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"DOSSIERS GAGNES"


LE COUP DE GUEULE DU CONSOMMATEUR

Vous désirez  exprimer votre colère aprés une arnaque ou un litige qui pourrait intéresser l'ensemble des consommateurs

Envoyer votre message sur la messagerie : indecosacgt17@gmail.com, nous le mettrons dans notre rubrique "le coup de gueule du consommateur"

24 avril 2020 5 24 /04 /avril /2020 09:52

UNE AIDE EXCEPTIONNELLE DE SOLIDARITÉ

POUR LES FOYERS LES PLUS MODESTES

UNE AIDE EXCEPTIONNELLE DE SOLIDARITE POUR LES FOYERS LES PLUS MODESTES

Publié le 22 avril 2020 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)

 

Pour soutenir les personnes et les familles les plus modestes en difficulté pendant la crise épidémique de Covid-19, une aide exceptionnelle de solidarité leur sera versée. Celle-ci est proportionnelle au nombre d'enfants. C'est ce qu'a annoncé un communiqué de presse du ministre des Solidarités et de la Santé paru le 15 avril 2020.

Cette aide sera versée automatiquement aux personnes qui y ont droit le 15 mai 2020 par les caisses d'allocations familiales, les caisses de la mutualité agricole et Pôle Emploi. Elle s'ajoutera aux aides sociales versées mensuellement toute au long de l'année.

Toutes les familles bénéficiaires des aides personnalisées au logement (APL) qui ne touchent pas le RSA ou l'ASS bénéficieront d'une aide de 100 € par enfant à charge. Soit les montants suivants :

  • Personne seule ou en couple avec un enfant : 100 €
  • Personne seule ou en couple avec deux enfants : 200 €
  • Personne seule ou en couple avec trois enfants : 300 €
  • Personne seule ou en couple avec quatre enfants : 400 €

Les foyers allocataires du revenu de solidarité active (RSA) ou de l'allocation de solidarité spécifique (ASS) percevront une aide de 150 €, à laquelle s'ajoute 100 € supplémentaires par enfant à charge. Soit les montants suivants :

  • Personne seule ou en couple : 150 €
  • Foyer avec un enfant : 250 €
  • Foyer avec deux enfants : 350 €
  • Foyer avec trois enfants : 450 €
  • Foyer avec quatre enfants : 550 €

Et aussi

Coronavirus (Covid-19) : numéros utiles

Crise sanitaire : versement automatique de certaines aides sociales

Peut-on se faire expulser pendant la trêve hivernale ?

Pour en savoir plus

COVID-19 : le Gouvernement annonce le versement d'une aide exceptionnelle de solidarité aux foyers les plus modestes 

Ministère des solidarités et de la santé

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23 avril 2020 4 23 /04 /avril /2020 17:56

FICHE CONSEIL – CONFINEMENT

HAUSSE IMPORTANTE DES PRIX DES FRUITS ET LÉGUMES EN FRANCE

CHUTE DES COURS MONDIAUX DE NOMBREUSES MATIÈRES PREMIÈRES.

UNE SITUATION QUI INTERROGE FORTEMENT LES CONSOMMATEURS !

 

23 Avril 2020 N°27

FICHE CONSEIL – CONFINEMENT  HAUSSE IMPORTANTE DES PRIX DES FRUITS ET LÉGUMES EN FRANCE  CHUTE DES COURS MONDIAUX DE NOMBREUSES MATIÈRES PREMIÈRES.  UNE SITUATION QUI INTERROGE FORTEMENT LES CONSOMMATEURS !

Selon une étude récente, les prix des fruits et légumes ont progressé dans l’hexagone de 9 % entre la semaine du 2 au 9 mars et celle du 6 au 11 avril. La hausse est même de 12 % pour les produits Bio, selon des relevés effectués dans plus de 4 600 drives sur 116 000 prix. Les ménages auront du mal à se consoler avec la baisse du prix de l'essence. Malgré la chute historique des cours du brut américain, celle-ci est toute relative en raison de la fiscalité forte et du fait que notre essence est calculée sur la base du prix du baril Brent de la mer du Nord. Si le consommateur français fait grise mine les associations caritatives tirent la sonnette d’alarme sur la question des approvisionnements. La diversité des aliments n’est plus au rendez-vous. Une grande majorité constate un manque criant de produits frais, qui viennent presque exclusivement du ramassage quotidien dans les grandes surfaces.

 

Montrés du doigt pour le manque de civisme par ces temps de crise, les grandes surfaces ont assuré de leur côté avoir pris des mesures fortes : Intermarché parle de bloquer jusqu’à la mi-mai les prix de 10.000 produits de marques nationales ou de marques de distributeur. Chez Carrefour même son de cloche avec le blocage de 500 produits de l’opération dite « prix imbattables » …

 

Pendant ce temps à l’échelle mondiale les prix des matières premières agricoles continuent leur dégringolade inexorable.

 

Interrogé sur ce paradoxe le ministre de l’Économie s’est contenté de dire laconiquement : « il y a sur certains fruits et légumes frais une forte augmentation, ce phénomène s’explique par le remplacement de "produits qui venaient de pays européens pas forcément de la même qualité" par "des produits français".

 

Une note du service central du renseignement territorial daté du 7 avril 2020 contredit partiellement ces propos puisqu’elle évoque des abus qui ne trouvent pas de justifications et qu’elle qualifie d’opportunisme. Cette information est loin d’être anecdotique puisqu’elle émane d’un service rattaché au ministère de l’intérieur qui donne des informations en temps réel de ce qui se passe partout en France dans les domaines de la vie institutionnelle, économique et sociale et qui sont susceptibles de provoquer des réactions dans la population.

 

Pour l’INDECOSA-CGT il y a des effets d’aubaine qui ne sont pas acceptables dans un contexte comme celui-ci. Encore une fois ce sont les plus démunis qui en subissent les conséquences. Il est urgent d’agir et compte tenu des circonstances le gouvernement doit prendre des mesures immédiates comme le blocage immédiat des prix de nombreuses denrées alimentaires essentielles vendus dans les grandes surfaces. La liste des produits dits sanctuarisés doit se faire dans le cadre d’une véritable concertation du producteur au consommateur. Enfin Il est impératif que le gouvernement prenne des dispositions fortes pour empêcher les banques alimentaires d’être en rupture de stock.

 

 

Arnaud FAUCON

 

secrétaire national

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23 avril 2020 4 23 /04 /avril /2020 14:19
MIEUX COMPRENDRE L’EUROPE EPISODE 2 : LES ACTEURS DE LA CONSOMMATON
MIEUX COMPRENDRE L’EUROPE EPISODE 2 : LES ACTEURS DE LA CONSOMMATON
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22 avril 2020 3 22 /04 /avril /2020 17:43

FICHE CONSEIL – CONFINEMENT

QUELS RECOURS CONTRE LES TROUBLES DU VOISINAGE EN PLEIN CONFINEMENT ?

 

22 Avril 2020 N°26

FICHE CONSEIL – CONFINEMENT  QUELS RECOURS CONTRE LES TROUBLES DU VOISINAGE EN PLEIN CONFINEMENT ?

 

Il semblerait que les tapages diurnes et nocturnes ont fortement progressé depuis le début du confinement. Dans une situation exceptionnelle comme celle-ci il est important de privilégier le dialogue même si ce n’est pas toujours facile. Après 1 mois et demi calfeutré chez soi les esprits sont tendus. Cependant être compréhensif ne signifie pas laissez faire, les atteintes

 

  • la dignité humaine comme les violences de tous ordres ne sont pas tolérables et doivent être signalées le plus rapidement possible. Si vous pensez par exemple être témoin de violences conjugales et/ou familiales, la police ne peut pas refuser de se déplacer. Il faut que les voisins et les proches puissent rester mobilisés pour prévenir les drames.

 

Si la tentative de dialogue échoue avec un voisin pas conciliant, il faut appeler le 17. On peut même se retrouver avec deux infractions simultanées si la personne incriminée reçoit d’autres gens en pleine période de confinement.

 

Pour que votre réclamation soit prise en compte, il faut que les agents de police ou de gendarmerie constatent le trouble, par la suite vous pouvez déposer une plainte si rien ne s’arrange.

 

Afin de vous aider dans votre démarche vous pouvez également remplir

 

Un formulaire Cerfa : Déclaration des tiers : CERFA N°11527-02

 

Pour cela il suffit de taper dans le moteur de recherche : cerfa n°1527-02

Et le télécharger gratuitement.

Vous trouverez cette attestation en pièce jointe pour signaler ce genre de fait. Ensuite vous devez l’adresser au tribunal civil dépendant de votre juridiction avec une copie à votre bailleur.

 

Quand vous êtes locataire il est très important d’informer en parallèle le propriétaire du logement ou son représentant comme un syndic. Privilégiez la lettre recommandée avec accusé de réception pour vos correspondances.

 

La notion d’agression sonore peut être retenue quand le bruit est particulièrement important et ciblé. Cette infraction peut être reconnue comme un délit et passible d’un an de prison.

 

Parallèlement à ces démarches si vous êtes locataires, il est important d’informer le propriétaire du logement ou son représentant comme un syndic à l’aide d’un courrier recommandé.

 

Cet exercice comporte des limites puisque le bailleur ne peut pas agir de son propre chef, à moins de lancer un référé en faisant venir un huissier pour constater les troubles répétés.

 

Attention rien ne garantit que vous ayez gain de cause à la fin d’une telle procédure !

 

Le propriétaire ou son représentant peut toujours envisager une procédure d’expulsion, en cas de troubles avérés et répétés. Attention les délais d’assignation peuvent prendre des mois et il faut veiller à respecter les différentes étapes de la procédure. En effet, depuis le 1er janvier 2020 il faut démontrer une tentative de médiation.

 

Beaucoup trop de Français dans des logements surpeuplés.

 

Dans une étude publiée à l’occasion du confinement, l’INSEE estime que plus de 5 millions de personnes vivent dans un logement surpeuplé en France. La grande majorité se situe dans les grandes agglomérations. Pour l’institut national de la statistique, il y a suroccupation lorsqu’il y a moins d’une pièce (hors cuisine et salle de bains) par personne. Ce chiffre représente environ 8 % des habitants de l’hexagone.

 

Arnaud FAUCON

secrétaire national

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22 avril 2020 3 22 /04 /avril /2020 11:30

MIEUX COMPRENDRE L’EUROPE

ÉPISODE 1 : LES INSTITUTIONS EUROPÉENNES

Avril 2020

MIEUX COMPRENDRE L’EUROPE  ÉPISODE 1 : LES INSTITUTIONS EUROPÉENNES
MIEUX COMPRENDRE L’EUROPE  ÉPISODE 1 : LES INSTITUTIONS EUROPÉENNES
MIEUX COMPRENDRE L’EUROPE  ÉPISODE 1 : LES INSTITUTIONS EUROPÉENNES
MIEUX COMPRENDRE L’EUROPE  ÉPISODE 1 : LES INSTITUTIONS EUROPÉENNES
MIEUX COMPRENDRE L’EUROPE  ÉPISODE 1 : LES INSTITUTIONS EUROPÉENNES
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21 avril 2020 2 21 /04 /avril /2020 16:48

FICHE CONSEIL – CONFINEMENT

SIGNATURE D’UN ACTE NOTARIÉ

PENDANT LE CONFINEMENT

FAUT-IL SE DÉPLACER CHEZ LE NOTAIRE ?

 

21 Avril 2020 N°25

FICHE CONSEIL – CONFINEMENT  SIGNATURE D’UN ACTE NOTARIE PENDANT LE CONFINEMENT  FAUT-IL SE DEPLACER CHEZ LE NOTAIRE ?
Testament, signatures diverses… Beaucoup d’entre nous se posent la question de savoir ce qu’il faut faire dans cette période particulière de pandémie de coronavirus. Voici quelques éléments pour vous aider à y voir plus clair :

 

La comparution à distance

 

Il suffit d’être devant son écran d’ordinateur avec les autres signataires par l’intermédiaire du réseau de visioconférence de l’étude. Par ce procédé le notaire recueille votre signature électronique et après coup signe l’acte qui devient définitif.

 

C’est une disposition particulièrement attendue pour deux actes en particulier :

  • La vente en l’état futur d’achèvement « VEFA » qui est aussi appelée vente sur plan.

 

  • La signature de vente dans l’ancien pour laquelle l’acquéreur fait un prêt garanti par une hypothèque. 90 % des études disposent de la signature électronique et près de la moitié sont équipées de réseaux sécurisés de visioconférence.

 

Signature par procuration

Cette disposition est déjà en place pour une grande partie des actes rédigés chez le notaire. On peut citer

 

l’exemple de la signature pour une vente immobilière qui peut avoir lieu par procuration, envoyée par courrier, donnée à un tiers ou un clerc de l’étude.

 

Si les signataires veulent vraiment être présents à l’acte, le choix de la signature par comparution à distance est possible.

 

Les testaments

 

Ce sont des actes qui peuvent être compliqués à instruire. Le confinement fera préférer la forme holographique c'est-à-dire écrite de la main de celui qui déclare ses dernières volontés. Le tout doit être daté et signé. Le notaire peut à ce moment-là conseiller son client par téléphone. Si le « testateur » n’est pas en mesure de l’écrire, le notaire peut alors le rédiger mais doit être assisté d’un autre confrère et doit voir impérativement le client pour recueillir sa signature.

 

Pour tout renseignement complémentaire : « le 3620 »

 

Près de 350 notaires volontaires se relayent par l’intermédiaire de ce numéro spécifique afin de répondre à vos questions. Cette plateforme téléphonique est joignable tous les jours de 14h à 19 h.

 

Prise en charge d’un crédit immobilier en cas de décès du Covid-19

 

Le risque décès lié à une épidémie est en principe assuré sauf exclusion liée à une situation médicale antérieure. Il est très important de bien lire les conditions liées aux éventuelles exclusions du contrat d’assurance et prendre contact avec l’assureur pour plus de précisions.

 

Arnaud FAUCON

secrétaire national

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21 avril 2020 2 21 /04 /avril /2020 10:34

COMMUNIQUE DE PRESSE

INDECOSA CGT

ET LA FEDERATION CGT

BANQUE ET DE L' ASSURANCE

COMMUNIQUE DE PRESSE INDECOSA CGT ET LA FEDERATION CGT BANQUE ET DE L' ASSURANCE

Banques et Assurances :

 

Macron et le gouvernement

 

se moquent ouvertement des particuliers !

 

 

 

 

Dans le cadre de la politique de soutien à l’économie suite à la crise sanitaire, le président de la République a annoncé, le 16 mars, un dispositif de garantie de l'Etat de 300 milliards d'euros pour des prêts accordés par les banques afin de répondre aux besoins de trésorerie des entreprises impactées par la crise du coronavirus.

 

Rappelons que ces prêts ne signifient pas que nous sommes aujourd’hui en régime d’économie administrée. Le patron de CONFORAMA, N°3 de l’ameublement français, vient de révéler que ses demandes de prêt garanti sont complètement ignorées par 4 banques françaises : HSBC, Crédit du Nord, LCL et BNP Paribas. 8 600 emplois disparaitront si CONFORAMA, entreprise viable, n’est pas financé rapidement. Combien d’entreprises et d’emplois sont aujourd’hui à la merci de la bonne volonté des banques ? Des centaines de milliers d’entreprises et des millions d’emplois.

 

Actuellement, la situation de millions de clients particuliers est totalement ignorée par Emmanuel Macron et son gouvernement. Eux aussi, sont abandonnés au bon vouloir des banques. La crise économique et sociale, à peine amorcée, va durer et s’aggraver. Elle va toucher plus particulièrement des millions de travailleurs très exposés (CDD, intérimaires, chômeurs de longue durée, indépendants, auto-entrepreneurs, jeunes diplômés en attente d'une première embauche ou en recherche d'un contrat d'alternance ...).

 

Ces millions de clients fragilisés, auxquels s’ajoutent près de 10 000 000 de chômeurs indemnisés à 84% de leurs salaires, n’ont pas vocation à alimenter les profits des banques sous forme d’agios majorés et de frais d’incidents bancaires à foison.

 

Précisons que cette absence de prise en considération, par l’Etat, de la situation financière dégradée de millions de clients est source de tensions et de crispations et se traduit déjà par des incivilités regrettables à l'égard des personnels en charge du front-office bancaire

 

Aussi, l’INDECOSA-CGT, en tant qu’association de consommateurs, et la Fédération des syndicats du personnel de la banque et de l'assurance (FSPBA CGT) exigent des pouvoirs publics qu’ils réunissent immédiatement les associations de consommateurs et de lutte contre l’exclusion avec les représentants de la banque et de l’assurance (patronat et syndicats).

 

Il y a urgence à définir :

 

  • Des conditions favorables pour l’octroi de découverts aux particuliers qui pourraient être accordés sur la base du taux d’intérêt légal (0 ,87% actuellement),

 

  • Un plafond pour les frais d’incidents bancaires applicable à l’ensemble de la clientèle particulière qui pourrait être identique à celui de la clientèle bénéficiant de l’offre spécifique clientèle fragile (plafond de 20 euros par mois),

 

  • Des conditions permettant une réduction des primes d'assurance auto (compte tenu d'un confinement au minimum de 2 mois qui réduit significativement la sinistralité). Pour l'instant seule la MAIF a fait un effort (mesuré) en ce sens et la présidente de la Fédération française de l’assurance refuse toute possibilité d’accord général sur le principe d’une réduction des primes d’assurance automobile. Il y a là une forme d’enrichissement sans cause, au détriment des consommateurs, qui n’est pas tolérable. Le parc automobile, en France, s’élève aujourd’hui à

 

38 000 000 de véhicules.

 

Contacts :

 

Valérie Lefebvre Haussmann (FSPBA CGT) : 06 87 10 31 90

 

Bernard FILLIAT (INDECOSA-CGT) : 06 88 55 20 79

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20 avril 2020 1 20 /04 /avril /2020 16:14

FICHE CONSEIL – CONFINEMENT

PRENDRE SON VÉLO POUR SE DÉPLACER :

LE FLOU DEMEURE

20 Avril 2020 N°24

FICHE CONSEIL – CONFINEMENT  PRENDRE SON VELO POUR SE DEPLACER : LE FLOU DEMEURE
C’est une grande confusion qui règne sur l’usage du vélo dans cette période inédite de confinement. Quels sont nos droits ?

 

Le vélo est autorisé quand il sert comme moyen de transport dans des conditions dérogatoires de déplacement prévues par le décret du 23 mars 2020, c'est-à-dire le parcours domicile-travail, les achats de première nécessité, un déplacement pour un motif d’une extrême urgence.

 

En revanche pour la promenade ou pour le sport, il y a débat entre les consignes officielles et le droit proprement dit. En effet le vélo n’est pas accepté comme pratique à caractère sportif dans le rayon d’un kilomètre et en deçà d’une heure selon la fédération française de cyclisme. Elle dit les choses très clairement tout comme le ministère des sports.

 

Le ministère de l’intérieur quant à lui réserve la limitation de déplacement d’un cycle dans un rayon d’un kilomètre aux seuls enfants accompagnés d’un adulte à pied. Le tout toujours dans un délai imparti d’une heure.

 

Dans bien des cas on est tout de même au milieu d’une confusion juridique, en effet si on se réfère à l’article 5 du décret n°2020-293 du 23 mars dernier.

 

Le texte indique : « Des déplacements brefs, dans la limite d’une heure quotidienne et dans un rayon maximal d’un kilomètre autour du domicile, liés soit à l’activité physique individuelle des personnes, à l’exclusion de toute pratique sportive collective et de toute proximité avec d’autres personnes, soit à la promenade avec les seules personnes regroupées dans un même domicile, soit aux besoins des animaux de compagnie. »

 

Si on suit le raisonnement du texte rien n’empêche de faire du vélo du moment que nous limitons notre déplacement au kilomètre exigé et cela pendant une heure maximum.

 

En droit ce serait permis et si on vous inflige une amende on pourrait envisager de la contester. Les informations fournies plus haut par la FFC et les deux ministères n’ont pas de fondement juridique.

 

Quant à savoir si la pratique du vélo est souhaitable dans les circonstances actuelles c’est avant tout une question de responsabilité personnelle.

 

Contamination : le papier plus adapté que le sèche-mains ?

 

Selon une étude conduite par Ines MOURA de l’université anglaise de Leeds, il est préférable d’utiliser du papier pour s’essuyer les mains qu’un sèche-mains électrique. Il semblerait que celui-ci serait moins efficace pour se débarrasser des pathogènes oubliés lors du lavage. Cette étude conclut que si les mains sont mal lavées, le papier est plus efficace pour retirer des germes récalcitrants.

 

Arnaud FAUCON

secrétaire national

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17 avril 2020 5 17 /04 /avril /2020 17:12

FICHE CONSEIL – CONFINEMENT

LA FICHE DU JOUR

17 Avril 2020 N°23

FICHE CONSEIL – CONFINEMENT  LA FICHE DU JOUR
Le Défenseur des droits est toujours joignable malgré le confinement.

 

Dans un communiqué récent le défenseur des droits indique qu’il assure continuer sa mission au service de toutes et de tous : « En dépit de la suspension des permanences hebdomadaires assurées par les délégués du défenseur des droits, ces derniers continuent de traiter les réclamations et restent joignables par courrier électronique ».

Le défenseur des droits est une autorité administrative indépendante. Sa mission est de défendre et promouvoir les droits des usagers des services publics, les droits de l’enfant, de lutte contre les discriminations, d’assurer le respect de la déontologie par les personnes exerçant des activités de sécurité et de protéger et orienter les lanceurs d’alerte.

Dans une période inédite de confinement où parfois même on s’interroge sur le respect de nos libertés fondamentales, le défenseur des droits peut être un bon relais pour rappeler les règles essentielles de l’égalité des citoyens dans l’accès au droit.

L’actuel défenseur des droits Mr Jacques TOUBON a d’ailleurs demandé le 25 mars 2020 l’organisation d’un débat public sur les libertés en France à la suite de l’adoption du projet de loi d’urgence sanitaire donnant un cadre légal aux choix gouvernementaux liés à l’épidémie et au confinement.

La saisine du défenseur des droits est gratuite pour toute personne résidant en France ou Français résidant à l’étranger qui estime que ces droits n’ont pas été respectés.

 

Crainte d’une pénurie de médicament : Une situation bien antérieure à la pandémie.

 

En pleine pandémie les centres hospitaliers ont tiré la sonnette d’alarme sur une possible rupture de certains médicaments essentiels. On peut citer notamment le Propofol utilisé dans 90 % des cas pour faire des anesthésies générales. Cette situation qui fait aujourd’hui la une des médias n’est pas un scoop bien au contraire. Depuis des années les anesthésistes réanimateurs interrogent les pouvoirs publics et les agences comme l’ANSM sur les risques de pénurie de ce produit considéré par la profession comme indispensable. Sa « faute principale » est d’être considéré comme non rentable (moins d’un 1 euro l’ampoule) par les labos malgré qu’il soit sûr et nettement plus efficace que d’autres plus récents. Enfin comme le rappelle très souvent l’INDECOSA-CGT, une grande partie des substances actives nécessaires à l’élaboration des médicaments sont fabriquées en Asie et le fait que tout circule moins bien avec la pandémie, le danger de pénurie devient encore plus flagrant. Cela démontre au grand jour que d’être dépendant de fournisseurs dans une région précise du monde est une erreur fatale et qu’il est grand temps de repenser ce modèle notamment par une relocalisation massive des outils de production.

 

 

Arnaud FAUCON secrétaire national

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16 avril 2020 4 16 /04 /avril /2020 16:56

FINANCE SOCIALE ET SOLIDARITÉ

Quelles valeurs en plus ? Comment y souscrire ?

FINANCE SOCIALE ET SOLIDARITÉ

Banques, mutuelles et entreprises, à travers l’épargne salariale, proposent parfois des produits d’épargne ou d’investissement dit « solidaires ». Les fonds ainsi collectés, ou leurs intérêts, sont affectés à des activités à forte utilité sociale (lutte contre l’exclusion, logement, santé…) ou à la protection de l’environnement (agriculture bio, circuits courts, énergies renouvelables…), en France ou dans des pays en développement. La finance solidaire est pratiquée par des épargnants, des particuliers ou des sociétés qui cherchent à donner un sens à l’argent placé ou investi conforme à leurs convictions humanistes.

 

En progression notable

Fin 2018, le patrimoine financier des ménages français* constituait un encours global de près de 5 000 milliards d’euros, selon la Banque de France. Dans le même temps, plus d’un million d’épargnants solidaires cumulait un encours de 12,6 milliards d’euros, soit 0,25% de l’épargne totale. La proportion semble faible, mais elle connaissait néanmoins une hausse de 8,7% par rapport à 2017, avec un milliard d’euros déposé en plus.  Cette somme a permis à des milliers de gens d’accéder à un emploi, d’être alimentés en énergie renouvelable ou d’obtenir un logement décent…

 

Trois accès distincts

Trois possibilités s’offrent pour accéder à la finance sociale et solidaire.

Via sa banque ou sa mutuelle, on peut souscrire un produit d’épargne solidaire, dit de « partage » : livrets ; assurances-vie… Si le placement offre la même garantie que l’épargne classique, son rendement dépend des produits.

L’actionnariat solidaire consiste, lui, à investir dans le capital d’une entreprise à vocation sociale. Celle-ci doit réunir certains critères propres à l’économie sociale et solidaire (ESS).

Enfin, les salariés de certaines entreprises se voient proposer des produits d’épargne solidaire. Des labels les garantissent. Le plus connu est le label crée en 1997 par l’association Finansol. Il définit des critères rigoureux en matière de solidarité et de gestion transparente.

 

Une fiscalité incitative

L’épargne solidaire bénéficie d’incitations fiscales variables. Les produits de partage disposent des mêmes avantages fiscaux que les dons aux associations. Pour les investissements au capital d’une entreprise solidaire, la réduction d’impôt est égale à 18% du versement. Quant aux fonds communs de placement d’entreprise solidaire (FCPES), ils relèvent de la fiscalité relative à l’épargne salariale. Sous certaines conditions, les revenus réalisés sont exonérés d’impôt sur le revenu, mais assujettis à la CSG, à la CRDS et aux prélèvements sociaux.

Michèle BERZOZA Pour INDECOSA CGT

* Particuliers, entrepreneurs individuels, institutions sans but lucratif au service des ménages.

 

L’AVIS D’INDECOSA CGT

L’association attire l’attention sur la confusion possible entre investissement solidaire et investissement socialement responsable (ISR). Le premier est réalisé dans des entreprises non cotées en bourse, dont les activités sont centrées sur les besoins essentiels, ancrées dans un territoire et non dé-localisables. Investir dans l’économie solidaire relève d’une volonté de participer à l’amélioration des conditions de vie des personnes. L’ISR concerne des entreprises cotées en bourse dont les pratiques éthiques, sociales, environnementales et de gouvernance sont censées être vertueuses. Leur priorité n’est pas pour autant l’intérêt général.

Contacts : indecosa@cgt.fr et indecosa.cgt.fr

 

 

 

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