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LES CAS GAGNES

PAR NOS ANTENNES

DANS LA RUBRIQUE
"DOSSIERS GAGNES"


LE COUP DE GUEULE DU CONSOMMATEUR

Vous désirez  exprimer votre colère aprés une arnaque ou un litige qui pourrait intéresser l'ensemble des consommateurs

Envoyer votre message sur la messagerie : indecosacgt17@gmail.com, nous le mettrons dans notre rubrique "le coup de gueule du consommateur"

19 mai 2020 2 19 /05 /mai /2020 16:20

FICHE CONSEIL

DECONFINEMENT :

PENSION ALIMENTAIRE :

LA NOUVELLE FORMULE ATTENDRA !

 

 

19 mai 2020 N°43

FICHE CONSEIL  DECONFINEMENT :  PENSION ALIMENTAIRE :  LA NOUVELLE FORMULE ATTENDRA !

Durant la crise sanitaire, l’obtention et le versement des pensions alimentaires a constitué pour certaines mères célibataires une difficulté supplémentaire.

 

En effet, il semble que le nombre d’impayés a augmenté dans cette période. Face à cette situation alarmante le gouvernement s’est voulu « rassurant » en indiquant que l’Agence de recouvrement des impayés de pensions alimentaires (Aripa) peut toujours être saisie par l'intermédiaire des caisses d’allocations familiales ou de la Caisse de mutualité sociale agricole. L’Aripa peut le cas échéant verser une allocation de substitution à la pension alimentaire à tout parent isolé et se charger du recouvrement de l’impayé.

 

Si cette procédure alternative a le mérite d’exister, elle n’en demeure pas moins nettement insuffisante. Cette allocation de soutien familial représente un montant maximal de 115 €. La plupart du temps le compte n’y est pas pour les mères célibataires ayant une pension alimentaire supérieure à cette somme, ce qui constitue alors une baisse conséquente de leur pouvoir d’achat.

 

Les espoirs d’une amélioration suscités par la sortie du confinement viennent d’être à nouveau

  • douchés ». En effet, le nouveau service qui devait être opérationnel le 1er juin prochain est reporté. C’est par un amendement suggéré par le gouvernement que l’assemblée nationale a retardé son démarrage au plus tard le 1er janvier 2021.

 

Ce nouveau service devait s’assurer du bon versement des pensions alimentaires. En France on estime qu’un million de familles dont une majorité de femme qui la perçoive. 30 % d’entre elles sont victimes d’impayés et d’après les informations recueillies les procédures de recouvrement ne concerneraient que 10 à 20 % des impayés.

 

Avec ce nouveau système, le versement des pensions va transiter par les CAF et les MSA qui procéderont au prélèvement du débiteur et le reverseront aux parents bénéficiaires.

 

L’idée est de détecter plus rapidement un impayé et d’engager immédiatement une procédure de recouvrement.

 

Le nouveau service devait s’appliquer en 2 temps :

 

  • À partir du 1er juin, pour les familles nouvellement séparées et les situations les plus critiques

 

  • À partir du 1er juin pour les parents séparés.

 

Devant ce retard le ministère invoque une charge de travail très importante des CAF durant la crise sanitaire avec une attention particulière aux personnes les plus en difficulté.

 

Selon les chiffres en notre procession, il semblerait que 350 personnes ont déjà été recrutées pour assurer ce nouveau « Service des pensions alimentaires ». Le ministère annonce une centaine d’autres pour la fin de l’année.

 

 

Arnaud FAUCON

 

secrétaire national

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23 février 2020 7 23 /02 /février /2020 09:35

PARTAGER SES BIENS APRES UNE SEPARATION

SERA MOINS COUTEUX

PARTAGER SES BIENS APRES UNE SEPARATION  SERA MOINS COUTEUX

Publié le 20 février 2020 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)

 

Le droit de partage des biens après un divorce ou une séparation est actuellement fixé à 2,5 %. Il sera progressivement diminué pour atteindre 1,1 % d'ici 2022. C'est ce que la loi de finances pour 2020 a prévu.

Les couples mariés ou les partenaires qui se séparent doivent partager leurs biens meubles ou immobiliers qu'ils ont acquis ensemble ou qu'ils détiennent en indivision. Ils doivent alors payer un droit de partage (ou droit d'enregistrement). Depuis 2011, le taux de ce droit est de 2,5 %.

A partir du 1er janvier 2021, ce taux sera ramené à 1,80 % puis à 1,10 % à partir du 1er janvier 2022. Il sera alors au même niveau que celui auquel il était avant son augmentation en 2011.

  À noter : Cette baisse ne concerne que les « intérêts patrimoniaux consécutifs à un changement de régime matrimonial, une séparation de corps, un divorce ou une rupture d'un pacte civil de solidarité ». Il ne modifie pas le taux applicable en cas de partage d'une succession.

Textes de référence

Article 108 de la loi n° 2019-1479 du 28 décembre 2019 de finances pour 2020

Et aussi

Comment s’effectue le partage des biens après divorce ?

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28 septembre 2019 6 28 /09 /septembre /2019 13:20

PENSIONS ALIMENTAIRES IMPAYÉES : L'AGENCE DE RECOUVREMENT (ARIPA) PEUT VOUS AIDER

PENSIONS ALIMENTAIRES IMPAYEES : L'AGENCE DE RECOUVREMENT (ARIPA) PEUT VOUS AIDER

Publié le 23 septembre 2019 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)

 

Vous bénéficiez d'une pension alimentaire, suite à une séparation ou à un divorce, mais vous rencontrez des difficultés pour qu'elle soit payée. Alors qu'un « service public des pensions alimentaires » devrait se mettre en place (avec la Caf et la MSA) en juin 2020, savez-vous qu'il existe déjà une Agence de recouvrement des impayés de pensions alimentaires (Aripa) qui peut vous aider à récupérer jusqu'à 2 ans d'impayés ?

L'Aripa simplifie les démarches de recouvrement des impayés de pensions alimentaires .

Pour bénéficier de cette aide, deux conditions doivent être réunies :

  • vous devez être le parent d'un enfant de moins de 20 ans pour lequel une pension alimentaire a été fixée ;
  • cette pension est impayée depuis au moins un mois.

Par ce biais, vous n'avez aucun recours préalable à effectuer auprès d'un huissier de justice.

Ainsi, muni(e) d'un jugement, d'un titre exécutoire de la Caf ou de la MSA, d'une convention homologuée par le juge aux affaires familiales, d'une convention de divorce par consentement mutuel ou d'un acte notarié constatant l'accord des parents, deux solutions peuvent vous être proposées pour récupérer une pension alimentaire impayée :

  • soit l'allocation de soutien familial (ASF) si vous élevez seul(e) votre ou vos enfant(s) ;
  • soit l'aide au recouvrement des pensions alimentaires (Arpa) si vous revivez en couple.

Dans les deux cas, vous pouvez télécharger le formulaire nécessaire, joindre les pièces justificatives demandées et envoyer le tout à votre Caf ou votre MSA.

  À savoir :

L'Agence est joignable par téléphone au 0821 22 22 22 (0,06 € + prix d'un appel local) de 9h à 16h30.

Et aussi

Pension alimentaire impayée : recouvrement par la Caf ou la MSA

Pension alimentaire impayée : recouvrement par le Trésor public

Pension alimentaire impayée : procédure de "paiement direct"

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6 mars 2019 3 06 /03 /mars /2019 05:11

COMMENT FAIRE UNE DONATION ?

 

par Bercy Infos, le 19/10/2018 – Impôts et fiscalitéPatrimoine et succession

https://www.economie.gouv.fr/files/styles/articles_vous_orienter/public/persagees550.jpg?itok=UM9-LMwi

Vous souhaitez donner de l’argent ou des biens à vos enfants ou à un proche ? Avez-vous pensé à la donation ? Comment ça marche ? Combien ça coûte ? Les réponses à vos questions.

 

Qu’est-ce qu’une donation ?

Selon le code civil, une donation est un acte par lequel une personne, le donateur, transfère de son vivant la propriété d’un bien à la personne de son choix, le donataire.

Une donation doit porter sur des biens acquis par le donateur au moment de la donation. Les donations peuvent porter sur des biens mobiliers (meubles, véhicules, tableaux, etc.) ou immobiliers (maisons, appartements, terrains, etc.).

Lire aussi : Testament, héritage, donation, indivision... Tout savoir sur le sujet succession

 

Qui peut faire une donation et la recevoir ?

La donation est possible à condition que les donateurs et donataires respectent certaines conditions :

  • Pour le donateur, être sain d’esprit, avoir 16 ans minimum et posséder la capacité juridique à disposer de ses biens.
  • Pour le bénéficiaire, accepter la donation. L'acceptation est expresse et non tacite.

La donation est limitée dans le cas où le donateur disposerait d’héritiers réservataires (descendants ou conjoint). Dans ce cas, le donateur ne sera libre que de faire donation de la quotité disponible. Si vous réalisez une donation au-delà de votre quotité disponible, vos héritiers seront en mesure de la remettre en cause.

Dans le cas où le donateur n’a aucun héritier, il pourra faire donation de l’ensemble de ses biens aux bénéficiaires de son souhait.

Lire aussi : Succession : l'indivision, c'est quoi ?

 

Comment faire une donation ?

La donation peut être formalisée par une simple déclaration effectuée de manière informelle ou par acte notarié en fonction des biens concernés. Toutes les donations ne donnent pas lieu au paiement de droits de donation.

Lire aussi : Succession : à quels frais de notaire vous attendre ?

 

Donation entre époux, donation aux enfants... : quel est le coût d’une donation selon le lien de parenté ?

La fiscalité de la donation est proche de celle qui s’applique aux successions. Le particulier qui bénéficie d’une donation doit s’acquitter de droits de donation sur les biens reçus.

Les droits de donation s'effectuent après déduction éventuelle d'un abattement sur la valeur des biens reçus qui dépend du lien de parenté ou de la qualité du bénéficiaire de la donation.

Après application de cet éventuel abattement, le surplus est imposé selon un barème de taxation. Enfin, des réductions de droits de succession sont possibles dans certains cas.

 

Les abattements applicables à la donation

Lien de parenté

Abattement

en ligne directe (enfants vivants ou représentés ou ascendants)

100 000 € *

au profit d'un petit enfant

  31 865 € *

au profit d'un arrière petit-enfant

    5 310 € *

au profit d'une personne handicapée

159 325 € **

au profit d'un conjoint ou partenaire de PACS

  80 724 €

au profit d'un frère ou sœur

  15 932 €

au profit d'un neveu ou nièce

    7 967 € *

  * cumul éventuel avec le don familial de sommes d'argent exonéré.
** cumul éventuel avec tous les autres abattements.

Lire aussi : Testament : quelles sont les règles à respecter ?

 

Le barème de taxation des donations

Si le montant de la donation dépasse les abattements évoqués ci-dessus, le surplus est taxé. Le niveau de taxation dépend du lien entre donateur et donataire (celui qui reçoit la donation).

Donation en ligne directe

Une donation en ligne directe est une donation faite aux parents, grands parents, enfants, petits-enfants ou arrière-petits-enfants...

 

Surplus net taxable

Taux

N'excédant pas 8 072 €

  5 %

Compris entre 8 072 et 12 109 €

10 %

Compris  entre 12 109 et 15 932 €

15 %

Compris  entre 15 932 et 552 324 €

20 %

Compris  entre 552 324 et 902 838 €

30 %

Compris  entre 902 838 et 1 805 677 €

40 %

Au-delà de 1 805 677 €

45 %

 

Donation entre époux et partenaires de PACS

Surplus taxable

Taux

N'excédant pas 8 072 €

  5 %

Compris entre 8 072 et 15 932 €

10 %

Compris entre 15 932 et 31 865 €

15 %

Compris entre 31 865 et 552 324 €

20 %

Compris entre 552 324 et 902 838 €

30 %

Compris entre 902 838 et 1 805 677 €

40 %

Au-delà de 1 805 677 €

45 %

 

En ligne collatérale et entre non-parents

Surplus taxable

Taux

Entre frères et sœurs n'excédant pas 24 430 €

35 %

Entre frères et sœurs supérieur à 24 430 €

45 %

Entre parents jusqu'au 4° degré inclus

55 %

Entre parents au-delà du 4° degré et non parents

60 %

 

Les cas qui donnent droit à des réductions de droits sur donation

Après application de l’abattement, vous avez des droits à payer ? Vous pouvez peut-être bénéficier d'une ou plusieurs de ces différentes réductions. Elles sont, en effet, cumulables. En revanche, ces réductions ne peuvent être utilisées qu'une seule fois par période de 15 ans.

  • réductions pour charges de famille (pour les donations effectuées avant le 1er janvier 2017)
  • réductions en faveur des mutilés de guerre (réduction de 305 € sur les droits à payer)
  • réductions spécifiques aux donations d'entreprise (réduction de 50% des droits de mutation sous certaines conditions)

En savoir plus sur les réductions des droits

 

Certains dons sont exonérés

Il existe cependant des exonérations liées à la nature des biens donnés (argent, biens immobiliers) ou à la qualité du bénéficiaire (dons familiaux). C'est le cas de certains dons familiaux de sommes d'argent, des dons consentis aux victimes d'actes de terrorisme ou à certains de leurs proches, des dons aux forces de l'ordre blessées en opérations ou dans le cadre de leur mission, des dons d’un certain type de biens (œuvres d’art, immeubles classés, logements anciens, etc.)…

En savoir plus sur les dons exonérés

Lire aussi : Droits de succession : que devrez-vous payer sur votre part ?

 

Comment payer les droits de donations ?

Le paiement de l'impôt est, en principe, effectué par le bénéficiaire (ou donataire) en une seule fois au moment du dépôt de la déclaration. Les services des impôts acceptent cependant que les droits soient acquittés par le donateur, sans que cela soit considéré comme un complément de donation.

Sous conditions, les droits peuvent être acquittés par dation : paiement par remise d’œuvres d'art, d'objets de collection, d'immeubles ou de titres.

Le paiement des droits doit être immédiat.

Lire aussi : Comptes inactifs : comment se faire restituer les fonds

 

Don manuel : comment ça marche ?

Le don manuel consiste en la remise d’un objet, d’une somme d’argent, d’un chèque, etc. Il est nécessaire d’informer l'administration de l'existence d'un don manuel même s'il ne donne pas lieu au paiement de droits.

Deux formulaires sont à disposition sur le site impots.gouv.fr pour déclarer un don manuel :

Le formulaire n ° 2735 : « Déclaration de dons manuels et de sommes d'argent »

Il doit être déposé, en double exemplaire par le donataire, dans le mois suivant la révélation du don à l'administration, auprès du service chargé de l'enregistrement de son domicile.

 

La date d’enregistrement de la déclaration permettra notamment de calculer le délai de 15 ans pour le bénéfice des abattements.


Le formulaire n° 2734 : « Révélation de don manuel d’une valeur supérieure à  15 000 € »

Lorsque le don manuel est supérieur à 15 000 €, le donataire peut opter pour le paiement des droits dans le mois suivant la date du décès du donateur.

 

Le bénéficiaire de la donation doit déposer le formulaire spécifique n° 2734 en double exemplaire, dans le mois de la date du décès du donateur, auprès du service en charge de l'enregistrement de son domicile.

Lire aussi : Estimez la valeur de votre bien immobilier avec Patrim

 

Les donations par acte notarié

Certaines donations, comme les dons manuels et les dons familiaux de sommes d'argent, peuvent être formalisées par une simple déclaration (voir infra formulaire n°2735). Pour d’autres, le recours à un notaire est obligatoire.

La loi prévoit qu'un notaire doit intervenir dans les cas suivants :

  • donation d’immeubles et de droits immobiliers : terrains, bâtiments, etc.
  • donation entre époux : il s’agit de la « donation au dernier vivant », qui permet d'augmenter la part d'héritage du conjoint
  • donation-partage qui permet d’anticiper une succession en organisant la transmission partielle ou totale de son patrimoine
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Published by indecosa-cgt-17 - dans DROIT FAMILLE INFORMATIONS CONSOMMATEUR JUSTICE SUCCESSION
21 novembre 2018 3 21 /11 /novembre /2018 13:52

TESTAMENT, HÉRITAGE,

DONATION, INDIVISION...

TOUT SAVOIR

SUR LE SUJET SUCCESSION

TESTAMENT, HÉRITAGE, DONATION, INDIVISION...  TOUT SAVOIR SUR LE SUJET SUCCESSION

19/10/2018

https://www.economie.gouv.fr/files/styles/articles_vous_orienter/public/successions_image.jpg?itok=Q1huuHeF Comment désigner votre successeur ? Comment faire une donation ? Quels droits de succession devez-vous payer ? Devez-vous recourir à un notaire ? Tout savoir sur le sujet.

 

Testament : comment désigner son successeur ?

Le testament permet d’organiser le partage de ses biens de son vivant et de formuler ses dernières volontés. En quoi consiste-t-il ? Qui peut rédiger un testament ? La présence d'un notaire est-elle obligatoire ? Découvrez les réponses à toutes vos questions.

Testament : quelles sont les règles à respecter ?

Lire aussi : Estimez la valeur de votre bien immobilier avec Patrim

 

Comment se déroule une succession : le cas de l'indivision ?

Vous héritez d’une succession mais vous n’en êtes pas l’unique bénéficiaire ? Vous êtes en situation d’indivision avec les autres héritiers. Quels sont vos droits ? Comment se prennent les décisions ? Toutes les réponses ici.

Succession : l'indivision, c'est quoi ?

 

Comment faire une donation ?

Vous souhaitez donner de l’argent ou des biens à vos enfants ou à un proche ? Avez-vous penser à la donation ? Comment ça marche ? Combien ça coûte ? Les réponses à vos questions.

Comment faire une donation ?

Lire aussi : Comptes inactifs : comment se faire restituer les fonds

 

Quels droits de succession payer sur votre part ?

Lors d'une succession, vous vous interrogez sur les frais à acquitter ? Comment les calculer pour savoir combien il va vous rester une fois les droits acquittés ? On vous explique tout.

Droits de succession : que devrez-vous payer sur votre part ?

 

Le recours à un notaire est-il obligatoire ? Quels frais de notaire payer ?

Après le décès d’un proche, les héritiers doivent s’occuper du règlement de la succession. Quel est le rôle du notaire ? À quels frais s’attendre ? L’intervention du notaire est-elle obligatoire ?

Succession : à quels frais de notaire vous attendre ?

Lire aussi : Ce qu'il faut retenir sur l'assurance vie

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Published by indecosa-cgt-17 - dans INFORMATIONS CONSOMMATEUR DROIT FAMILLE JUSTICE SUCCESSION
13 juin 2018 3 13 /06 /juin /2018 14:38

SUCCESSION :

A QUELS FRAIS DE NOTAIRE

VOUS ATTENDRE ?

08/06/2018

Après le décès d’un proche, les héritiers doivent s’occuper du règlement de la succession. Quel est le rôle du notaire ? À quels frais s’attendre ? L’intervention du notaire est-elle obligatoire ?

https://www.economie.gouv.fr/files/styles/articles_vous_orienter/public/Notaire_droit_juridique.jpg?itok=puMVkOxf

Règlement de la succession : avec ou sans notaire ?

L’intervention d’un notaire est incontournable pour régler une succession dans les cas suivants :

  • le patrimoine du défunt comporte un bien immobilier ;
  • le montant de la succession est égal ou supérieur à 5 000€ ;
  • il existe un testament ;
  • en présence d’une donation consentie du défunt de son vivant (par exemple une donation entre époux).

Dans tous les autres cas, le recours à un notaire n'est pas obligatoire.

Lire aussi : Succession, l’indivision c’est quoi ?

Quel est le rôle du notaire dans l’ouverture de la succession ?

Une fois désigné par les proches du défunt, le notaire de la succession réalise un certain nombre de missions. Il doit notamment :

  • identifier précisément tous les héritiers du défunt ;
  • interroger le fichier central des dernières volontés (FCDDV) pour vérifier si un testament a été rédigé par le défunt ;
  • vérifier s’il y a une donation au dernier vivant effectué au profit du conjoint survivant ;
  • lister les donations effectuées de son vivant par le défunt ;
  • établir les actes permettant aux héritiers de justifier de leurs droits sur l’héritage : acte de notoriété listant les personnes appelées à recueillir la succession ainsi que leurs droits respectifs, attestation de propriété immobilière constatant la transmission des biens du défunt à ses héritiers, etc…
  • dresser le bilan complet du patrimoine du défunt (évaluation des actifs et des dettes éventuelles de la succession) ;
  • rédiger la déclaration de succession ;
  • calculer le montant des droits de succession et procède à leur paiement au Trésor public dans les 6 mois consécutifs au décès ;
  • effectuer le partage de la succession.

Lire aussi : Héritage les règles d’imposition et modes de succession possibles

Les frais de notaire dans une succession : quels tarifs ?

Les frais de notaire correspondent à l’ensemble des sommes versées au notaire au titre des prestations qu’il réalise.

Ils comprennent : 

  • des tarifs réglementés. Ils s'appliquent à la rémunération du notaire ou émoluments. Ils varient en fonction du type d'actes effectués par le notaire.
  • des tarifs non réglementés variable en fonctions des prestations.
  • Les tarifs non réglementés
  • les débours correspondent aux sommes avancées par le notaire pour le compte de son client : rémunération d’intervenants, coût des différents documents... Ces sommes vous seront refacturées.
  • les droits et taxes correspondent aux sommes reversées à l’État et aux collectivités territoriales comme les droits d’enregistrement.

La réforme de 2016 fixe le nouveau barème des actes notariés. Pour certains actes, le tarif est fixe (acte notarié, inventaire). Pour d'autres, les émoluments sont proportionnels. Dans ce cas le calcul du coût de l'acte notarié s'effectue en pourcentage de la valeur du bien ou sur l'actif successoral brut quand l'acte porte sur l'ensemble de la succession (déclaration de la succession, partage de la succession).

 

Barème des émoluments (succession à compter de mai 2016)

Acte de notoriété

 

57,69€ (69,23€ TTC)

Inventaire

 

76,92€ (92,31€ TTC)

Certificat de propriété

< 1 524€

> 1 524€

15,60€

0,50% de la valeur du bien

Attestation de propriété

De 0 à 6 500€

De 6 500 à 17 000€

De 17 000 à 30 000€

> 30 000€

2% de la valeur du bien

1,10% de la valeur du bien

0,75% de la valeur du bien

0,55% de l'actif brut

Déclaration de succession

De 0 à 6 500€

De 6 500 à 17 000€

De 17 000 à 30 000€

> 30 000€

1,60% de l'actif brut

0,88 de l'actif brut

0,60% de l'actif brut

0,44% de l'actif brut

Partage de la succession

De 0 à 6 500€

De 6 500 à 17 000€

De 17 000 à 30 000€

> 30 000€

5% de l'actif brut

2,0625% de l'actif brut

1,375% de l'actif brut

1,03125% de l'actif brut

Délivrance de legs avec décharge, quittance ou acceptation

De 0 à 6 500€

De 6 500 à 17 000€

De 17 000 à 30 000€

> 30 000€

1,972% de la valeur du bien

1,085% de la valeur du bien

0,740% de la valeur du bien

0,542% de la valeur du bien

Délivrance de legs sans décharge, quittance ou acceptation

De 0 à 6 500€

De 6 500 à 17 000€

De 17 000 à 30 000€

> 30 000€

0,986% de la valeur du bien

0,542% de la valeur du bien

0,370% de la valeur du bien

0,271% de la valeur du bien

* Les prestations réalisées avant le 1er mai 2016 restent soumises à l'ancien tarif.

Lire aussi : Droits de succession : que devez-vous payer sur votre part ?

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Published by indecosa-cgt-17 - dans INFORMATIONS CONSOMMATEUR SUCCESSION DROIT FAMILLE
23 mars 2018 5 23 /03 /mars /2018 18:06

CE QUI VA CHANGER EN AVRIL 2018

Publié le 21 mars 2018 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)

CE QUI VA CHANGER EN AVRIL 2018

Allocations pour les familles, chèque énergie, carnet de santé, relations avec les banques : retrouvez dans ce dossier une sélection des nouveautés prévues en avril 2018.

Allocations pour les familles

Les conditions de ressources et les montants de l'allocation de base à taux plein de la prestation d'accueil du jeune enfant (Paje) et du complément familial sont alignés pour les enfants nés ou adoptés à compter du 1er avril 2018.

Santé, famille, salariés, retraités : quoi de neuf en 2018 avec le budget de la Sécurité sociale ?

 

Chèque énergie

Si le chèque énergie remplace, depuis le 1er janvier 2018, les tarifs sociaux de gaz et d'électricité, c'est en avril 2018 que les foyers bénéficiaires pourront l'obtenir.

Ménages aux revenus modestes : le chèque énergie bientôt dans vos boîtes aux lettres

 

Nouveau carnet de santé

Enrichissement des messages de prévention, introduction de nouvelles courbes pour le suivi de la croissance des enfants, obligations vaccinales... Le nouveau modèle de carnet de santé entre en vigueur à partir du 1er avril 2018.

Le nouveau carnet de santé de l'enfant, c'est pour bientôt

 

Banques, assurances... : vers des relations clients davantage dématérialisées

Supports dématérialisés, envois recommandés électroniques, signature électronique... C'est à compter du 1er avril 2018 que les clients notamment des banques et des assurances verront la mise en place effective de l'ordonnance sur la dématérialisation des relations contractuelles dans le secteur financier publiée au Journal officiel du 5 octobre 2017.

Banques, assurances... : vers des relations clients davantage dématérialisées

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Published by indecosa-cgt-17 - dans INFORMATIONS CONSOMMATEUR ENERGIE SANTE BANQUE DROIT FAMILLE
16 février 2018 5 16 /02 /février /2018 17:49

TESTAMENT FAIT A L'ETRANGER :

PEUT-ON DESHERITER SES ENFANTS ?

Publié le 14 février 2018 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)

TESTAMENT FAIT A L'ETRANGER :  PEUT-ON DESHERITER SES ENFANTS ?

La Cour de cassation a jugé le 27 septembre 2017 qu'une loi étrangère qui ignore la réserve héréditaire peut s'appliquer à la succession d'un Français. C'est-à-dire qu'un parent ayant sa résidence habituelle dans un État dont la loi ne prévoit pas de réserve héréditaire peut déshériter ses enfants.

Un Français, installé aux États-Unis, avait, par testament fait en Californie, légué tous ses biens à sa dernière épouse. Ce faisant, il déshéritait totalement ses deux enfants français nés de ses précédents mariages.

En prévoyant au profit des enfants une réserve héréditaire , la loi française ne permet pas à un parent de les déshériter totalement. Mais la loi applicable à la succession du défunt était la loi californienne, du fait que celui-ci était installé en Californie depuis de très nombreuses années et qu'il y avait sa résidence habituelle au moment de son décès. Or la loi californienne ne connaît pas le principe de la réserve héréditaire.

Les deux enfants français du défunt ont tenté de faire valoir leurs droits sur la succession de leur père devant les juridictions françaises. Ils demandaient d'écarter l'application de la loi californienne qui ne respecte pas le principe de la réserve héréditaire et permet à un parent de déshériter complètement ses enfants. En vain.

Pour la Cour de cassation en effet, une loi étrangère qui ignore la réserve héréditaire n'est pas en soi contraire à l'ordre public international français et ne peut être écartée « que si son application, conduit à une situation incompatible avec les principes essentiels du droit français en plaçant les héritiers évincés dans une situation de précarité économique ou de besoin ».

Ainsi le défunt, avait donc bien le droit de déshériter ses enfants.

 

Textes de référence

Cour de cassation, Chambre civile 1, 27 septembre 2017, 16-17198, Publié au bulletin

Et aussi

Peut-on déshériter ses enfants au profit de ses petits-enfants ?

Pour en savoir plus

Règlement européen n°650/2012 du 4 juillet 2012 

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11 novembre 2017 6 11 /11 /novembre /2017 18:19

ÉVALUEZ VOS DROITS A DES PRESTATIONS SOCIALES EN QUELQUES CLICS

14/03/2017

ÉVALUEZ VOS DROITS A DES PRESTATIONS SOCIALES EN QUELQUES CLICS

Évaluez vos droits à plus d’une vingtaine de prestations sociales en quelques minutes. Le site mes-aides.gouv.fr compare votre situation personnelle aux critères des principales aides, comme le RSA, la CMU-C, l'APA ou les allocations familiales... En proposant en ligne un résumé clair et synthétique, le site propose d'informer les usagers et de faciliter leurs démarches. Retour sur ce simulateur.

 

Évaluez vos droits à des prestations sociales

Allocations familiales, revenu de solidarité active (RSA), prime d'activité, aide pour l’acquisition d’une assurance complémentaire santé (ACS), allocation logement, allocation de solidarité aux personnes âgées, bourses ... Il est parfois difficile de savoir à quelles aides on est éligible et nombreux sont les ayants droit qui s'ignorent.

Le site mes-aides.gouv.fr

 

Connaître ses revenus

Pour bénéficier pleinement du simulateur, établissez à l'avance les revenus dont vous disposez depuis mars 2016 et accompagnez-vous de votre avis d'impôt sur les revenus 2015.

Lire aussi : Compte personnel retraite : calculez vos droits et votre date de départ en ligne | Services à la personne : généralisation du crédit d’impôt | Personnes âgées : quelles réductions d'impôt en établissement d'hébergement ?

 

Un site pour aider aux démarches

Faute d'informations ou en raison d'une complexité des démarches, nombre de prestations sociales sont peu sollicitées par les ayants droit. L'allocation de solidarité pour les personnes âgées (Aspa, ex-minimum vieillesse) par exemple est l'une des prestations les moins demandées. Moins de la moitié (de 30 % à 43 % selon la Drees) des personnes qui seraient éligibles à l'aide pour une complémentaire santé (ACS) la demandent. 

Grâce aux informations du site, vous savez à quelles aides vous avez droit ainsi que leurs montants et conditions d'attribution. Vous pouvez ensuite engager les démarches auprès des organismes concernés.

Lire aussi : Estimez votre prime d'activité | Restauration scolaire : quelles aides pouvez-vous obtenir ?

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Published by indecosa-cgt-17 - dans INFORMATIONS CONSOMMATEUR DROIT FAMILLE
14 juillet 2017 5 14 /07 /juillet /2017 06:56
PENSIONS ALIMENTAIRES IMPAYEES :

 

L'AGENCE DE RECOUVREMENT (ARIPA)

 

PEUT VOUS AIDER

Suite d'une séparation, vous bénéficiez d'une pension alimentaire. Que faire si vous rencontrez des difficultés pour qu'elle soit payée ? Depuis le 1er janvier 2017, l'Agence de recouvrement des impayés de pensions alimentaires (Aripa) simplifie les démarches de recouvrement des impayés de pensions alimentaires fixées pour des enfants de moins de 20 ans dès lors que cette pension est impayée depuis au moins un mois et y compris si le parent créancier est à nouveau en couple.

Pour en savoir plus, le site internet de l’Aripa (https://www.pension-alimentaire.caf.fr) propose :

  • un outil d'estimation du montant minimal de la pension alimentaire dans le cadre d'un accord amiable ;
  • une possibilité de jouer le rôle d'intermédiaire financier (sur décision du juge) dans les situations de violences ou de menaces afin de limiter les contacts entre les parents ;
  • des informations pour engager des démarches de recouvrement des impayés de pensions alimentaires et bénéficier de l'aide au recouvrement des impayés, l'Agence aidant les créanciers de pensions alimentaires à récupérer jusqu'à 24 mois d'impayés ;
  • des contenus détaillés sur les droits et démarches en cas de séparation, notamment sur les dispositifs de soutien à la parentalité (services de médiation familiale, espaces de rencontre, réseau d'écoute, d'appui et d'accompagnement des parents...).

L'Agence est également accessible par téléphone au 0821 22 22 22 (0,06 € + prix d'un appel local) de 9h à 16h30.

                A noter

Le créancier peut demander à l'Agence de lancer une procédure de paiement direct à la première échéance non réglée dans les temps, cette procédure permettant d'obtenir le paiement directement auprès d'un tiers (employeur, organisme bancaire...), ce qui peut impliquer une saisie sur salaire ou sur compte bancaire.

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