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URNES : QUELLES RÈGLES D'INHUMATION ?
Publié le 23 janvier 2020 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)
Alors que le code général des collectivités territoriales (CGCT) fixe les critères d'inhumation des cercueils, quels sont les critères d'inhumation des urnes contenant les cendres des défunts ? C'est la question posée par un sénateur au ministère.
Dans sa réponse publiée le 9 janvier 2020, le ministère de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales précise que, pour l'inhumation des urnes, l'article L2223-2 du CGCT prévoit que les sites cinéraires disposent d'un colombarium ou d'espaces spécifiques.
Par ailleurs, indique le ministère, il est possible d'inhumer les urnes dans le vide sanitaire d'un caveau contenant des cercueils (entre la surface du sol et le sommet du dernier cercueil inhumé) mais aussi dans l'espace global du caveau.
Enfin, les urnes peuvent être inhumées en pleine terre ou dans un caveau spécifique (appelé cavurne) dont les dimensions peuvent être adaptées pour entreposer une ou plusieurs urnes, le code ne prévoyant pas de dimensions réglementaires dans ces cas-là.
Textes de référence
Réponse ministérielle publiée le 09/01/2020 - Réglementation relative à l'inhumation d'urnes
Code général des collectivités territoriales - Article L2223-1 et suivants
Et aussi
Obsèques et sépultures : ce qu’il faut savoir
NOTAIRES, AVOCATS, HUISSIERS DE JUSTICE :
LES COORDONNÉES UTILES
SUR SERVICE-PUBLIC.FR
Publié le 19 septembre 2019 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)
Vente immobilière, contrat de mariage, succession, divorce, rédaction d'un procès-verbal, notification d'une rupture de Pacs... Vous cherchez un notaire, un avocat ou encore un huissier ? Retrouvez sur l'annuaire de Service-public.fr toutes les coordonnées utiles des chambres départementales des notaires, des barreaux d'avocats ou encore des chambres départementales des huissiers de justice.
L'annuaire vous propose un accès complet sur tout le territoire à la liste :
Rappel :
L'exercice de toutes ces professions est encadrée par la loi.
Et aussi
COMMENT FAIRE UNE DONATION ?
par Bercy Infos, le 19/10/2018 – Impôts et fiscalitéPatrimoine et succession
Vous souhaitez donner de l’argent ou des biens à vos enfants ou à un proche ? Avez-vous pensé à la donation ? Comment ça marche ? Combien ça coûte ? Les réponses à vos questions.
Qu’est-ce qu’une donation ?
Selon le code civil, une donation est un acte par lequel une personne, le donateur, transfère de son vivant la propriété d’un bien à la personne de son choix, le donataire.
Une donation doit porter sur des biens acquis par le donateur au moment de la donation. Les donations peuvent porter sur des biens mobiliers (meubles, véhicules, tableaux, etc.) ou immobiliers (maisons, appartements, terrains, etc.).
Lire aussi : Testament, héritage, donation, indivision... Tout savoir sur le sujet succession
Qui peut faire une donation et la recevoir ?
La donation est possible à condition que les donateurs et donataires respectent certaines conditions :
La donation est limitée dans le cas où le donateur disposerait d’héritiers réservataires (descendants ou conjoint). Dans ce cas, le donateur ne sera libre que de faire donation de la quotité disponible. Si vous réalisez une donation au-delà de votre quotité disponible, vos héritiers seront en mesure de la remettre en cause.
Dans le cas où le donateur n’a aucun héritier, il pourra faire donation de l’ensemble de ses biens aux bénéficiaires de son souhait.
Lire aussi : Succession : l'indivision, c'est quoi ?
Comment faire une donation ?
La donation peut être formalisée par une simple déclaration effectuée de manière informelle ou par acte notarié en fonction des biens concernés. Toutes les donations ne donnent pas lieu au paiement de droits de donation.
Lire aussi : Succession : à quels frais de notaire vous attendre ?
Donation entre époux, donation aux enfants... : quel est le coût d’une donation selon le lien de parenté ?
La fiscalité de la donation est proche de celle qui s’applique aux successions. Le particulier qui bénéficie d’une donation doit s’acquitter de droits de donation sur les biens reçus.
Les droits de donation s'effectuent après déduction éventuelle d'un abattement sur la valeur des biens reçus qui dépend du lien de parenté ou de la qualité du bénéficiaire de la donation.
Après application de cet éventuel abattement, le surplus est imposé selon un barème de taxation. Enfin, des réductions de droits de succession sont possibles dans certains cas.
Les abattements applicables à la donation
Lien de parenté |
Abattement |
en ligne directe (enfants vivants ou représentés ou ascendants) |
100 000 € * |
au profit d'un petit enfant |
31 865 € * |
au profit d'un arrière petit-enfant |
5 310 € * |
au profit d'une personne handicapée |
159 325 € ** |
au profit d'un conjoint ou partenaire de PACS |
80 724 € |
au profit d'un frère ou sœur |
15 932 € |
au profit d'un neveu ou nièce |
7 967 € * |
* cumul éventuel avec le don familial de sommes d'argent exonéré.
** cumul éventuel avec tous les autres abattements.
Lire aussi : Testament : quelles sont les règles à respecter ?
Le barème de taxation des donations
Si le montant de la donation dépasse les abattements évoqués ci-dessus, le surplus est taxé. Le niveau de taxation dépend du lien entre donateur et donataire (celui qui reçoit la donation).
Donation en ligne directe
Une donation en ligne directe est une donation faite aux parents, grands parents, enfants, petits-enfants ou arrière-petits-enfants...
Surplus net taxable |
Taux |
N'excédant pas 8 072 € |
5 % |
Compris entre 8 072 et 12 109 € |
10 % |
Compris entre 12 109 et 15 932 € |
15 % |
Compris entre 15 932 et 552 324 € |
20 % |
Compris entre 552 324 et 902 838 € |
30 % |
Compris entre 902 838 et 1 805 677 € |
40 % |
Au-delà de 1 805 677 € |
45 % |
Donation entre époux et partenaires de PACS
Surplus taxable |
Taux |
N'excédant pas 8 072 € |
5 % |
Compris entre 8 072 et 15 932 € |
10 % |
Compris entre 15 932 et 31 865 € |
15 % |
Compris entre 31 865 et 552 324 € |
20 % |
Compris entre 552 324 et 902 838 € |
30 % |
Compris entre 902 838 et 1 805 677 € |
40 % |
Au-delà de 1 805 677 € |
45 % |
En ligne collatérale et entre non-parents
Surplus taxable |
Taux |
Entre frères et sœurs n'excédant pas 24 430 € |
35 % |
Entre frères et sœurs supérieur à 24 430 € |
45 % |
Entre parents jusqu'au 4° degré inclus |
55 % |
Entre parents au-delà du 4° degré et non parents |
60 % |
Les cas qui donnent droit à des réductions de droits sur donation
Après application de l’abattement, vous avez des droits à payer ? Vous pouvez peut-être bénéficier d'une ou plusieurs de ces différentes réductions. Elles sont, en effet, cumulables. En revanche, ces réductions ne peuvent être utilisées qu'une seule fois par période de 15 ans.
En savoir plus sur les réductions des droits
Certains dons sont exonérés
Il existe cependant des exonérations liées à la nature des biens donnés (argent, biens immobiliers) ou à la qualité du bénéficiaire (dons familiaux). C'est le cas de certains dons familiaux de sommes d'argent, des dons consentis aux victimes d'actes de terrorisme ou à certains de leurs proches, des dons aux forces de l'ordre blessées en opérations ou dans le cadre de leur mission, des dons d’un certain type de biens (œuvres d’art, immeubles classés, logements anciens, etc.)…
En savoir plus sur les dons exonérés
Lire aussi : Droits de succession : que devrez-vous payer sur votre part ?
Comment payer les droits de donations ?
Le paiement de l'impôt est, en principe, effectué par le bénéficiaire (ou donataire) en une seule fois au moment du dépôt de la déclaration. Les services des impôts acceptent cependant que les droits soient acquittés par le donateur, sans que cela soit considéré comme un complément de donation.
Sous conditions, les droits peuvent être acquittés par dation : paiement par remise d’œuvres d'art, d'objets de collection, d'immeubles ou de titres.
Le paiement des droits doit être immédiat.
Lire aussi : Comptes inactifs : comment se faire restituer les fonds
Don manuel : comment ça marche ?
Le don manuel consiste en la remise d’un objet, d’une somme d’argent, d’un chèque, etc. Il est nécessaire d’informer l'administration de l'existence d'un don manuel même s'il ne donne pas lieu au paiement de droits.
Deux formulaires sont à disposition sur le site impots.gouv.fr pour déclarer un don manuel :
Le formulaire n ° 2735 : « Déclaration de dons manuels et de sommes d'argent »
Il doit être déposé, en double exemplaire par le donataire, dans le mois suivant la révélation du don à l'administration, auprès du service chargé de l'enregistrement de son domicile.
La date d’enregistrement de la déclaration permettra notamment de calculer le délai de 15 ans pour le bénéfice des abattements.
Le formulaire n° 2734 : « Révélation de don manuel d’une valeur supérieure à 15 000 € »
Lorsque le don manuel est supérieur à 15 000 €, le donataire peut opter pour le paiement des droits dans le mois suivant la date du décès du donateur.
Le bénéficiaire de la donation doit déposer le formulaire spécifique n° 2734 en double exemplaire, dans le mois de la date du décès du donateur, auprès du service en charge de l'enregistrement de son domicile.
Lire aussi : Estimez la valeur de votre bien immobilier avec Patrim
Les donations par acte notarié
Certaines donations, comme les dons manuels et les dons familiaux de sommes d'argent, peuvent être formalisées par une simple déclaration (voir infra formulaire n°2735). Pour d’autres, le recours à un notaire est obligatoire.
La loi prévoit qu'un notaire doit intervenir dans les cas suivants :
QUELS FRAIS DE NOTAIRE
A PAYER LORS DE L’ACHAT
D’UN BIEN IMMOBILIER ?
par Bercy Infos, le 06/02/2019 – Patrimoine et succession
Lors de tout achat d’un bien immobilier, il est obligatoire de s’acquitter de frais de notaires - ou frais d'acquisition, qui recouvrent à la fois la rétribution du notaire lui-même (les émoluments) mais aussi des taxes collectées par le notaire pour le compte de l’État. On vous explique tout.
Lors de l’achat d’un bien immobilier, l’acheteur doit s’acquitter de frais d’acquisition versés au notaire. Mais ces frais sont de plusieurs ordres.
Frais de notaire : la taxe de publicité foncière (TPF)
La taxe de publicité foncière (TPF) est prélevée au profit des départements, des communes et de l’État (frais d'assiette et de recouvrement). Son montant varie selon le département et surtout selon l’ancienneté du bien acheté :
Détail de la Taxe de publicité foncière (TPF)
|
Taux normal |
Taux réduit |
|
Commune |
1,20 % |
||
Département |
minimum |
1,20 % |
0,70 % |
maximum |
4,50 % |
||
État* |
minimum |
0,03 % |
0,01 % |
maximum |
0,11 % |
||
Taux global maximal |
5,81 % |
0,71 % |
* La part de la Taxe de publicité foncière (TPF) qui revient à l'État - les frais d'assiette et recouvrement - sont un pourcentage de la part départemental :
Lire aussi : Domiciliation des revenus et prêt immobilier : doit-on verser son salaire dans la banque qui accorde le prêt ?
Frais de notaire : les frais et débours
Les frais et débours peuvent être assimilés à des frais de dossier. Ils sont relatifs aux sommes que le notaire doit payer pour élaborer le dossier d’achat du bien immobilier.
Il s’agit par exemple des sommes nécessaires à la consultation du cadastre, aux frais relatifs au service de publicité foncière, ou concernant les documents d'urbanisme, etc.
Lire aussi : Achat immobilier : pouvez-vous changer d’assurance emprunteur ?
Frais de notaire : la rémunération du notaire (les émoluments)
Il s’agit de la rémunération due au titre du service notarial. Cette rémunération est réglementée par l’État au titre de la fonction d’intérêt public assurée par les notaires. Cet encadrement permet d’assurer la transparence et la prévisibilité des frais pour les particuliers, notamment lors de l’achat d’un bien immobilier.
Mode de calcul des émoluments des notaires
Tranches |
Taux applicable |
De 0 à 6 500 € |
3,945 % |
De 6 500 € à 17 000 € |
1,627 % |
De 17 000 € à 60 000 € |
1,085 % |
Plus de 60 000 € |
0,814 % |
Rémunération du notaire : une remise possible
Le notaire peut décider d'appliquer une remise sur ses émoluments. Cette remise sur la rémunération du notaire est de 10 % maximum applicable à la part d’émolument calculée sur les tranches d’assiettes supérieures ou égales à 150 000 €.
Dans certain cas (bureaux, logements sociaux, pacte Dutreil...), la remise peut être porté à 40 % de la part d’émolument calculée sur les tranches d’assiettes supérieures ou égales à 10 millions d'euros.
Lire aussi : Crédit immobilier : quelles informations le prêteur a obligation à fournir à l'emprunteur ?
Simuler vos frais de notaire lors d'un achat immobilier
L’agence nationale pour l’information sur le logement (ANIL) propose un simulateur de frais de notaire :
Accédez au simulateur des frais de notaire lors d'un achat immobilier
Lire aussi : Succession : à quels frais de notaire vous attendre ?
En savoir plus
Frais de notaires lors d'un achat immobilier
TESTAMENT QUELLES SONT
LES RÈGLES A RESPECTER ?
le 19/10/2018 –
En quoi consiste un testament ? Qui peut rédiger un testament ? La présence d'un notaire est-elle obligatoire ? Découvrez les réponses à toutes vos questions.
Le testament, qu'est-ce que c'est ?
Le testament est un document écrit dans lequel une personne peut désigner les bénéficiaires de ses biens et leur répartition.
Lire aussi : Testament, héritage, donation, indivision... Tout savoir sur le sujet succession
Qui peut rédiger un testament ?
Le testament est un document individuel qui ne peut être rédigé que sous les conditions suivantes :
Lire aussi : Comment faire une donation ?
Le testament doit-il être rédigé devant un notaire ?
Le testament peut être rédigé par une personne seule (testateur) sans faire appel à un notaire. Il s’agira alors d’un testament olographe. S’il est réalisé par un notaire devant deux témoins ou un deuxième notaire, il s’agira d’un testament authentique. Il existe un dernier cas, le testament mystique, remis dans une enveloppe fermée à un notaire en présence de témoins ou de deux notaires et qui a pour particularité d’être tenu secret jusqu’au décès de la personne l’ayant rédigé.
Lire aussi : Succession : l'indivision, c'est quoi ?
Devez-vous faire enregistrer votre testament par un notaire ?
Non, vous n'avez aucune obligation de faire enregistrer votre testament. Vous pouvez néanmoins décider de le faire.
Testament enregistré par un notaire
Si vous souhaitez passer par un notaire, vous pouvez lui confier votre testament et il s'assurera de sa conservation ou le fera enregistrer au fichier central des dispositions de dernières volontés (FCDDV).
Testament enregistré par vos soins
Vous pouvez faire vous-même enregistrer votre testament auprès du fichier central des dispositions de dernières volontés (FCDDV), afin de lui donner une date certaine. Vous devrez alors payer un droit fixe de 125 €.
Testament non enregistré
Votre testament est valable même s’il n’est pas enregistré. Mais dans ce cas, il faut que vous ayez informé vos proches de son existence et le lieu où il se trouve.
Comment savoir si un testament existe ?
Vous avez perdu un proche ? Souhaitez savoir si un testament existe ? Vous disposez de l'acte de décès du défunt ? Pour 18 €, vous pouvez interroger le fichier central des dispositions de dernières volontés (FCDDV).
Interroger le fichier central des dispositions de dernières volontés (FCDDV)
Lire aussi : Succession : l'indivision, c'est quoi ?
Quelles sont les obligations à respecter dans un testament ?
Si vous disposez d’héritiers réservataires (descendants ou conjoint), vous devez respecter la part de réserve héréditaire au moment de la rédaction de votre testament. (La réserve héréditaire constitue la fraction de la succession dont le défunt ne peut priver certains héritiers, dits héritiers réservataires.)
Vous pourrez donc léguer à d’autres personnes ou entités la part restante, appelée quotité disponible.
Il est également possible de léguer une partie de ses biens à des associations lorsque celles-ci sont habilitées.
La succession en l’absence de testament
Lorsque le défunt n’a pas rédigé de testament, c’est la loi qui désigne les héritiers des droits de succession. Il s’agit alors d’une dévolution légale. Les héritiers sont désignés dans l’ordre suivant et en fonction de leur degré de parenté avec le défunt :
Les enfants et leurs descendants (aucune distinction ne doit être faite entre les enfants, que leurs parents soient mariés ou non).
Les parents, les frères et sœurs et les descendants de ces derniers.
Les ascendants autres que les parents.
Les collatéraux autres que les frères et sœurs et les descendants de ces derniers.
Lire aussi : Droits de succession : que devrez-vous payer sur votre part ? | Succession : à quels frais de notaire vous attendre ?
SUCCESSION : L'INDIVISION, C'EST QUOI ?
Vous héritez d’une succession mais vous n’en êtes pas l’unique bénéficiaire ? Vous êtes en situation d’indivision avec les autres héritiers. Quels sont vos droits ? Comment se prennent les décisions ? Toutes les réponses ici.
L’indivision, qu’est-ce que c’est ?
Après un décès, le patrimoine du défunt est en indivision, s’il y a plusieurs héritiers. Cela signifie que les biens de la succession appartiennent indistinctement à tous les héritiers sans que leurs parts respectives soient matériellement individualisées. Chaque indivisaire ou cohéritier se voit alors attribuer une part sous forme de quote-part.
L’indivision n’est qu’une étape transitoire dans le règlement de la succession. Elle s’achève avec le partage du patrimoine.
Lire aussi : Testament, héritage, donation, indivision... Tout savoir sur le sujet succession
Dans quelles conditions pouvez-vous utiliser les biens indivis ?
L’utilisation des biens indivis est soumise aux conditions suivantes :
Lire aussi : Testament : quelles sont les règles à respecter ?
Comment se prennent les décisions pour gérer les biens indivis ?
Il existe plusieurs niveaux d’accord entre les cohéritiers indivisaires. Les règles de majorité diffèrent selon la nature des actes engagés sur le patrimoine du défunt.
Le régime légal de l’indivision
Les actes conservatoires
Vous pouvez prendre seul les décisions nécessaires à la conservation du bien, sans devoir en référer aux autres. Cette règle s’applique par exemple aux travaux de réfection de toiture ou de remplacement d’une chaudière défectueuse.
Les actes de gestion
Ils nécessitent un accord à la majorité des 2/3. Il s’agit notamment des actes de gestion courante (actes d’administration, conclusion ou renouvellement des baux d’habitation…) et de la vente des meubles indivis pour régler les dettes et les charges de l’indivision.
Attention
La majorité des 2/3 ne signifie pas la majorité des 2/3 des héritiers existants, mais des droits indivis ou parts d’indivision.
Exemple : Soit quatre héritiers. L’un détient 50% des droits à lui seul tandis que les trois autres se partagent l’autre moitié à parts égales, soit 16,6% de droits chacun. Celui qui détient 50% devra simplement obtenir l’accord d’un autre héritier pour obtenir la majorité des 2/3 et totaliser ainsi 66,6% des voix.
Les actes de disposition
L’unanimité des indivisaires est requise car ce sont les actes qui impactent le plus fortement le patrimoine du défunt comme la vente de biens immobiliers ou la donation à un tiers.
Le régime conventionnel de l’indivision
Vous pouvez aussi décider d’établir une convention d’indivision afin d’aménager au mieux les droits de chacun et faciliter la gestion des biens.
Dans ce cas, un accord unanime est requis pour fixer les règles de fonctionnement de l’indivision. La convention doit notamment lister les biens de l’indivision concernés et préciser les droits respectifs de chaque indivisaire comme la désignation et la détermination des pouvoirs du gérant. Elle peut être conclue pour une durée de 5 ans renouvelables ou pour une durée indéterminée.
Attention
La convention d’indivision doit être établie par écrit sous peine de nullité. Le recours à un notaire est obligatoire en cas de présence de biens immobiliers.
Lire aussi : Comment faire une donation ?
Comment sortir de l’indivision ?
Vous pouvez sortir de l’indivision à tout moment, à moins qu’un jugement ou convention entre les indivisaires ne s’y oppose. Plusieurs options s’offrent à vous :
Attention
Les autres héritiers souhaitant rester en indivision peuvent effectuer une requête de sursis au partage en s’adressant au Tribunal de grande instance (TGI).
Lire aussi : Droits de succession : que devrez-vous payer sur votre part ? | Succession : à quels frais de notaire vous attendre ?
TESTAMENT, HÉRITAGE,
DONATION, INDIVISION...
TOUT SAVOIR
SUR LE SUJET SUCCESSION
19/10/2018
Comment désigner votre successeur ? Comment faire une donation ? Quels droits de succession devez-vous payer ? Devez-vous recourir à un notaire ? Tout savoir sur le sujet.
Testament : comment désigner son successeur ?
Le testament permet d’organiser le partage de ses biens de son vivant et de formuler ses dernières volontés. En quoi consiste-t-il ? Qui peut rédiger un testament ? La présence d'un notaire est-elle obligatoire ? Découvrez les réponses à toutes vos questions.
Testament : quelles sont les règles à respecter ?
Lire aussi : Estimez la valeur de votre bien immobilier avec Patrim
Comment se déroule une succession : le cas de l'indivision ?
Vous héritez d’une succession mais vous n’en êtes pas l’unique bénéficiaire ? Vous êtes en situation d’indivision avec les autres héritiers. Quels sont vos droits ? Comment se prennent les décisions ? Toutes les réponses ici.
Succession : l'indivision, c'est quoi ?
Comment faire une donation ?
Vous souhaitez donner de l’argent ou des biens à vos enfants ou à un proche ? Avez-vous penser à la donation ? Comment ça marche ? Combien ça coûte ? Les réponses à vos questions.
Lire aussi : Comptes inactifs : comment se faire restituer les fonds
Quels droits de succession payer sur votre part ?
Lors d'une succession, vous vous interrogez sur les frais à acquitter ? Comment les calculer pour savoir combien il va vous rester une fois les droits acquittés ? On vous explique tout.
Droits de succession : que devrez-vous payer sur votre part ?
Le recours à un notaire est-il obligatoire ? Quels frais de notaire payer ?
Après le décès d’un proche, les héritiers doivent s’occuper du règlement de la succession. Quel est le rôle du notaire ? À quels frais s’attendre ? L’intervention du notaire est-elle obligatoire ?
Succession : à quels frais de notaire vous attendre ?
Lire aussi : Ce qu'il faut retenir sur l'assurance vie
SUCCESSION :
A QUELS FRAIS DE NOTAIRE
VOUS ATTENDRE ?
08/06/2018
Après le décès d’un proche, les héritiers doivent s’occuper du règlement de la succession. Quel est le rôle du notaire ? À quels frais s’attendre ? L’intervention du notaire est-elle obligatoire ?
Règlement de la succession : avec ou sans notaire ?
L’intervention d’un notaire est incontournable pour régler une succession dans les cas suivants :
Dans tous les autres cas, le recours à un notaire n'est pas obligatoire.
Lire aussi : Succession, l’indivision c’est quoi ?
Quel est le rôle du notaire dans l’ouverture de la succession ?
Une fois désigné par les proches du défunt, le notaire de la succession réalise un certain nombre de missions. Il doit notamment :
Lire aussi : Héritage les règles d’imposition et modes de succession possibles
Les frais de notaire dans une succession : quels tarifs ?
Les frais de notaire correspondent à l’ensemble des sommes versées au notaire au titre des prestations qu’il réalise.
Ils comprennent :
La réforme de 2016 fixe le nouveau barème des actes notariés. Pour certains actes, le tarif est fixe (acte notarié, inventaire). Pour d'autres, les émoluments sont proportionnels. Dans ce cas le calcul du coût de l'acte notarié s'effectue en pourcentage de la valeur du bien ou sur l'actif successoral brut quand l'acte porte sur l'ensemble de la succession (déclaration de la succession, partage de la succession).
Barème des émoluments (succession à compter de mai 2016) | ||
Acte de notoriété |
| 57,69€ (69,23€ TTC) |
Inventaire |
| 76,92€ (92,31€ TTC) |
Certificat de propriété | < 1 524€ > 1 524€ | 15,60€ 0,50% de la valeur du bien |
Attestation de propriété | De 0 à 6 500€ De 6 500 à 17 000€ De 17 000 à 30 000€ > 30 000€ | 2% de la valeur du bien 1,10% de la valeur du bien 0,75% de la valeur du bien 0,55% de l'actif brut |
Déclaration de succession | De 0 à 6 500€ De 6 500 à 17 000€ De 17 000 à 30 000€ > 30 000€ | 1,60% de l'actif brut 0,88 de l'actif brut 0,60% de l'actif brut 0,44% de l'actif brut |
Partage de la succession | De 0 à 6 500€ De 6 500 à 17 000€ De 17 000 à 30 000€ > 30 000€ | 5% de l'actif brut 2,0625% de l'actif brut 1,375% de l'actif brut 1,03125% de l'actif brut |
Délivrance de legs avec décharge, quittance ou acceptation | De 0 à 6 500€ De 6 500 à 17 000€ De 17 000 à 30 000€ > 30 000€ | 1,972% de la valeur du bien 1,085% de la valeur du bien 0,740% de la valeur du bien 0,542% de la valeur du bien |
Délivrance de legs sans décharge, quittance ou acceptation | De 0 à 6 500€ De 6 500 à 17 000€ De 17 000 à 30 000€ > 30 000€ | 0,986% de la valeur du bien 0,542% de la valeur du bien 0,370% de la valeur du bien 0,271% de la valeur du bien |
* Les prestations réalisées avant le 1er mai 2016 restent soumises à l'ancien tarif.
Lire aussi : Droits de succession : que devez-vous payer sur votre part ?