irrégularités de fonctionnement applicables aux personnes qui ont souscrit

  • l’offre spécifique. »

 

De plus, ce plafond variable selon les enseignes ne concernera que les bénéficiaires de l’offre spécifique pour la clientèle fragile, soit 375 000 personnes environ actuellement et 500 000 bientôt, espère Bruno Le Maire, qui a demandé aux banques d’augmenter de 30% le nombre de bénéficiaires d’ici fin 2019.

 

Comme de nombreuses autres organisations et la quasi-totalité des associations de consommateurs, nous vous appelons à défendre, dans le débat législatif qui va s’ouvrir, le principe d’un plafonnement légal des frais d’incidents de paiement applicable à l’ensemble de la clientèle bancaire (ces frais atteignent un niveau insupportable et sont injustifiables au regard des coûts réels supportés par les banques : 98 euros en moyenne pour chaque français adulte, au nombre de 50 000 000 dans notre pays). Le problème des frais

d’incidents ne concerne pas seulement les populations pauvres. Un simple accident de la vie, qui entraîne un dépassement de découvert, est de nature à déclencher une cascade de frais. Enfin, vous l’aurez compris, il n’y a pas lieu de s’en remettre à la bonne volonté supposée des banques qui encaissent chaque année et indument des milliards d’euros en matière de frais d’incidents de paiement.

 

Introduire des mesures de protection de la clientèle dans le cadre des fermetures d’agences

 

Le secteur bancaire a déjà commencé à se restructurer profondément en procédant à la fermeture de plusieurs centaines d’agences. Des milliers de fermetures sont désormais envisagées prioritairement en milieu rural et dans les quartiers populaires mais aussi en cœur de ville. Ces restructurations se réalisent sans que les banques remettent en cause leur politique tarifaire en expansion constante. Le choix de la proximité est le premier critère de choix d’un client qui l’amène à solliciter l’ouverture d’un compte bancaire auprès de tel ou tel établissement. La fermeture d’une agence de proximité représente toujours une perte en matière de qualité de service pour le client et cela sans que jamais la banque concernée n’en tire aucune conclusion positive, pour le client, quant au niveau de la facturation des services bancaires

 

Aujourd’hui, si une banque procède à la clôture d’un compte de sa propre initiative, elle doit, de par la volonté du législateur, en informer préalablement un client 2 mois auparavant afin qu’il puisse rechercher un nouvel établissement teneur de compte. Cependant, il n’existe aucune disposition légale protégeant la clientèle en cas de fermeture d’agence. Aussi, nous proposons :

 

  • Que toute fermeture d’agence soit précédée d’un préavis d’une durée légale de 2 mois, visant à informer la clientèle concernée,
  • De libérer les clients de toute obligation de domiciliation de salaire en lien avec un crédit immobilier en cours d'exécution, de sorte à permettre à l'emprunteur de maintenir un "compte sec" et son crédit immobilier dans son établissement actuel, et de choisir un autre établissement de son choix pour ses opérations courantes (actuellement une banque peut exiger la domiciliation des revenus de l'emprunteur sur une durée maximum de 10 ans)
  • Que la banque ne puisse pas percevoir de frais de transfert si le client souhaite transférer ses contrats d'épargne (PEL, CEL, PEA) vers un autre établissement. En outre, dans le cas où le client disposerait d'un produit non transférable (exemple : assurance-vie) dont les conditions imposent le maintien concomitant d'un compte à vue, de ne pas autoriser l'établissement à percevoir des frais de tenue de comptes sur le "compte sec" ainsi maintenu.

 

L’ensemble des dispositions qui précèdent, si elles étaient adoptées, serait de nature à rééquilibrer, de manière significative et appropriée, les relations banques/clients au bénéfice de consommateurs qui sont en attente d’une véritable qualité de service reposant sur un modèle économique bien moins contestable que celui qui prédomine actuellement dans le secteur bancaire.

 

Nous tenant à votre disposition pour tout échange approfondi sur ces propositions d’amendements, nous vous prions d’agréer, Mesdames et Messieurs les Députés, l’expression de notre sincère considération.

 

 

Martine SELLIER

Présidente

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12 septembre 2018 3 12 /09 /septembre /2018 20:03

QUE RISQUEZ-VOUS A CONDUIRE

SANS ASSURANCE ?

30/07/2018

https://www.economie.gouv.fr/files/styles/articles_vous_orienter/public/AdobeStock_35351354C_550.jpg?itok=5fEy_mpbSelon l’observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR), 700 000 personnes rouleraient sans assurance, en France. Vous faites partie de ces personnes ? Connaissez-vous les risques financiers et judiciaires que vous encourez ?

 

Rouler sans assurance est un délit. La souscription d'un contrat d'assurance automobile est une démarche obligatoire pour tout propriétaire d'un véhicule à moteur. Malgré cela beaucoup d'automobilistes continuent de rouler sans assurance et semblent ignorer les risques judiciaires et financiers encourus.

Lire aussi : Contrôle technique : changements à partir du 20 mai 2018

 

Les risques financiers

Les risques encourus varient en fonction de la gravité de l’infraction et de ses conséquences.

Les victimes d’un accident de la route causé par un conducteur sans assurance sont indemnisées par le fonds de garantie des assurances obligatoires de dommages (FGAO).

Mais rouler sans assurance revient à assumer seul les conséquences financières en cas d’accident grave avec dommages corporels ou dégâts importants à un autre véhicule. S'il n'est pas assuré, le responsable de l’accident ne sera pas indemnisé pour ses propres blessures ou dégâts matériels. En outre, il devra rembourser au FGAO la totalité des sommes engagées par celui-ci pour l’indemnisation des victimes de l’accident qu'il a provoqué.

En cas d’accident grave, ces sommes peuvent être très importantes. Le conducteur responsable de l’accident devra donc rembourser chaque mois une mensualité calculée en fonction de ses revenus, parfois tout au long de sa vie.

Lire aussi : Que devez-vous savoir lorsque vous souscrivez un contrat d'assurance ?

 

Les risques judiciaires

Les risques lors d'une première interpellation :

L'article L 324-2 du code de la route dispose que la conduite sans assurance est un délit et peut être puni en tant que tel d'une amende de 3 750 €. Cette amende, prononcée par le tribunal, peut être assortie de peines complémentaires comme la suspension ou l’annulation du permis, avec l'interdiction de le repasser et la confiscation du véhicule.

Parallèlement, la loi du 18 novembre 2016 prévoit que la conduite sans assurance peut être sanctionnée d’une amende forfaitaire. Lors d'un contrôle et d'une première constatation de l’infraction, les services de police ou de gendarmerie peuvent délivrer à un conducteur sans assurance une amende forfaitaire de 500 €. Celle-ci peut être minorée à 400 € pour un règlement dans les 15 jours ou majorée à 1 000 € au bout de 45 jours.

Les risques en cas d'une nouvelle infraction :

En cas de réitération du comportement, la réponse pénale sera plus sévère, et peut aller jusqu’à 7 500 € d’amende, assortie de peines complémentaires comme l’annulation du permis de conduire avec interdiction de le repasser, et la confiscation du véhicule.

Création du fichier des véhicules assurés (FVA)

La création d’un fichier des assurés (FVA) a été introduite dans la loi de modernisation de la justice du 21è siècle du 18 novembre 2016. Le décret n°2018-644 du 20 juillet 2018 [JORF du 24 juillet 2018] précise les modalités de constitution et d’alimentation de ce fichier, qui permettra notamment de lutter plus efficacement contre la conduite sans assurance en facilitant les contrôles des forces de l’ordre.

Le FVA contient les informations relatives aux contrats souscrits par les assurés : immatriculation du véhicule, nom de l’assureur et numéro du contrat avec sa période de validité.

Ces données seront mises à la disposition des forces de l’ordre à partir du 1er janvier 2019.

En consultant le FVA, les policiers ou gendarmes sauront si le véhicule qu’ils sont en train de contrôler est bien assuré.


Les lecteurs automatiques de plaques d’immatriculation (LAPI) dont sont équipées les forces de l’ordre pourront, à terme, détecter les véhicules non-assurés.

Lire aussi : Quelles sont les assurances indispensables ?

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Published by indecosa-cgt-17 - dans INFORMATIONS CONSOMMATEUR ASSURANCE AUTOMOBILE