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LES CAS GAGNES

PAR NOS ANTENNES

DANS LA RUBRIQUE
"DOSSIERS GAGNES"


LE COUP DE GUEULE DU CONSOMMATEUR

Vous désirez  exprimer votre colère aprés une arnaque ou un litige qui pourrait intéresser l'ensemble des consommateurs

Envoyer votre message sur la messagerie : indecosacgt17@gmail.com, nous le mettrons dans notre rubrique "le coup de gueule du consommateur"

15 décembre 2018 6 15 /12 /décembre /2018 11:50

COMMUNIQUE DE PRESSE DES ASSOCIATIONS DE LOCATAIRES

LOGEMENT : LE PRESIDENT MACRON N’EN A PAS DIT UN MOT.

COMMUNIQUE DE PRESSE DES ASSOCIATIONS DE LOCATAIRES

Il est passé à côté : La principale dépense des ménages et celle qui a le plus augmenté ces dernières décennies c’est le logement ! Et il n’en a rien dit…

 

Le logement cher asphyxie progressivement le budget d’une grande part des ménages, locataires ou accédants à la propriété, et même celui des propriétaires à part entière qui souvent doivent financer le logement de leurs enfants...

 

Le quart des ménages les moins riches, locataires du privé ou accédants à la propriété, consacre en moyenne plus de 40% de ses revenus pour se loger. Le 2e quartile consacre plus de 30%. Jamais nous n’avons payé aussi cher pour nous loger.

 

Les fins de mois sont difficiles, voire angoissantes pour les habitants des quartiers dégradés, des secteurs périurbains ou des quartiers HLM, à la merci de la moindre hausse des dépenses contraintes, tels le loyer, traites, charges, énergie, transports, carburant, soins, maladie, baisse de revenu, séparation. Alors le cauchemar de l’expulsion se dessine…

 

La question du logement cher devrait être en première ligne des débats publics, c’est ce qui préoccupe de nombreux gilets jaunes et manifestants.

 

Les choix du gouvernement et les politiques d’urbanisme alimentent la hausse des taux d’efforts des locataires et des accédants, la spéculation immobilière, la cherté des loyers, et nourrissent la grande précarité du logement et son cortège tragique : expulsions, sans abris, effondrements d’immeubles à Marseille, insalubrité…

 

La loi ELAN, la ponction de 3,5 milliards sur les APL, la marchandisation du logement social ou l’ubérisation des locataires du privé en sont quelques exemples.

 

Pourtant en 2017 le logement cher a rapporté à l’état 32,5 milliards net et a enrichi les milieux immobilier, intermédiaires, promoteurs, banques, rentiers …

 

La colère qui s’exprime aujourd’hui ne pourra être calmée durablement par quelques mesures cosmétiques. Il faut réduire les coûts du logement pour les ménages et mettre en œuvre le droit

  • un logement stable, décent, durable et accessible pour toutes et tous.

 

A cette fin nous demandons :

 

    • L’encadrement des loyers à la baisse et la hausse des APL, afin que le logement ne dépasse pas un cinquième des revenus de chacun-es (taux d’effort net à 20%), pour redonner du pouvoir d’achat ;

 

    • L’apurement massif de la dette des accédants en difficulté, par les banques ;

 

    • La taxation des profits spéculatifs immobiliers et fonciers pour stopper la spéculation et l’arrêt des baisses d’impôts pour les riches investisseurs immobiliers;

 

    • Le renforcement du droit au maintien dans les lieux des locataires, l’arrêt des expulsions et le respect de la loi DALO ;

 

    • La réalisation massive de vrais logements sociaux financés par l’état (aides à la pierre) ;

 

    • Zéro SDF : le vrai relogement des sans abris et la réquisition des logement vacants…

 

AFOC, CGL, CLCV, CSF, DAL, Indecosa-CGT

 

13/12/2018

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15 décembre 2018 6 15 /12 /décembre /2018 11:46

AFFAIRE DU VALSARTAN :

TOUT SAUF UN HASARD !

 

AFFAIRE DU VALSARTAN : TOUT SAUF UN HASARD !

Montreuil, le 14 décembre 2018.

Une nouvelle fois le VALSARTAN qui est un médicament utilisé pour stabiliser la tension artérielle, afin de prévenir la survenue ou la récidive d’AVC ou d’infarctus du myocarde, fait parler de lui. L’agence nationale de sécurité des médicaments vient encore de demander le rappel de boites issues de différentes marques.

 

Dès le mois de juillet une alerte avait été déclenchée sur la présence d’un produit potentiellement cancérogène dans la molécule de ce médicament.

 

Les entreprises incriminées ont un point commun c’est l’exploitation de ce médicament sous sa forme générique. Pour réduire les coûts de production il est fabriqué par des sous-traitants en Inde et en Chine et souvent les firmes pharmaceutiques ne font qu’apposer leurs marques sur les packagings.

 

Le tout générique voulu par les pouvoirs publics se fait une nouvelle fois sur des considérants purement économiques et cela au détriment des patients.

 

Pire encore dans le cas du VALSARTAN cela entraîne par ricochet d’autres conséquences. Contrairement à certains médicaments il est indispensable et sa rupture d’approvisionnement peut être très problématique à terme.

 

Même si en attendant de trouver d’autres moyens de substitution on indique aux patients de ne pas arrêter leur traitement on se pose forcément la question du contrôle réel que subissent certains médicaments en particuliers les génériques qui souvent produits biens loin de nos frontière. Est-on en train d’instaurer insidieusement une politique du risque acceptable pour faire des économies à tout prix et permettre aux laboratoires de faire des bénéfices de notre sécurité.

 

Pour INDECOSA-CGT cette situation est inacceptable sachant que le VALSARTAN est produit depuis 2012 sous sa forme générique. Il est impératif que le gouvernement et les autorités sanitaires fassent toute la lumière et que soit diligentée une commission d’enquête parlementaire. Il faut également sécuriser au maximum les médicaments indispensables à notre pharmacopée en maintenant une production contrôlée en France.

 

Pour INDECOSA-CGT

 

Arnaud Faucon

 

Secrétaire national

 

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12 septembre 2018 3 12 /09 /septembre /2018 20:04

COMMUNIQUE DE PRESSE AUX DÉPUTES :

INTRODUIRE UN PLAFONNEMENT LÉGAL

DES FRAIS D’INCIDENTS DE PAIEMENT

 

 

Mesdames, Messieurs, les Députés,

 

Vous allez être amenés à vous prononcer sur la loi Pacte prochainement. Au milieu des très nombreuses dispositions figurant dans le projet de loi, votre débat et votre vote peuvent être l’occasion, par voie d’amendements, de mettre en place un nouvel équilibre dans les relations banques/clients.

 

Introduire un plafonnement légal des frais d’incidents de paiement

 

Les frais pour incidents de paiement ont rapporté 6,5 milliards d’euros de revenus pour les banques et 4,9 milliards d’euros de bénéfice net en 2016 (soit 75 % de marge bénéficiaire !) selon une étude menée par l’Institut National de la Consommation en lien avec l’UNAF. Ces incidents de paiement sont traités, pour l’essentiel, sans aucune intervention humaine et de manière automatique grâce à l’informatique.

 

Afin d’éviter toute mesure législative (comme cela avait été le cas pour les commissions d’intervention), les banques se sont engagées, ces derniers jours, sous la pression de Bercy à plafonner les frais d’incidents de paiements pour certains clients jugés fragiles. Le ministre de l’Économie « a demandé que ces frais ne représentent pas plus de 20 euros par mois et 200 euros par an ».

 

 

Il n’est pas certain qu’il soit entendu. En effet, comme l’a confirmé la Fédération bancaire française, la mise en œuvre de ces promesses se fera a minima : chaque enseigne pourra notamment déterminer son propre plafond. Ceci ressort clairement du bon usage professionnel FBF pour les bénéficiaires de l’Offre spécifique Clients Fragiles (OCF) qui indique notamment : « il appartiendra à chaque banque d’intégrer au plafonnement qu’elle a fixé, les frais qui pourraient être créés par celle-ci le cas échéant, et relatifs aux incidents de paiement et irrégularités de fonctionnement applicables aux personnes qui ont souscrit

  • l’offre spécifique. »

 

De plus, ce plafond variable selon les enseignes ne concernera que les bénéficiaires de l’offre spécifique pour la clientèle fragile, soit 375 000 personnes environ actuellement et 500 000 bientôt, espère Bruno Le Maire, qui a demandé aux banques d’augmenter de 30% le nombre de bénéficiaires d’ici fin 2019.

 

Comme de nombreuses autres organisations et la quasi-totalité des associations de consommateurs, nous vous appelons à défendre, dans le débat législatif qui va s’ouvrir, le principe d’un plafonnement légal des frais d’incidents de paiement applicable à l’ensemble de la clientèle bancaire (ces frais atteignent un niveau insupportable et sont injustifiables au regard des coûts réels supportés par les banques : 98 euros en moyenne pour chaque français adulte, au nombre de 50 000 000 dans notre pays). Le problème des frais

d’incidents ne concerne pas seulement les populations pauvres. Un simple accident de la vie, qui entraîne un dépassement de découvert, est de nature à déclencher une cascade de frais. Enfin, vous l’aurez compris, il n’y a pas lieu de s’en remettre à la bonne volonté supposée des banques qui encaissent chaque année et indument des milliards d’euros en matière de frais d’incidents de paiement.

 

Introduire des mesures de protection de la clientèle dans le cadre des fermetures d’agences

 

Le secteur bancaire a déjà commencé à se restructurer profondément en procédant à la fermeture de plusieurs centaines d’agences. Des milliers de fermetures sont désormais envisagées prioritairement en milieu rural et dans les quartiers populaires mais aussi en cœur de ville. Ces restructurations se réalisent sans que les banques remettent en cause leur politique tarifaire en expansion constante. Le choix de la proximité est le premier critère de choix d’un client qui l’amène à solliciter l’ouverture d’un compte bancaire auprès de tel ou tel établissement. La fermeture d’une agence de proximité représente toujours une perte en matière de qualité de service pour le client et cela sans que jamais la banque concernée n’en tire aucune conclusion positive, pour le client, quant au niveau de la facturation des services bancaires

 

Aujourd’hui, si une banque procède à la clôture d’un compte de sa propre initiative, elle doit, de par la volonté du législateur, en informer préalablement un client 2 mois auparavant afin qu’il puisse rechercher un nouvel établissement teneur de compte. Cependant, il n’existe aucune disposition légale protégeant la clientèle en cas de fermeture d’agence. Aussi, nous proposons :

 

  • Que toute fermeture d’agence soit précédée d’un préavis d’une durée légale de 2 mois, visant à informer la clientèle concernée,
  • De libérer les clients de toute obligation de domiciliation de salaire en lien avec un crédit immobilier en cours d'exécution, de sorte à permettre à l'emprunteur de maintenir un "compte sec" et son crédit immobilier dans son établissement actuel, et de choisir un autre établissement de son choix pour ses opérations courantes (actuellement une banque peut exiger la domiciliation des revenus de l'emprunteur sur une durée maximum de 10 ans)
  • Que la banque ne puisse pas percevoir de frais de transfert si le client souhaite transférer ses contrats d'épargne (PEL, CEL, PEA) vers un autre établissement. En outre, dans le cas où le client disposerait d'un produit non transférable (exemple : assurance-vie) dont les conditions imposent le maintien concomitant d'un compte à vue, de ne pas autoriser l'établissement à percevoir des frais de tenue de comptes sur le "compte sec" ainsi maintenu.

 

L’ensemble des dispositions qui précèdent, si elles étaient adoptées, serait de nature à rééquilibrer, de manière significative et appropriée, les relations banques/clients au bénéfice de consommateurs qui sont en attente d’une véritable qualité de service reposant sur un modèle économique bien moins contestable que celui qui prédomine actuellement dans le secteur bancaire.

 

Nous tenant à votre disposition pour tout échange approfondi sur ces propositions d’amendements, nous vous prions d’agréer, Mesdames et Messieurs les Députés, l’expression de notre sincère considération.

 

 

Martine SELLIER

Présidente

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2 août 2018 4 02 /08 /août /2018 17:34

DECLARATION D'INDECOSA CGT -

RECONNUE ASSOCIATION MAJEUR

DE LA DEFENSE DU CONSOMMATEUR

DECLARATION D'INDECOSA CGT - RECONNUE ASSOCIATION MAJEUR DE LA DEFENSE DU CONSOMMATEUR

Déclaration de l'association INDECOSA-CGT

 

 

INDECOSA-CGT

Reconnue comme une association majeure

Dans la défense des consommateurs

 

L’association INDECOSA-CGT est une organisation de la CGT, agréée association de défense

des consommateurs depuis plus de 40 ans.

Inscrit dans une double démarche :

La défense individuelle des consommateurs salariés, avec 240 points d’accueil, 40.000 contacts et plus de 9.000 dossiers traités pour l’année 2017.

 

La défense collective avec des actions dans les territoires sur l’ensemble des domaines de la consommation. En complémentarité avec les repères revendicatifs de la CGT, INDECOSA- CGT porte les revendications de la consommation : http://www.indecosa.cgt.fr/pages/fiches-revendicatives.

 

 

Aujourd’hui   l’association   INDECOSA-CGT   obtient   la   reconnaissance   spécifique   (plus généralement appelée « super agrément » (voir pièce jointe). Ce nouveau statut permet de rentrer au bureau du CNC (conseil national de la consommation)

 

 

Déjà en mars, la cour administrative d’appel de paris confirmait notre agrément de défense des usagers de la santé. Depuis nous attendons toujours notre adhésion à France ASSOS SANTE.

 

INDECOSA-CGT est engagée dans la campagne des élections d’administrateurs représentants les locataires   au   sein   des   conseils   d’administration   des   bailleurs   sociaux   qui   auront   lieu   en novembre/décembre2018 : http://www.indecosa.cgt.fr/pages/les-elections-des-representants-des-locataires-des-bailleurs sociaux-2018                                                                                                                                                             .

Avec un objectif de déposer plus de 120 listes, l’association INDECOSA-CGT revendique de participer à la CNC (commission nationale de concertation du logement.

 

INDECOSA-CGT prend toute sa place auprès des salariés consommateurs et dans toutes les instances de concertation pour défendre un consumérisme qui a des implications sur :

 

La formation des prix

Les salaires et conditions de travail

L’environnement et le développement durable

La sécurité notamment la sécurité alimentaire

 

L’accès pour tous aux droits fondamentaux (santé, logement, énergie, transport, éducation,

culture, loisirs… qui légitime l’existence et l’efficacité des services publics

 

Martine SELLIER Présidente

 

Montreuil le 27 juillet 2018.

 

ARRETE

 

 

DECLARATION D'INDECOSA CGT - RECONNUE ASSOCIATION MAJEUR DE LA DEFENSE DU CONSOMMATEUR
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21 juillet 2018 6 21 /07 /juillet /2018 17:28

FRAIS BANCAIRES ABUSIFS :

IL FAUT LEGIFERER POUR REDONNER

DU POUVOIR D'ACHAT !

FRAIS BANCAIRES ABUSIFS :  IL FAUT LEGIFERER POUR REDONNER DU POUVOIR D'ACHAT !

PETITION

L’INDECOSA-CGT

(Association pour l'information et la défense des consommateurs salariés)

 

Vous appelle à signer cette PETITION

 

Adressée à Bruno LE MAIRE,

Ministre de l’Économie et des Finances  

 

 

DES BENEFICES COLOSSAUX ET INJUSTIFIES

 

Selon une étude de l’Institut national de la consommation (INC) et de l’Union nationale des associations familiales (UNAF),  les frais pour incidents de paiement ont rapporté 6,5 milliards d'euros de revenus pour les banques et 4,9 milliards d'euros de bénéfice net en 2016 (soit 75% de marge bénéficiaire !). Ces incidents sont traités, sans intervention humaine, de manière automatique grâce à l’informatique …

 

UN PRELEVEMENT MOYEN DE 98 EUROS PAR FRANÇAIS ADULTE

 

La France compte un peu plus de 50 millions d’adultes sur une population totale de 64,7 millions d’habitants. Ces 4,9 milliards d’euros de bénéfice (exclusivement sur les frais d’incidents de paiement) représentent presque 100 euros par adulte (98 euros exactement).

 

DES FRAIS DE FONCTIONNEMENT EN DIMINUTION ET DES TARIFS EN AUGMENTATION

 

Ajoutons que les banques travaillent dans un contexte de baisse de leur frais de fonctionnement sans que les clients en tirent le moindre profit : les tarifs bancaires augmentent année après année – notamment les frais de tenue de compte qui se sont généralisés -  alors que tous les réseaux bancaires ferment ou vont fermer des agences par centaines !

 

UNE SOLUTION HYPOCRITE ET CONFORME AUX INTERETS DES BANQUES

 

Face à la polémique qui enfle sur les frais d’incidents de paiement, le Gouverneur de la Banque de France (ancien haut dirigeant de la BNP), après avoir consulté toutes les banques de la place,  vient de proposer de mettre en place un plafonnement des frais d’incidents de paiement qui profiterait à moins de 500 000 personnes (1% de la population adulte du pays) au nom de la lutte contre la pauvreté. Quelle hypocrisie !

 

FAIRE PREVALOIR L’INTERET DE LA POPULATION SUR L’INTERET DES BANQUES

 

Monsieur le ministre de l’Économie et des Finances, vous vous êtes engagé à mettre en place un plafonnement des frais d’incidents bancaires et vous avez déjà marqué votre intérêt pour le plafonnement purement symbolique préconisé par le Gouverneur de la Banque de France

 

Monsieur le ministre de l’Économie et des Finances, nous vous appelons à remplir votre rôle et  à faire prévaloir l’intérêt de la population sur des intérêts privés (qui vivent très bien  au demeurant : 23,5 milliards d’euros de bénéfices en 2016 pour tout le secteur bancaire, ce qui représente 470 euros par adulte vivant en France …)

 

Nous exigeons que vous mettiez en place, Monsieur  le ministre,  un plafonnement des frais d’incidents bancaires pour toute la population et non pour 1% de la population. Le système actuel et les bénéfices qu’il génère pour les banques est injustifiable et affecte gravement le pouvoir d’achat de l’ensemble de la population de manière totalement indue. C’est donc l’ensemble de la population qui doit profiter du plafonnement des frais d’incidents bancaires.

 

 

INDECOSA CGT    Contacter l'auteur de la pétition

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24 juin 2018 7 24 /06 /juin /2018 17:36
SOUTIEN AUX CHEMINOTS EN LUTTE


Communiqué de presse.

 

SOUTIEN AUX CHEMINOTS EN LUTTE

 

Les délégué(e)s d’INDECOSA-CGT réuni(e)s en assemblée générale nationale les 20 et 21 juin 2018 apportent, tout leur soutien aux cheminots en lutte, depuis plus de trente jours, pour la défense du service public.

 

Leurs actions pour le maintien et le développement d’un véritable service public des transports permettront un maillage sur l’ensemble du territoire afin d’éviter les déserts ruraux. Aujourd’hui le gouvernement balaye d’un revers de main les propositions émanant de l’intersyndicale qui permettraient une adaptation aux besoins des usagers.

 

Nous sommes face à des choix politiques qui conduisent à amplifier tous les problèmes connus en matière d’environnement et de climat. Choix qui vont exclure un peu plus les populations fragiles. Aussi, nous invitons les élus, les usagers, les citoyens à continuer la mobilisation pour s’opposer à cette politique de régression sociale et environnementale.

 

Les gouvernements successifs n’ont eu de cesse de répondre aux ordres de l’Europe, en particulier sur l’ouverture à la concurrence des services publics. Tout cela au détriment du bien commun que représentent les services publics.

 

Au-delà de la lutte des cheminots notre assemblée générale apporte son soutien à l’ensemble des secteurs en lutte et qui ne cesse de s’élargir : A l’image des actions dans la santé, les finances, dans l’énergie et le commerce et dans bien d’autres secteurs.

 

Les représentant(e)s des associations d’INDECOSA-CGT seront toujours dans les luttes aux cotés des salariés.

 

Oui ! un véritable service public de qualité avec des associations de consommateurs et d’usagers est possible.

 

Tout est un choix politique.

 

 

 

Courcelle, le 21 juin 2018

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13 juin 2018 3 13 /06 /juin /2018 15:30

COMMUNIQUE DE PRESSE

 INCLUSION BANCAIRE : 

A CHACUN SES RESPONSABILITES,

MONSIEUR LE GOUVERNEUR !

COMMUNIQUE DE PRESSE - INCLUSION BANCAIRE :  A CHACUN SES RESPONSABILITES, MONSIEUR LE GOUVERNEUR !
COMMUNIQUE DE PRESSE - INCLUSION BANCAIRE :  A CHACUN SES RESPONSABILITES, MONSIEUR LE GOUVERNEUR !
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25 avril 2018 3 25 /04 /avril /2018 09:27
NON A LA REFORME DU CALCUL DU TAUX DU LIVRET A

Communiqué de presse

 

Non à la réforme du calcul du taux du Livret A

 Pour la création d’un Haut conseil de l’épargne

ouvert aux représentants des consommateurs.

 

 

Le Livret A, détenu par 56 millions de personnes, a toujours garanti, depuis sa création en 1818, une rémunération au moins égale à l’inflation.

A la demande du lobby bancaire et de son soutien indéfectible, le Gouverneur de la Banque de France (ancien haut dirigeant de la BNP), le ministère des finances vient d’annoncer, jeudi 19 avril, que « le taux du Livret A n’aura plus vocation à couvrir celui de l’inflation ». (NB : Fin 2017, l’encours du Livret A s’élevait à 271,7 milliards d’euros. En ajoutant les 104,3 milliards logés sur le LDDS, on arrive à un total de 376 milliards d’euros).

Le ministre Bruno LE MAIRE ose affirmer qu’il entend protéger l’épargne populaire et que le taux ne pourra pas descendre à l’avenir en dessous de 0,5%. Un taux aussi bas n’a jamais été servi aux épargnants depuis la création du livret A, il y a 200 ans !

Après avoir obtenu la banalisation du Livret A puis la remise en cause de la centralisation complète des fonds auprès de la Caisse des dépôts en charge du financement du logement social, les banques entendent aller plus loin : spolier les épargnants avec l’appui de la Banque de France et des pouvoirs publics.

L’objectif de cette réforme est clair : rendre l’épargne populaire fort peu attractive afin de la réorienter peu à peu vers l’épargne à risque sur laquelle les banques prélèvent de juteuses commissions et obtenir finalement une complète banalisation du financement du logement social.

L’INDECOSA CGT appelle l’ensemble du mouvement consumériste et du mouvement syndical ainsi que toutes les associations luttant contre l’exclusion et pour le logement social à se rassembler pour :

  • Dénoncer cette manœuvre qui est le fruit de la connivence qui rassemble Bercy, la Banque de France et le lobby bancaire ; connivence qui se manifeste continuellement quelque soient les alternances politiques,
  • Revendiquer la mise en place rapide d’un Haut Conseil de l’épargne rassemblant toutes les parties prenantes, y compris les associations de consommateurs représentatives, afin que toutes les questions (réglementation, rémunération , fiscalité …) touchant à l’épargne des Français (pas seulement l’épargne réglementée mais aussi, par exemple, l’assurance-vie, dont l’encours se monte à 1 676 milliards d’euros fin 2017) puissent être débattues de manière transparente et contradictoire, dans le seul souci de l’intérêt général et avant toute prise de décision des pouvoirs publics.

 

 

                                          Montreuil, le 24 avril 2018.

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12 avril 2018 4 12 /04 /avril /2018 10:36
COMMUNIQUE DE PRESSE  INDECOSA CGT  DU 5 avril 2018  EN SOUTIEN AUX CHEMINOTS

COMMUNIQUE DE PRESSE 

INDECOSA CGT 

DU 5 avril 2018 

EN SOUTIEN AUX CHEMINOTS

En tant qu’association d’usagers, nous ne nous laisserons pas prendre aux sirènes de la propagande gouvernementale qui voudrait nous monter contre les salariés de l’entreprise SNCF désignés comme « des privilégiés ».

 

Ce discours relève en réalité de la supercherie, car l’attaque frontale engagée par le président des riches et son gouvernement contre les cheminots et leur statut est la première phase d’une offensive générale contre les acquis sociaux, à commencer par les services publics, dont celui du transport.

 

Une défaite infligée aux cheminots, aujourd’hui fer de lance de la résistance, serait la porte ouverte aux projets destructeurs d’un gouvernement entièrement acquis à la cause des nantis.

 

En s’attaquant à eux, Macron veut donner une leçon à l’ensemble des salariés et faire passer ensuite, dans la logique de la casse du droit du travail, la suppression de 120 000 postes de fonctionnaires, pour s’attaquer de nouveau au système des retraites …

 

Voilà l’enjeu éminemment politique de la bataille du rail.

 

Le scénario parfaitement orchestré qui a consisté à balancer d’abord le rapport SPINETTA, présenté comme le début de l’apocalypse, suivi ensuite de déclarations apaisantes et de pseudo engagements du gouvernement pour préserver les petites lignes, ne pas augmenter les prix, préserver le statut pour ceux qui en bénéficient déjà … n’aura pas suffi à rassurer ni les premiers intéressés, ni à convaincre l’opinion publique, en dépit de prétendus sondages « favorables ».

 

S’agissant de ce fameux statut qui concerne 148 000 salariés, comment peut-on croire qu’en le supprimant et en instaurant la concurrence entre plusieurs transporteurs ferroviaires, on ferait arriver les trains à l’heure, on ferait baisser le prix des billets, on diminuerait la dette, bref on réglerait tous les problèmes de la SNCF au bénéfice des clients et usagers ?

 

Or, la fin du statut permettrait d’économiser au mieux 100 à 150 millions d’euros, alors que la dette imposée par l’Etat à l’entreprise représente 46 milliards d’euros.

 

Cette dette, il faut le souligner, provient essentiellement des investissements réalisés dans les lignes à grande vitesse et autre TGV au détriment du réseau secondaire.

 

Par ailleurs, les comptes annuels de la SNCF font apparaître pour l’année 2017 un bénéfice de 1,2 milliard d’euros, ce qui n’est pas si mal pour une entreprise à l’agonie.

 

Le projet de « réforme » du rail, actuellement sur la table a été préparé de longue date par les gouvernements précédents. La SNCF a été éclatée en une multitude de filiales (il y en aurait plus de mille), en n’embauchant que sous droit privé (115 000 salariés hors statut), en faisant pression sur les salaires et les conditions de travail (cf. la lutte des Chibanis marocains), en recourant aux contrats précaires (CDD, intérimaires, sous traitance). Le processus de privatisation est déjà bien avancé qui s’est en outre accompagné de la séparation de l’entreprise en trois entités : SNCF (Holding), SNCF Réseau (Infrastructures), SNCF Mobilités (transport voyageurs et marchandises). La stratégie déployée consiste déjà à mettre en concurrence la maison-mère avec ses propres filiales, ce qui aboutit, par exemple à fragiliser, pour des raisons de rentabilisation, le réseau ferré et abaisser les normes de sécurité (cf. l’accident de Brétigny).

 

Le cœur de la réforme Macronnienne pour la SNCF consiste à lui faire changer de statut, d’EPIC à SA (société anonyme) à capitaux publics (dans un premier temps) ; rien n’empêcherait ensuite d’ouvrir le capital au privé, comme ça a été le cas pour France Telecom (Orange), La Poste, EDF-GDF, Aéroports de Paris ... L’objectif est de couper le cordon ombilical entre l’entreprise et l’Etat pour éviter d’avoir en particulier à garantir les emprunts et assumer la dette et accessoirement lever la question de la distorsion de concurrence.

 

L’ouverture à la concurrence qui en découlerait remettrait totalement en cause le service public du transport ferré, déjà bien malmené par la concurrence parfaitement déloyale celle-là, du transport routier, de marchandises (les poids lourds ne contribuent pas à l’entretien du réseau routier) et de voyageurs avec les cars « Macron ».

 

Les vieilles recettes libérales ont déjà été expérimentées : à l’exemple de celle du Royaume-Uni dans les années 1990 qui s’est révélée désastreuse pour la sécurité des lignes (incidents et accidents se sont succédé), avec une hausse des prix vertigineuse (+ 117 % en moyenne), des abonnements 10 fois plus élevés que dans le reste de l’Europe … au point que même le gouvernement conservateur de Theresa May ne repousse pas l’idée d’une renationalisation du réseau ferré.

 

Ce que les usagers-citoyens veulent, INDECOSA-CGT en est convaincue, c’est la garantie de pouvoir circuler sur tout le territoire à des conditions tarifaires justes et transparentes, dans les meilleures conditions de sécurité, de régularité et de confort.

 

Avec les cheminots à qui nous apportons tout notre soutien, nous fendons l’idée que la réforme Macron qui repose sur l'ouverture à la concurrence, la casse sociale avec la disparition du statut et la transformation de l'entreprise publique en une société par actions doit être retie.

 

 

Paris le 5 avril 2018

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13 mars 2018 2 13 /03 /mars /2018 18:40
FIN DE LA TRÊVE HIVERNALE,  REFUSONS LES EXPULSIONS

COMMUNIQUE DE PRESSE

 

FIN DE LA TRÊVE HIVERNALE,

REFUSONS LES EXPULSIONS

 

 

Avec la fin de la trêve hivernale le 1er avril 2018, des milliers de familles et de personnes isolées se retrouveront expulsés de leur logement, sans solution de relogement.

 

 

Toujours plus d’expulsions :

En 2016, 128 146 jugements d’expulsion ont été rendus, 15 222 familles ont été jetées à la rue avec le concours de la force publique. Triste record, qui confirme la tendance de long terme, avec une augmentation de 140 % en 15 ans.

Ces chiffres montrent aussi l’échec des politiques de prévention des expulsions, qui n’ont pas réussi à enrayer cette tendance.

Cette situation est également la conséquence des politiques de bas revenus et de précarisation des actifs et des retraités, menées par les entreprises et le gouvernement, avec une pauvreté qui explose même pour ceux qui ont un emploi.

 

LE DROIT AU LOGEMENT DOIT ÊTRE AU CENTRE DES POLITIQUES PUBLIQUES

 

Nous constatons chaque année que, faute de volonté politique, la crise du logement s’aggrave et le nombre de mal-logés et de sans-logis augmente. Les freins et les obstacles à l’application de la loi se multiplient : stigmatisation des ménages prioritaires, offre de logement social insuffisante et inadaptée...

Des personnes reconnues prioritaires du Droit au logement opposable (Dalo), continuent, chaque année, à être expulsées par dizaines, malgré la circulaire gouvernementale d’octobre 2012.

Attaques contre le logement social :

Après avoir réalisé plus de 3 milliards d’économie en baissant les APL, en piochant dans la caisse des HLM, le gouvernement veut contraindre les bailleurs sociaux à vendre 1 % de leur parc par an. En faisant main basse sur une partie de leurs recettes le gouvernement menace le bon entretien de leur patrimoine, la réhabilitation thermique, la production de nouveaux logements sociaux ainsi que les missions sociales des HLM.

Le dangereux projet de loi logement ELAN (évolution du logement et aménagement numérique) :

Son objectif principal est de mettre à mal le modèle social français en contraignant les bailleurs à se regrouper et en accélérant la vente du patrimoine locatif social.

C’est également la généralisation du surloyer et la remise en cause du maintien dans les lieux. Pour INDECOSA-CGT, ce choix politique est inacceptable d'autant que la fusion ou l'absorption des organismes de logement social éloigne les bailleurs sociaux des collectivités de tutelle et des besoins des habitants.

 

LES EXPULSIONS NE SONT PAS UNE FATALITÉ

 

INDECOSA-CGT revendique :

•  un moratoire sur les expulsions locatives

•  pas d’expulsion locative sans relogement

•  une charge de logement ne dépassant pas 20 % des revenus des ménages

•  le maintien des aides au logement en situation d’impayé

•  le rétablissement et la revalorisation des aides au logement (APL, AL)

•  la réorientation de l’aide à la personne vers l’aide à la pierre permettant une baisse du niveau des loyers

• la production massive de logements sociaux à loyer accessible et bénéficiant d’un financement conséquent de l’Etat

•  un service public du logement.

Montreuil, le 13 mars 2018

LE TRACT

FIN DE LA TRÊVE HIVERNALE,  REFUSONS LES EXPULSIONS
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Published by indecosa-cgt-17 - dans LOGEMENT COMMUNIQUE DE PRESSE D'INDECOSA NATIONAL TRACT