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"DOSSIERS GAGNES"


LE COUP DE GUEULE DU CONSOMMATEUR

Vous désirez  exprimer votre colère aprés une arnaque ou un litige qui pourrait intéresser l'ensemble des consommateurs

Envoyer votre message sur la messagerie : indecosacgt17@gmail.com, nous le mettrons dans notre rubrique "le coup de gueule du consommateur"

18 janvier 2020 6 18 /01 /janvier /2020 11:40

MALUS AUTOMOBILE 2020 

LES RÈGLES ONT CHANGE

MALUS AUTOMOBILE 2020 LES REGLES ONT CHANGE

 

Publié le 16 janvier 2020 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)

 

Depuis le 1er janvier 2020, un nouveau barème du malus automobile s'applique (article 69 de la loi de finances pour 2020). Le malus est une taxe à payer lors de l'immatriculation de certains véhicules particulièrement polluants.

Le seuil de déclenchement du malus est passé de 117 grammes de CO2/km à 110 grammes de CO2/km avec une taxation revue à la hausse (50 € contre 35 € auparavant).

La dernière tranche du barème a été abaissée avec un malus qui s'élève désormais à 20 000 € pour les véhicules ayant un taux de CO2 supérieur à 184 grammes par kilomètre (en 2019, le tarif maximal du malus était fixé à 10 500 € pour les véhicules à taux d'émission supérieur ou égal à 191 grammes de CO2 par kilomètre).

Les familles nombreuses (au moins 3 enfants à charge) continuent en 2020 de bénéficier, sous certaines conditions, d'une minoration de ce malus.

  À noter : Par ailleurs, d'ici le 1er juillet 2020 au plus tard, une nouvelle méthode de mesure des émissions de dioxyde de carbone est prévue avec le passage à la norme WLTP (Worldwide Harmonized Light Vehicles Test Procedures), elle s'appliquera aux véhicules de tourisme neufs immatriculés à partir de cette date.

Et aussi

Taxe malus sur les véhicules les plus polluants

Malus auto : quelles sont les réductions (famille nombreuse, handicap...) ?

Impôt sur le revenu, taxe d’habitation, crédit d’impôt, malus : les nouveautés 2020

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18 janvier 2020 6 18 /01 /janvier /2020 11:39

LIMITATION DE VITESSE A 80 OU 90 KM/H 

 CE QUE DIT LA LOI MOBILITES

LIMITATION DE VITESSE A 80 OU 90 KM/H    CE QUE DIT LA LOI MOBILITES

 

Publié le 15 janvier 2020 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)

           

La vitesse maximale autorisée peut être relevée de 10 km/h par rapport à celle prévue par le code de la route, sous certaines conditions. Que dit l'article 36 de la loi mobilité du 24 décembre 2019 ?

La possibilité de passer de 80 km/h à 90 km/h concerne les sections de routes hors agglomération à double-sens (sans séparateur central).

Cette décision peut être prise par le président du conseil départemental, par le maire ou par le président de l'établissement public de coopération intercommunale (lorsque ces derniers détiennent le pouvoir de police de la circulation).

Cette décision prend la forme d'un arrêté pris après avis de la commission départementale de la Sécurité routière, sur la base d'une étude d'accidentalité portant sur chacune des sections de route concernées.

  À noter : À ce jour, seuls deux départements (Haute-Marne et Seine-et-Marne) ont décidé de repasser à 90 km/h sur une partie de leurs routes.

Textes de référence

Loi n° 2019-1428 du 24 décembre 2019 d'orientation des mobilités

Et aussi

Limitations de vitesse

Voitures, vélos, transports en commun... : ce qui va changer avec la loi mobilités

Pour en savoir plus

Sécurité routière - Vitesse au volant : la réglementation 

Ministère chargé de l'intérieur

Le retour aux 90 km/h en Haute-Marne 

Conseil départemental de la Haute-Marne

Près de 490 km du réseau routier à 90 km/h en Seine-et-Marne 

Conseil départemental de la Seine-et-Marne

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8 janvier 2020 3 08 /01 /janvier /2020 15:06

DONNÉES PERSONNELLES NUMÉRIQUES

DONNÉES PERSONNELLES NUMÉRIQUES

 

Quels enjeux ? Quelles protections ?

 

Savez-vous à quoi servent les données personnelles que nous délivrons sur les sites Internet que nous visitons ? Nos coordonnées, nos identifiants numériques, l’adresse IP de nos outils informatiques, nos numéros de CB, notre géolocalisation et, surtout, nos pôles d’intérêt, nos marques préférées, nos achats et abonnements. Toutes ces informations sont en fait recueillies, monétisées et analysées, grâce à des algorithmes, par l’industrie numérique. Des entreprises qui, aujourd’hui, comptent parmi les plus valorisées au monde sur les marchés financiers.

 

Nos traces, une manne

Nos données sont utilisées par les sites ainsi que plateformes, par exemple, pour nous envoyer des publicités en rapport avec nos recherches. Bien plus grave, les données de millions d’internaute, aux USA et en Grande Bretagne, ont été utilisées à des fins politiques lors de scrutins électoraux. Notre navigation sur le Web laisse des traces qui, additionnées à d’autres, acquièrent une valeur marchande. Selon certaines études, le marché des données des internautes européens devrait atteindre 80 milliards d’euros cette année. Une manne que nous concédons sans sourciller. Ou presque…

 

La CNIL veille au grain

Cela fera deux ans, en mai, que le Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD) est entré en vigueur en France. Il impose aux entreprises d’appliquer des règles précises en matière de protection des données des personnes. La Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés (CNIL) un an après l’arrivée du RGPD, constatait un record des plaintes de particuliers pour non-respect de règlement (11 900 plaintes, +30%). Pour la CNIL, l’arrivée du RGPD a marqué une forte prise de conscience des enjeux liés à la protection des données. En avril 2019, selon l’IFOP, 70% des Français se disaient plus sensibles à cette problématique. Mais est-ce grâce au RGPD ou en lien avec les scandales type « Cambridge Analytica » qui a vu la récupération illégale de 87 millions de profils Facebook ?

 

RGPD utile, mais suffisant ?

Depuis le RGPD, lorsque nous visitons un site pour la première fois, il nous est ainsi demandé de prendre connaissance et d’accepter les conditions de traitement de nos données. Cette acceptation est indispensable par exemple, si nous voulons réaliser un achat. L’information qui nous est destinée a alors pour objectif de nous rassurer quant au respect de notre vie privée. Certes, elle est règlementaire et utile, mais ce cadre législatif est-il suffisant pour éviter aux internautes d’alimenter une industrie dont la technologie et les enjeux dépassent les avancées du droit ?

Michèle BERZOSA

 

L’AVIS D’INDECOSA-CGT

Le RGPD a donné des droits aux consommateurs. Tout d’abord celui à l’information. Le responsable du traitement des données – le site ou son prestataire – doit informer l’internaute du traitement qui lui réserve. Notamment les objectifs de la collecte (réalisation de l’achat, prospection commerciale etc.) et la durée de conservation. Il informe ensuite l’internaute sur ses droits : accès à ses données ; rectification ; opposition, limitation du traitement ou effacement ; ainsi que le droit à la portabilité. En cas de non-respect des règles, les consommateurs ne doivent pas hésiter à engager un recours auprès de la CNIL.

Contacts : indecosa@cgt.fr et indecosa.cgt.fr

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4 janvier 2020 6 04 /01 /janvier /2020 18:15

VŒUX POUR L’ANNÉE 2020

VOEUX POUR L'ANNEE 2020
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4 janvier 2020 6 04 /01 /janvier /2020 18:13

VETEMENTS :

LES 6 INDICATIONS A BIEN REPERER

SUR LES ETIQUETTES

Par Bercy Infos, le 13/12/2019 -

Vous vous apprêtez à acheter un vêtement ? Prenez le temps de bien lire les étiquettes. Que ce soit la composition, l'entretien ou l'origine du produit, elles apportent des informations essentielles pour bien faire votre choix et conserver vos achats en bon état autant que possible. Tour d'horizon des 6 mentions à avoir à l'oeil, avec la direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes (DGCCRF).

1. La composition

S'agit-il d'une mention obligatoire : Oui

La composition d'un vêtement doit obligatoirement être bien lisible et rédigée en français, pour l'ensemble des articles commercialisés en France. Elle doit être « fixée de manière définitive au produit, par exemple cousue », explique la direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes (DGCCRF).

L'étiquette doit indiquer les fibres textiles utilisées, avec le pourcentage correspondant, dès lors qu'aucune des fibres n'atteint 85 % du poids total du vêtement. En-dessous de 10 %, les matières peuvent être mentionnées par un simple « autres fibres ». Si l'étiquette indique « 100 % ... », « pur ... » ou « tout ... », le vêtement doit être composé en totalité de la fibre en question.

2. La taille

S'agit-il d'une mention obligatoire : Non

La taille peut varier nettement selon les pays et les fabricants, prévient la DGCCRF. De plus, elle est parfois indiquée sous forme de chiffres (38, 40, 42... voire 1, 2, 3...) ou de lettres (S, M, L...).  Des tables de conversion existent, mais elles sont surtout indicatives. Il vaut donc mieux essayer un produit avant de l'acheter, dans la mesure du possible.

3. L'entretien

S'agit-il d'une mention obligatoire : Non

Les explications d'entretien des vêtements peuvent être indiquées en toutes lettres. Toutefois, elles prennent souvent la forme de pictogrammes, qui sont des marques déposées par le Groupement international d'étiquetage pour l'entretien des textiles (Ginetex). « Les traitements recommandés par les symboles doivent empêcher des dommages irréversibles qui pourraient être infligés aux articles textiles », estime l'organisation.

Les indications de lavage sont représentées par un bac (ou cuvier). Le nombre inscrit à l'intérieur indique la température maximale recommandée. Les éventuels traits sous le bac indiquent un essorage modéré (un trait) ou minimal (deux traits).

Le triangle correspond à l'utilisation de l'eau de Javel et autres produits de blanchiment.

Le carré indique les possibilités de séchage. Un trait vertical dans le carré correspond à un séchage sur fil. Un trait horizontal à un séchage à plat. Un rond dans le carré signifie que l'utilisation d'un sèche-linge est possible.

Le repassage est symbolisé par un fer à repasser. « Les niveaux de température maximale sont représentés par un (110°), deux (150°) ou trois (200°) points placés à l'intérieur », précise le Ginetex.

Enfin, le rond signifie qu'il faut recourir à un nettoyage professionnel. La lettre à l'intérieur du pictogramme correspond au type de produits. P pour nettoyage à sec au perchloréthylène et aux hydrocarbures, F pour nettoyage à sec aux hydrocarbures, W pour nettoyage à l'eau.

« Tout symbole barré signifie qu'il ne faut pas utiliser le procédé qu'il représente », ajoute la DGCCRF.

Lire aussi : Nutri-Score, l'étiquetage qui rend l'information nutritionnelle plus lisible  | Alimentation : comment lire les étiquettes nutritionnelles ?

 4. Le prix

S'agit-il d'une mention obligatoire : Oui

Le prix du vêtement doit être indiqué de manière visible, par étiquetage ou affichage, et toutes taxes comprises (TTC). « Vous devez être en mesure de connaître immédiatement son prix de vente, sans avoir à interroger un vendeur », rappelle la DGCCRF. En cas de réduction, comme lors des soldes, l'étiquette doit mentionner l'ancien prix barré et le nouveau. Toutefois, « une annonce globale,  -25 % en caisse par exemple, suffit si le taux de réduction est identique pour tous les articles faisant l'objet de cette promotion ».

Lire aussi : Soldes : consommateurs, quels sont vos droits ?

5. L'origine

S'agit-il d'une mention obligatoire : Non

L'indication de l'origine des vêtements n'est pas obligatoire en France. Par contre, une origine indiquée qui serait mensongère peut faire l'objet de sanctions, « au titre de la publicité mensongère ou de la tromperie sur la marchandise », met en garde la DGCCRF.

6. L'état

S'agit-il d'une mention obligatoire : Oui

Un vêtement qui ne serait pas neuf mais d'occasion doit obligatoirement être signalé par un écriteau. Dans le cas des produits d'occasion, « l'indication de composition du textile n'est pas obligatoire », ajoute la DGCCRF.

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Published by indecosa-cgt-17 - dans INFORMATIONS CONSOMMATEUR BERCY INFOS COMMERCE SECURITE
25 décembre 2019 3 25 /12 /décembre /2019 20:11

LA DISPARITION DU TARIF REGLEMENTE

DU GAZ

 

Date de publication : 22/12/2019 - Energie/environnement

 

Le tarif réglementé du gaz naturel était sur la sellette depuis des années. La Loi Energie Climat (LEC), promulguée le 8 novembre 2019, après un passage au conseil constitutionnel, entérine cette disparition.

 

Ce n’est pas pour tout de suite ! Les 3,6 millions de consommateurs encore au tarif réglementé (chiffre d’octobre 2019) ont jusqu’au 30 juin 2023 pour changer d’offre. La LEC donne un calendrier précis, définit les modes d’information des consommateurs et encadre la disparition du tarif réglementé.

 

Quel calendrier ? Comment les consommateurs vont-ils être informés ? Quitter le tarif réglementé pour quelle offre de gaz ? Que se passe-t-il si le consommateur est toujours au tarif réglementé le 1er juillet 2023 ? Décryptage par les économistes de l’Institut national de la consommation.

 

QUI EST CONCERNE ?

https://www.inc-conso.fr/sites/default/files/styles/large/public/logo_trvg_dtr_1.png?itok=fYjLJ4PbVous êtes concernés si votre contrat de gaz est au tarif réglementé, par exemple, si vous n’avez jamais changé d’offre de gaz naturel. Dans 95 % des cas, les consommateurs au tarif réglementé ont le logo ci-dessous sur leur facture de gaz naturel.

 

Si vous avez un autre logo (même un logo Engie), vous n’êtes pas concernés, vous avez déjà quitté le tarif réglementé.

 

Les 5 % de consommateurs restant sont alimentés par une entreprise locale de distribution. Le logo est alors celui du fournisseur local, mais ces consommateurs doivent eux-aussi quitter le tarif réglementé.

 

LE CALENDRIER

Il n’est déjà plus possible (depuis le 20 novembre 2019) de souscrire un contrat au tarif réglementé. Ainsi, les personnes qui déménagent par exemple devront quitter le tarif réglementé.

 

Les "petits professionnels" (qui consomment moins de 30 000 kilowattheures par an) ont jusqu’au 1er décembre 2020 pour quitter le tarif réglementé et changer de contrat.

 

Les consommateurs particuliers (qui consomment moins de 30 000 kilowattheures par an), les propriétaires uniques d'un immeuble à usage principal d'habitation (qui consomment moins de 150 000 kilowattheures par an) et les syndicats de copropriétaires d'un tel immeuble, ont jusqu'au 30 juin 2023 pour changer de contrat.

 

Que se passe-t-il si le consommateur n’a pas quitté le tarif réglementé le 30 juin 2023 ?

Le 1er juillet 2023, il sera automatiquement basculé sur une offre de marché chez le fournisseur historique (Engie dans 95 % des cas) sans aucune action de sa part. Les conditions de la nouvelle offre, qui seront déterminées par le fournisseur après avis conforme de la Commission de régulation de l’énergie (CRE), seront envoyées par courrier aux consommateurs encore au tarif réglementé en avril 2023. Sauf opposition explicite ou s’il choisit un autre contrat, le client est réputé avoir accepté ces nouvelles conditions contractuelles applicables à partir du 1er juillet 2023.

 

Comme pour tout autre contrat de fourniture d’énergie, le client peut changer d’offre à tout moment sans frais et sans préavis.

 

Changer de fournisseur ou d’offre est simple, gratuit, sans coupure

 

Choisissez votre nouvelle offre ou fournisseur grâce au comparateur du Médiateur national de l’énergie energie-info. Munissez-vous de votre dernière facture pour connaitre votre consommation précisément (mais ce n’est pas obligatoire). Ce comparateur rassemble toutes les offres existantes, il est indépendant, non commercial, et ne vous demandera aucune donnée personnelle.

Une fois votre offre choisie, téléphonez au fournisseur qui la commercialise.

Vous choisissez avec lui le jour pour effectuer le changement sur la nouvelle offre. Si vous le pouvez, pensez à relever l’index du compteur avant le changement d’offre.

Le fournisseur s’occupe de tout gratuitement et sans coupure.

ATTENTION A l’occasion de la disparition des tarifs réglementés, il est possible que vous soyez démarchés par courrier, téléphone ou à domicile par des fournisseurs alternatifs utilisant cet argument. Ne vous précipitez pas et n’hésitez pas à comparer l’offre qui vous est proposée avec le comparateur du Médiateur national de l’énergie energie-info.

 

 

L’INFORMATION DU CONSOMMATEUR

La loi met en place un calendrier d’information des clients ayant encore un contrat au tarif réglementé. Ces consommateurs recevront 5 courriers entre 2020 et 2023 :

 

Dans les 6 mois suivant la publication de la loi, soit au premier semestre 2020

Entre le 5 janvier et le 5 février 2021

Entre le 15 mai et le 15 juin 2022

Entre le 15 novembre et le 15 décembre 2022

Et enfin, en mars 2023.

https://www.inc-conso.fr/sites/default/files/styles/large/public/logo_marianne_rf.png?itok=yHtMgcxj Ces courriers auront un logo de la communication gouvernementale officielle (Marianne tricolore République française). Le logo du fournisseur n’apparaitra pas.

 

L’information portera sur la date de disparition du tarif réglementé et sur la facilité de les quitter, sur la disponibilité des offres de marché et sur l’existence du comparateur d’offres energie-info, comparateur indépendant, gratuit et sans demande de données personnelles.

 

Chaque courrier sera personnalisé avec les informations dont le consommateur a besoin pour changer de fournisseur (sa référence client et son numéro de PCE Point de Comptage et Estimation).

 

Les factures et les courriers habituels de correspondance (papier ou courriels) entre le consommateur et son fournisseur intègreront des messages sur la disparition du tarif réglementé. Les fournisseurs de gaz naturel alternatifs informent également les consommateurs de cette disparition lors des éventuels contacts téléphoniques et sur leur site internet, y compris sur les espaces personnels des consommateurs.

 

L’IMPACT SUR LES DONNEES PERSONNELLES

La loi prévoit que les fournisseurs historiques qui ont des clients au tarif réglementé (c’est-à-dire Engie pour 95 % des consommateurs et les entreprises locales de distribution pour les 5 % restant) transmettent les données de contact et de consommation de ces clients aux autres fournisseurs qui leur en feraient la demande.

 

Cependant, les fournisseurs historiques doivent au préalable obtenir l’accord exprès des consommateurs concernés. Ce recueil du consentement va s’effectuer de deux façons différentes :

 

Dans un premier temps, jusqu’au 30 septembre 2022, le fournisseur historique interroge par courrier son client et demande son accord explicite : c’est ce que l’on appelle un "opt in". Le client doit renvoyer le courrier en acceptant (en cochant la case OUI) que ses données soient transmises aux fournisseurs alternatifs. S’il refuse son accord explicite en cochant la case NON ou s’il ne répond pas au courrier, ses données ne seront pas transmises.

Dans un second temps, à partir du 1er octobre 2022, le fournisseur historique interroge le client sur son opposition au transfert des données, il s’agit d’un "opt out". Dans ce cas, si le client ne répond pas au courrier, il ne se sera donc pas formellement opposé, et ses données seront transmises aux fournisseurs alternatifs.

Le client peut modifier son choix à tout moment jusqu’au 30 juin 2023.

 

Les fournisseurs obtenant ainsi les données de contact et de consommation de consommateurs encore au tarif réglementé pourront aisément démarcher ces potentiels clients par courrier, par téléphone ou à domicile.

 

 

LES AUTRES DISPOSITIONS DE LA LOI SUR LE GAZ ET L’ELECTRICITE

 

Mise en place d’un fournisseur de dernier recours

Au-delà de la disparition des tarifs réglementés, la loi Energie-Climat met en place la fourniture de dernier recours pour les consommateurs ne trouvant pas de fournisseur.

Si le consommateur qui fait appel à ce dispositif a déjà été client de ce fournisseur et a laissé des impayés, il doit au préalable rembourser ses dettes auprès de ce fournisseur.

 

Mise en place d’un fournisseur de secours

L’ouverture du marché de l’énergie à la concurrence a provoqué un afflux massif de fournisseurs. Aujourd’hui, les particuliers ont le choix entre une douzaine de fournisseurs de gaz nationaux (et une trentaine en électricité) qui peuvent avoir plusieurs offres chacun. Nombre d’entre eux n’ont pas encore la taille critique pour assurer une activité pérenne. Les autorités publiques anticipent la disparition éventuelle de certains fournisseurs ou les menaces qu’ils pourraient faire peser sur la continuité de l’approvisionnement ou sur le réseau en créant un fournisseur de secours.

 

En effet, dans le cas où les autorités suspendraient ou retireraient l’autorisation de fourniture à un fournisseur, les contrats conclus par ce dernier avec des consommateurs sont résiliés de plein droit. Le ministre chargé de l’Energie désignerait, à l’issue d’un appel à candidatures, un ou des fournisseurs de secours auxquels les clients seraient transférés. Ainsi la continuité de fourniture est assurée pour les consommateurs.

 

Publication d’un prix moyen de fourniture du gaz

Les tarifs réglementés constituent un repère pour les consommateurs sur les marchés de l’énergie. Ils sont souvent utilisés dans les comparatifs comme prix de référence pour permettre la comparaison entre les différentes offres. Pour donner un nouveau référentiel au marché, la Commission de Régulation de l’Energie (CRE) devra publier chaque mois le prix moyen de fourniture de gaz naturel et son évolution pour les consommateurs ainsi que la marge moyenne réalisée par les fournisseurs de gaz naturel.

 

Dispositions sur les tarifs réglementés d’électricité

Qu’en est-il des tarifs réglementés de l’électricité ? Régulièrement attaqué, notamment par les concurrents du fournisseur historique EDF, le tarif bleu (tarif réglementé de l’électricité) est toujours considéré comme appliqué à un bien de première nécessité. Cependant, une directive européenne adoptée le 26 mars 2019 (Règles communes pour le marché intérieur de l’électricité) conditionne strictement le maintien des tarifs réglementés de l’électricité. Cette directive engage la révision du mode de calcul du tarif réglementé pour le rapprocher le plus possible des prix du marché.

 

De plus, ces tarifs sont limités aux clients particuliers ou aux professionnels n’employant pas plus de 10 personnes et ne dépassant pas le seuil de chiffre d’affaires de 2 millions d’euros annuels (article 5 de la Directive). La loi Energie Climat transpose en droit français cette mesure (article 64). Ainsi, à partir du 1er janvier 2020, les entreprises devront fournir des attestations pour prouver qu’elles respectent ces seuils avant toute souscription aux tarifs réglementés. Les entreprises disposant déjà de ces tarifs qui dépassent les seuils devront passer en offre de marché le 1er janvier 2021.

 

Cet article 64 impose également une évaluation des tarifs réglementés tous les 5 ans par les ministres chargés de l’Energie et de l’Economie. Il s’agit là de justifier auprès de la Commission européenne de l’existence des tarifs réglementés pour les particuliers.

 

Pour en savoir plus

Fiche de l'INC "Les contrats de fourniture d'énergie en 15 questions"

Consomag "Les méthodes de démarchage des fournisseurs d'énergie" (en partenariat avec le Médiateur national de l'énergie)

 

Stéphanie Truquin,

Économiste à l'Institut national de la consommation

 

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15 décembre 2019 7 15 /12 /décembre /2019 10:03

CHAMPAGNE !

COMMENT DISTINGUER LE VRAI DU FAUX ?

QUE DOIT INDIQUER SON ETIQUETTE ?

CHAMPAGNE !  COMMENT DISTINGUER LE VRAI DU FAUX ?  QUE DOIT INDIQUER SON ETIQUETTE ?

Bientôt les fêtes de fin d’année et les ripailles …. Sur les tables, les vins effervescents seront souvent présents, dont le plus emblématique, le champagne. En 2018, plus de 147 millions de bouteilles ont été distribuées en France et presque 155 millions à l’export. Mais comment identifier un vrai champagne ? Une seule solution : savoir lire son étiquette. Car les mentions obligatoires délivrent des indications précises sur l’origine du vin et son élaboration.

 

AOC, RM, RC, NM…

Le champagne répond aux exigences d’une appellation d’origine contrôlée (AOC) en matière de localisation, de règles de production et d’élaboration. À ce titre, la dénomination « champagne » doit figurer en caractères très apparents et être répétée sur la partie du bouchon de liège insérée dans le col de la bouteille. Depuis 1999, doivent être aussi mentionnés le nom ou la raison social de l’élaborateur, ainsi que la commune du siège sociale de l’élaborateur. Un numéro d’immatriculation professionnelle, délivré par le  Comité Champagne, précédé d’initiales renseignent sur la catégorie professionnelle du fournisseur : « RM » pour récoltant manipulant ; « RC » pour récoltant coopérateur ; ou bien encore « NM » pour négociant manipulant ; etc.

 

Doux, demi-sec, brut…

La teneur en sucre, ou dosage est aussi l’une des indications obligatoires portées sur l’étiquette. De la quantité ajoutée au breuvage dépend le type de vin obtenu : doux ; demi-sec ; sec ; extra dry ; brut – le plus consommé – extra brut. Enfin, on trouve les mentions « Produit de France », le titre alcoométrique, le volume de bouteille, le numéro de lot, les allergènes éventuels (anhydride sulfureux, sulfites ou dioxyde de soufre…), et le message sanitaire « la consommation de boissons alcoolisées pendant la grossesse, même en faible quantité, peut avoir des conséquences graves sur la santé de l’enfant… ». Des indications facultatives peuvent encore nous renseigner, comme le millésime, s’il y a lieu, le cépage ou les particularités de cuvée (blanc de blancs, rosé, blancs de noirs, etc.).

 

Facture obligatoire

Depuis 1960, pour faire circuler des bouteilles de vin en France, viticulteurs et négociants devaient apposer au sommet de celles-ci une capsule – verte pour le champagne – avec une Marianne au centre, attestant qu’ils s’étaient acquittés des taxes sur les boissons alcoolisées, les accises. Cette capsule représentative des droits (CRD) est devenue facultative le 1er juin 2019. Les professionnels ont depuis le choix entre le CRD ou un document simplifié d’accompagnement (DSA). Pour transporter les bouteilles qu’il achète, le consommateur doit, quant à lui pouvoir produire une facture acquittée.

Michèle BERZOZA

 

L’AVIS D’INDECOSA CGT

La capsule représentative des droits (CRD) est devenue facultative afin de simplifier les procédures douanières. En effet, la circulation des vins à l’export ne nécessitant pas cette capsule, viticulteurs et négociants exportant leurs bouteilles devaient apposer deux types d’étiquetage. L’arrivée de la traçabilité dématérialisée des produits laisse aussi penser que les conditions sont desserrées. INDECOSA CGT rappelle néanmoins que les fraudes dans le domaine viticole, révélées par la DGCCRF, sont nombreuses. Pour l’association, la diminution des effectifs, et donc des contrôle, n’incite pas à baisser la garde, comme l’induit la suppression de la CRD

Contacts : indecosa@cgt.fr et indecosa.cgt.fr

 

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30 novembre 2019 6 30 /11 /novembre /2019 17:25

SOUVERAINETÉ ALIMENTAIRE ET AGRO CARBURANTS : DANGEREUSE CONCURRENCE

SOUVERAINETÉ ALIMENTAIRE ET AGRO CARBURANTS : DANGEREUSE CONCURRENCE

Les cultures à destination des agro carburants pourraient bientôt faire s’envoler le cours des céréales, au détriment de l’alimentation d’une partie de la population. Restons vigilants.

 

En 2019, la récolte mondiale de céréales est supérieure à la demande donc la ressource sera suffisante. On constate néanmoins que, dans certains pays, des agriculteurs consacrent une part de plus en plus importante de leurs terres à la production du maïs pour agro carburants. Cette culture est, en ce moment, plus rentable que le blé ou le riz. Selon l’International Food Policy Research Institue (IFPRI), un institut américain de recherches sur les politiques alimentaires, les prix des oléagineux, notamment du soja, du colza et du tournesol, devraient augmenter très fortement dans les années à venir. Il faut savoir que le bioéthanol et le biodiesel sont obtenus à partir du maïs et de la canne à sucre pour le premier, et à partir du colza et du soja pour le second.

 

RISQUE CLIMATIQUE

La baisse de la production de céréales, suite à une mauvaise récolte, peut engendrer des conséquences très importantes dans la mesure où trop peu de pays disposent de stocks de sécurité. Entre 2010 et 2011 des phénomènes climatiques extrêmes ont fait chuter les récoltes de blé en Russie, en Ukraine, au Canada et en Australie. De son côté, la Chine connaissait un hiver très sec. L’empire du milieu décide alors d’acheter des quantités considérables de blé sur les marchés internationaux. La céréale passe alors de 157 euros la tonne en juin 2010 à 326 euros la tonne en février 2011. Et en mars 2011, les prix des denrées alimentaires ont atteint un niveau historique.

 

COURSE À LA RENTABILITÉ

Les pays arabes non pétroliers (Tunisie, Egypte, Maroc, Jordanie, Syrie, Yémen) ont été les plus touchés par cette inflation. Il faut savoir que parmi les 10 plus gros importateurs de blé, 8 sont des pays arabes.

Dans de telles circonstances, des agriculteurs en quête de rentabilité ont préféré cultiver du maïs pour les agro carburants plutôt que pour la production alimentaire, car c’est plus rentable. On estime qu’un tiers de la production de maïs aux Etats Unis est destiné aux agro carburants, la spéculation peut s’envoler en quelques semaines. Ce choix de culture pour la production d’énergie entraine forcément une baisse des céréales alimentaires. Cette hausse de prix empêchera encore plus les pays qui manquent de nourriture d’en acheter puisque ce sont pour la plupart des pays pauvres. Les agro carburants, en liant la production alimentaire aux produits pétroliers, pourraient alors aggraver le manque de nourriture dans le monde.

 

SPÉCULATION SUR LES DENRÉES

Depuis le début des années 2000, nombre d’investisseurs financiers, de banques, de fonds spéculatifs et d’investisseurs institutionnels ont fait leur apparition sur les marchés à terme. Ils misent sur la hausse à long terme ou spéculent sur la variation à court terme des prix. Une telle spéculation, totalement détachée du négoce physique, est novice et doit être régulée.

Jusqu’en 2000, 20% des contrats étaient de nature spéculative. Depuis la crise financière, l’arrivée de nouveaux investisseurs financiers a porté leur proportion à plus de 80%.

La crise alimentaire et les émeutes de la faim ont fortement ébranlé la communauté internationale. Le nombre de personnes souffrant de la faim avait alors augmenté de quelque 100 millions pour atteindre le triste record d’un milliard. Principale raison : les prix de denrées alimentaires de base avaient explosé à la suite de mauvaises récoltes causées par des sécheresses et des inondations. D’autres facteurs avaient également contribué à cette situation, comme la culture subventionnée d’agro carburants et la production en hausse d’aliments pour animaux due à la hausse de la consommation de viande. La spéculation sur les matières premières agricoles, comme le blé ou le riz, avait également contribué à l’explosion des prix des denrées alimentaires.

 

EN DIFFICULTÉS ALIMENTAIRES

Les prix élevés des denrées alimentaires, qui deviennent inaccessibles aux populations les plus pauvres, aggravent la faim et provoquent des troublent sociaux. Dans les pays en développement, les familles pauvres dépensent 60 à 80% de leurs revenus pour se nourrir, c’est-à-dire proportionnellement bien plus que chez nous. Lorsque les prix des aliments de base augmentent, la survie de ces foyers est menacée.

Selon les études de la Banque mondiale et de l’ONU en 2018, la spéculation financière a contribué à la hausse des prix des céréales. Ce que certains économistes contestent. Reste que les experts s’accordent sur un point : la spéculation sur les denrées alimentaires accentue les variations de prix. Depuis que les matières premières agricoles attirent l’intérêt des investisseurs, la volatilité des prix a nettement augmenté.

Arnaud FAUCON

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24 novembre 2019 7 24 /11 /novembre /2019 09:30

DOIS-JE PAYER LA TAXE D'HABITATION

POUR MA RÉSIDENCE SECONDAIRE ?

Publié le 14 novembre 2019 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)

 

La question : « Je possède une résidence secondaire. Avec la réforme de la taxe d'habitation, vais-je bientôt ne plus avoir à la payer ? »

La réponse de Service-public : « La réforme de la taxe d'habitation ne concerne pas les résidences secondaires. Rien ne change donc pour vous, vous devrez continuer à vous en acquitter. »

DOIS-JE PAYER LA TAXE D'HABITATION  POUR MA RÉSIDENCE SECONDAIRE ?

Les propriétaires de résidences secondaires ne sont pas exemptés du paiement de cette taxe, même si 80 % des Français ne la paieront plus pour leur résidence principale en 2020. C'est ce que précise le ministère chargé des Finances .

Cependant, si vous payez déjà la contribution à l'audiovisuel public (CAP) pour votre logement principal, vous n‘avez pas à la payer à nouveau pour votre résidence secondaire, même si vous y possédez un téléviseur.

Attention, certaines communes appliquent une majoration de la taxe d'habitation pour les résidences secondaires. Si vous vous trouvez dans l'un des cas suivants, vous pouvez demander une exonération  :

  • vous êtes contraint pour des raisons professionnelles de résider dans un lieu différent de celui de votre habitation principale ;
  • vous êtes hébergé de façon durable dans un établissement de soins qui devient votre résidence principale et vous conservez la jouissance de votre ancienne habitation principale ;
  • vous ne pouvez pas utiliser votre résidence secondaire en logement d'habitation principale pour des raisons étrangères à votre volonté (par exemple une opération d'urbanisme nécessite de faire des travaux dans votre logement).

Par ailleurs, les taxes sur les logements vacants ne s'appliquent pas aux résidences secondaires, même en cas d'occupation irrégulière.

            Rappel : La taxe d'habitation est perçue au profit des collectivités locales. Son montant varie d'une commune à l'autre et dépend des caractéristiques du logement, de sa localisation et de la situation personnelle de l'occupant (revenus, composition du foyer...) au 1er janvier.

Et aussi

Taxe d’habitation

Doit-on payer la taxe d’habitation pour sa résidence secondaire ?

Taxe d’habitation et contribution à l’audiovisuel public : quand payer ?

Impôts locaux 2019 : tout comprendre avec la brochure pratique des services fiscaux

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24 novembre 2019 7 24 /11 /novembre /2019 09:28

LOI ÉNERGIE ET CLIMAT :

PROPRIÉTAIRES ET LOCATAIRES,

CE QUI VA CHANGER

LOI ENERGIE ET CLIMAT :  PROPRIETAIRES ET LOCATAIRES, CE QUI VA CHANGER

 

Publié le 13 novembre 2019 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)

 

La loi énergie et climat qui a pour objectif de répondre à « l'urgence écologique et climatique » et d'atteindre la neutralité carbone pour la France d'ici 2050 a été publiée au Journal officiel du 9 novembre 2019.

En matière de lutte contre les logements énergivores, la consommation énergétique des bâtiments d'habitation (sauf exceptions) ne devra pas dépasser le seuil de 330 kilowattheures d'énergie primaire par mètre carré et par an à partir du 1er janvier 2028 (1er janvier 2033 pour certaines copropriétés).

Par ailleurs, cette loi prévoit notamment :

  • de fixer pour les bailleurs un critère de performance énergétique minimale défini par un seuil maximal de consommation d'énergie finale par mètre carré et par an compatible avec ce que doit être un logement décent ;
  • de permettre aux propriétaires une révision des loyers en cas de travaux assurant un certain niveau de performance énergétique (consommation énergétique primaire inférieure à 331 kilowattheures par mètre carré et par an) ;
  • de préciser, en cas de vente ou de location d'un bien immobilier, le montant des dépenses théoriques pour l'ensemble des usages énumérés dans le diagnostic de performance énergétique (DPE) ;
  • d'inclure un audit énergétique dans le DPE pour les logements qui ont une consommation énergétique primaire supérieure ou égale à 331 kilowattheures par mètre carré et par an ;
  • de proposer gratuitement aux consommateurs bénéficiaires du chèque-énergie un accès en temps réel à leurs données de consommation.

Textes de référence

Loi du 8 novembre 2019 relative à l'énergie et au climat

Et aussi

Diagnostic immobilier : diagnostic de performance énergétique (DPE)

Pour en savoir plus

Loi énergie-climat : ce qui change pour le logement 

Agence nationale pour l'information sur le logement (Anil)

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