Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

COMPTEUR

Recherche

N'OUBLIEZ PAS D'ALLER CONSULTER

LES CAS GAGNES

PAR NOS ANTENNES

DANS LA RUBRIQUE
"DOSSIERS GAGNES"


LE COUP DE GUEULE DU CONSOMMATEUR

Vous désirez  exprimer votre colère aprés une arnaque ou un litige qui pourrait intéresser l'ensemble des consommateurs

Envoyer votre message sur la messagerie : indecosacgt17@gmail.com, nous le mettrons dans notre rubrique "le coup de gueule du consommateur"

26 mai 2020 2 26 /05 /mai /2020 16:58

FICHE CONSEIL

CAMPING-CARS ET DECONFINEMENT :

 

BIEN FAIRE LA DISTINCTION ENTRE CE QUI EST AUTORISE ET CE QUI NE L’EST PAS !

 

26 MAI 2020 N°47

FICHE CONSEIL  CAMPING-CARS ET DECONFINEMENT :

Comme nous le rappelions dans la première partie de la fiche info N°16 les adeptes du camping-car sont autorisés depuis le 11 mai dernier à utiliser leur véhicule dans le respect des règles de la levée du confinement : pas plus de 100 km du domicile et pas de rassemblement de plus de 10 personnes. Pour ce qui est du stationnement il faut savoir que les campings restent fermés. En effet un décret daté du 20 mai publié le 21 mai au journal officiel interdit aux terrains de campings et de caravanage de recevoir du public, à l’exception des résidents qui y vivent de manière récurrente. Cela permet notamment à des propriétaires de mobile-home, s’ils résident à moins de 100 km, de regagner leur pied-à-terre.

 

Les campings peuvent aussi accueillir, à titre exceptionnel, des personnes mises en quatorzaine en raison du Covid-19. On s’attend à de nouvelles dispositions prochainement afin d’éclaircir la situation.

 

Pour les aires de service aménagées pour les camping-cars, elles sont considérées depuis le début comme des parkings. Elles n’ont jamais cessé d’être ouvertes sauf si le propriétaire ou l’exploitant en a décidé autrement.

 

L’un des principaux exploitants (Aires Services) informe que ses 800 aires de l’hexagone sont ouvertes avec le respect des distanciations sociales.

 

En revanche le camping dit « sauvage » est interdit partout dans le pays, quel que soit le mode d’hébergement. Cependant un arrêt pour stationner une nuit est toléré. La seule condition, et c’est bien normal, ne pas sortir du mobilier de jardin, faire un calage et encore moins dresser un fil à linge.

 

Afin d’éviter des situations ingérables, beaucoup de municipalités, notamment celles de bord de mer, ont publiés des arrêtés qui réglementent le stationnement des camping-cars.

 

 

 

 

 

 

 

Arnaud FAUCON

 

secrétaire national

Partager cet article
Repost0
Published by indecosa-cgt-17 - dans INFORMATIONS CONSOMMATEUR CONSOM'INFOS SANTE TRANSPORT TOURISME
20 mai 2020 3 20 /05 /mai /2020 16:25

FICHE CONSEIL COMPLÉMENT A LA FICHE N°10

DECONFINEMENT :

CRISE SANITAIRE – ANNULATION DES VOLS

AVOIR OU PAS AVOIR ?

 

20 mai 2020 N°44

FICHE CONSEIL COMPLÉMENT A LA FICHE N°10  DECONFINEMENT :  CRISE SANITAIRE – ANNULATION DES VOLS  AVOIR OU PAS AVOIR ?

Vous aviez réservé un vol compris dans un forfait touristique.

 

(Qui combine 2 prestations au moins, comme le vol + l’hôtel). Alors, la règle du remboursement a effectivement subi des dérogations. Le gouvernement français a pris une ordonnance revenant sur les dispositions de notre code du tourisme qui prévoit le droit, pour le consommateur, d’exiger le remboursement pur et simple. Il est ainsi accordé aux professionnels du tourisme qui ont annulé des séjours depuis le 1er mars, le droit de proposer des avoirs d’une durée de 18 mois sans que le consommateur puisse s’y opposer. Ce sont eux qui choisissent. Il est vrai que pour les voyages à forfait, le consommateur peut espérer compter sur l’organisme qui garantit les professionnels…. Le consommateur qui ne veut pas d’un autre voyage, préférant être remboursé, devra attendre pour revoir son argent.

 

Vous aviez réservé un vol sec ?

 

Le remboursement reste la règle. Et pourtant de nombreuses compagnies européennes refusent toujours …en toute illégalité. La Commission Européenne n’a pas prononcé de mesures dérogatoires à la réglementation européenne en vigueur et elle ne le fera pas, malgré les pressions. Car pour les vols secs, il n’existe pas de caisse de garantie. C’est toute la difficulté. Le consommateur serait laissé à la merci d’’un risque réel d’insolvabilité du professionnel. La recommandation européenne, publiée cette semaine sur le sujet, a vocation à encourager les avoirs de 12 mois au moins, elle fait des propositions pour les sécuriser : avoir remboursable (quelle que soit sa durée) au bout de 12 mois s’il n’a pas été utilisé, garantie contre l’insolvabilité du professionnel... Mais elle ne change pas la règle. Pour toutes les réservations annulées depuis le 1er mars en raison de la pandémie, le consommateur a le choix, c’est lui qui décide. S’il veut un remboursement plutôt que l’avoir proposé par la compagnie aérienne, il doit l’obtenir.

 

En cas de doute sur votre situation ou pour tout complément et précision sur les règles applicables

 

  • votre cas particulier (type de vol, date de séjour, durée des dispositions, voies de recours…), n’hésitez pas à contacter votre association INDECOSA-CGT.

 

 

 

Po/

 

INDECOSA-CGT

Partager cet article
Repost0
Published by indecosa-cgt-17 - dans INFORMATIONS CONSOMMATEUR CONSOM'INFOS SANTE VOYAGE TRANSPORT
16 mai 2020 6 16 /05 /mai /2020 19:51

RÉSERVATIONS :

QUAND LE COVID-19 S’EN MÊLE

RÉSERVATIONS : QUAND LE COVID-19 S’EN MÊLE

Quels sont vos droits ? Remboursement ou avoir ?

 

La pandémie de coronavirus ainsi que le confinement ont bousculé nos projets de vacances et de sorties culturelles. Les réservations pour les semaines à venir se sont toutes annulées ou ont été reportées. Dans ces circonstances exceptionnelles, une législation particulière a été mise en place en mars, avec de nouvelles règles de remboursement des sommes avancées.

Une législation spéciale

Publiée le 26 mars, une ordonnance (n°2020-315 du 25 mars 2020) relative aux conditions financières de résolution de certains contrats de voyages touristique et des séjours permet aux professionnels du tourisme de proposer un avoir à la place d’un remboursement immédiat pour toute annulation notifiée entre le 1er mars et le 15 septembre 2020. En d’autres termes, dans le cas d’une annulation en raison du Covid-19 advenue durant cette période à l’initiative du professionnel comme du consommateur, et faute d’un remboursement immédiat ou d’un report, le professionnel doit proposer au client un avoir valide durant dix-huit mois. Le client est tenu de l’accepter, mais il n’est pas obligé de l’utiliser. Passés les dix-huit mois de validité, il pourra demander le remboursement de la prestation annulée et non remplacée.

Pour les pros et leurs clients

Séjour touristique, hébergement – y compris chez un particulier, par exemple en gite -, location de voiture, spectacle, cure ou colonie de vacances sont parmi les prestations concernées par la mesure. À noter que la plateforme Airbnb propose des remboursements en intégralité aux voyageurs et des annulations sans frais aux hôtes pour les réservations effectuées jusqu’au 14 mars 2020, et dont la date d’arrivée était prévue au plus tard le 31 mai. En revanche, les billets de transports aérien, maritime, ferroviaire et en autocar, achetée directement auprès des compagnies, n’entrent pas dans le cadre de l’ordonnance. Reste que la SNCF, par exemple, a assoupli ses conditions de remboursement.

Remboursement, report, avoir.

Un professionnel du tourisme peut choisir de rembourser immédiatement son client, mais il peut aussi lui proposer une nouvelle prestation dans un délai de trois mois. Cette proposition sera, comme l’avoir, valable dix-huit mois. Elle doit être identique ou équivalente à la première réservation – en cas de modifications, elles devront être mineures – et surtout au même prix. Aucun frais en plus ne pourra être imposé au voyageur. Dans le cas d’un report de la réservation, le client est en droit de discuter les dates proposées.

Michèle BERZOZA

Plus d’infos : economie.gouv.fr/dgccrf/nouvelles-regles-de-remboursement-dans-le-secteur-du-tourisme-voir-la-fag

 

AVIS D’INDECOSA CGT

Si un consommateur éprouve des difficultés financières importantes, nécessitant de façon impérieuse de récupérer avant dix-huit mois la somme avancée pour une réservation annulée, une commission réunissant des professionnels et des représentants de consommateurs pourra décider dans certains cas, d’un remboursement anticipé. INDECOSA-CGT conseille aux consommateurs qui seraient dans cette situation, par exemple pour cause de chômage ou de licenciement, de se rapprocher d’une association de défense des consommateurs qui les accompagnera au cours de cette démarche.

Contacts : indecosa@cgt.fr et indecosa.cgt.fr

Partager cet article
Repost0
Published by indecosa-cgt-17 - dans INFORMATIONS CONSOMMATEUR TRANSPORT COVID19 SANTE
16 mai 2020 6 16 /05 /mai /2020 19:28

VOYAGES ANNULÉS –

COMMENT LIMITER LES FRAIS

 

Les consommateurs qui n’ont pas pu partir devront attendre fin 2021 pour être remboursés. Prise pour sauver l’industrie du tourisme, la décision suscite la grogne. Voici comment défendre vos droits.

 

Dès le début de la crise du coronavirus, c’est rapidement devenu le principal thème des plaintes parvenant à la rédaction de « 60 » - jusqu’à plusieurs centaines par semaine sur ce seul sujet : les voyages annulés. Avec une interrogation centrale : comment récupérer son argent, versé pour des vacances qui n’ont pas eu lieu ? Autant dire que le problème n’est pas prêt d’être réglé.

 

DES AVOIRS PLUTÔT QUE DES REMBOURSEMENTS

Dès le mois de mars, avec la fermeture des frontières, l’arrêt quasi complet du transport aérien et le confinement des populations dans des dizaines de pays, le secteur du tourisme est à genoux. De nombreux professionnels se disent dans l’incapacité de rembourser l’ensemble de leurs clients dans l’immédiat.

L’argument porte auprès du gouvernement. Une ordonnance est publiée fin mars, autorisant les voyagistes à proposer des avoirs plutôt que des remboursements, en dérogation des règles prévues par le code du tourisme (article L.211-14).

En d’autres termes, les droits des consommateurs ont été restreints pour sauver l’industrie du voyage. Cela suffira-t-il à éviter des faillites en cascade d’agences, d’hôtels, de tours opérateurs ?

Est-ce un moindre mal ? Après consultation des associations de consommateurs avant la publication  de l’ordonnance, le droit à remboursement n’a pas été totalement supprimé : il est différé de dix-huit mois, si le consommateur n’utilise pas son avoir.

Malgré tout, la colère gagne de nombreux voyageurs, estimant qu’on les fait payer pour renflouer les professionnels. De fait, la situation revient, pour les consommateurs à fournir « un crédit sans intérêt à l’industrie du voyage à un moment où eux-mêmes ont le plus besoin d’argent », relevait le Bureau Européen des Unions de Consommateur (BEUC), début avril, alors que des règles similaires ont été adoptées dans d’autres pays européens.

Au moins pourra-t-on espérer que les professionnels respectent strictement les nouvelles règles encadrant les avoirs fournis en échange des voyages annulés.

 

DES PRATIQUES DE MAUVAIS AUGURE

Or, les premiers témoignages reçus à « 60 » font état d’agissements contestables : manque de motivation pour trouver un séjour de remplacement, ajout de frais supplémentaires, en contradiction avec l’ordonnance du 25 mars, pression pour payer le solde d’un voyage qui a déjà été annulé… Ces pratiques préjudiciables resteront-elles marginales ? C’est toute la question.

 

TOUTE COMPRENDRE EN DIX QUESTIONS – RÉPONSES

Les voyages annulés à cause de la pandémie entre le 1er mars et le 18 septembre ne seront pas immédiatement remboursés. À la place, vous bénéficierez d’un bon d’achat – un avoir – utilisable pendant dix-huit mois. Si vous ne l’utilisez pas, vous serez remboursé de ce délai. Il s’agit d’inciter les consommateurs à partir après la pandémie.

Fixées par l’ordonnance n+ 2020-315 du 25 mars 2020, ces nouvelles règles valent pour les séjours – les voyages à forfait, selon la terminologie juridique, c’est-à-dire incluant par exemple un vol et l’hébergement. Elles s’appliquent aussi, notamment, aux nuitées (hôtels, chambres d’hôte…) achetées seules et aux locations de voiture. Mais pas aux billets d’avion seuls (voir encadré)

 

Que dois-je recevoir de la part du professionnel ?

Dans les trente jours suivant l’annulation, vous devez recevoir un mail ou un courrier papier mentionnant la valeur de votre avoir (elle correspond à la somme payée).

Sous trois mois, vous devez aussi recevoir une proposition de prestation de remplacement. Libre à vous de l’accepter, d’en discuter avec le professionnel pour choisir un autre séjour, une autre date, etc. ou de refuser. Dans ce dernier cas, vous conservez vos droits : les avoirs non utilisés sous dix-huit mois seront remboursés, en principe, automatiquement. Malgré tout, pour parer à un éventuel litige, mieux vaut conserver précieusement le message décrivant l’avoir.

Peut-on me facturer un surcoût pour l’offre de remplacement ?

Non, pas pour une nouvelle offre « identique ou équivalente » à l’offre annulée. Or, c’est ce que devra vous proposer le professionnel « sans pouvoir imposer de nouveaux frais » explique-t-on à la Répression des Fraudes (DGCCRF). De légères modifications restent possibles, par exemple pour un hôtel différent mais de même gamme.

Toutefois, si vous demandez à bénéficier d’une prestation supérieure (par exemple, chambre avec vue sur la mer, au lieu d’une chambre standard prévue à l’origine), ce sera à vous de payer la différence.

De même « un séjour en haute saison peut justifier l’application d’une différence tarifaire » précisent les professionnels réunis dans Les Entreprises du voyage. Un point qui pourrait donner lieu à des litiges, tant les prix varient d’une date à l’autre…

Quelles sont les contraintes existantes pour utiliser l’avoir ?

Il pourra être utilisé en plusieurs fois, ce qui offre une certaine souplesse. Au lieu de séjour d’une semaine annulé, vous pourrez, par exemple, partir deux fois en week-end pour un montant équivalent. Encore faut-il que le prestataire dispose d’offres adaptées pour cela... Difficile, en revanche de céder votre avoir à un proche (sauf dans les conditions prévues initialement), et impossible de le transférer dans une autre agence.

Suis-je obligé d’attendre dix-huit mois pour être remboursé ?

Si vous avez absolument besoin de récupérer votre argent, constituez un dossier solide prouvant vos difficultés financières. Transmettez-le au professionnel, en vous faisant aider, en parallèle, par une association de consommateurs. Une commission doit être mise en place pour traiter ces situations particulières afin de décider de remboursements anticipés, au cas par cas. Les modalités pour la saisir ne sont pas encore connues.

Est-ce que je risque de perdre mon avoir en cas de faillite ?

Pas forcément. Pour les voyages à forfait, les agences de voyages (en ligne ou pas) sont obligatoirement couvertes par un organisme de garantie destiné à prendre le relais des professionnels défaillants. Le bon d’achat ne sera donc pas perdu, même si des complications d’utilisation risquent de survenir alors. Par ailleurs, de nombreux autres acteurs, comme les hôteliers, ne bénéficient pas  de ce type de garantie. En cas de faillite (hypothèse loin d’être théorique face à cette crise hors norme), vous aurez alors peu de chances de revoir votre argent.

On m’a proposé un avoir valable douze mois, au lieu de dix-huit. Comment me défendre ?

Rappelez le professionnel à ses obligations par écrit. Certains avaient émis des avoirs avant de connaître les nouvelles règles. Ils doivent revoir leur copie. Laissez à votre interlocuteur un peu de temps pour répondre, les voyagistes ou hôteliers étant submergés par les demandes des clients. S’il ne s’exécute pas, vous pourrez saisir le médiateur de la consommation auquel il est rattaché. Pour la plupart des professionnels, il s’agira du médiateur Tourisme et Voyage (MTV), à saisir de préférence en ligne via le site mtv.travel.

Et si le voyage prévu était à l’étranger ?

Ce n’est pas le lieu du voyage qui compte, mais auprès de qui vous l’avez réservé. Le système d’avoir valable dix-huit mois s’applique aux professionnels dont l’activité est orientée vers la France. Ce qui signifie, par exemple, un site rédigé en français, qui accepte des moyens de paiement français…

En revanche, si vous avez, par exemple, réservé des nuits d’hôtel directement auprès d’un hôtelier italien ou espagnol, c’est la réglementation locale qui s’applique. Pour les pays européens, renseignez-vous auprès du Centre Européen des Consommateurs, sur son site europe-cnsommateurs.eu.

J’ai réservé via une plateforme en ligne (Airbnb, Le Bon Coin…). Comment ça se passe ?

Tout dépend de la plateforme. La plupart d’entre elles sont de simples intermédiaires entre les voyageurs et les propriétaires de locations, chambres d’hôte, hôtels… en principe, ce sont ces propriétaires qui doivent émettre l’avoir à utiliser sous dix-huit mois, pas la plateforme. Mais ces sites ont parfois pris des mesures plus souples, permettant au voyageur d’être remboursé directement des sommes versées. Sur Airbnb, c’est le cas pour toutes les réservations effectuées avant le 14 mars, si le séjour a lieu avant le 31 mai (date susceptible d’être prolongée). Sur Le Bon Coin, c’est le cas pour toutes les annulations décidées après le 17 mars. Plus flou, Booking renvoie aux « conditions de votre réservation ».

Et pour les voyages annulés avant le confinement ?

Les nouvelles règles concernant tous les séjours annulés à partir du 1er mars – soit une quinzaine de jours avant le début de confinement. Pour une annulation en janvier ou février, les règles habituelles du code du tourisme s’appliquent :

  • Si l’annulation a été décidée par le professionnel, il doit vous rembourser intégralement (article L. 211-14 III 2+ du code du tourisme) : il ne peut pas vous imposé un avoir.
  • Si c’est vous qui annulé, la loi permet d’être remboursé en cas de « circonstances exceptionnelles et inévitables […ayant] des conséquences importantes » sur le voyage prévu (article L.211-14II).
  • Le cas des annulations par excès de précaution est plus délicat : un voyageur qui aurait refusé de partir en Thaïlande alors que seule la Chine était touchée par le coronavirus aurait peu de chances d’obtenir gain de cause.

Ai-je le droit d’annuler mes vacances d’été ?

Non, il faut attendre. Certes, les nouvelles règles s’appliquent pour les réservations annulées, y compris par le client, jusqu’au 15 septembre 2020. Toutefois, il faut que ces annulations soient motivées par le coronavirus. Or, il est encore difficile, au moment où nous écrivons, de savoir si les prestations pourront être assurées, ou non, en juillet et en août. Avant de pouvoir planifier de nouvelles vacances librement, il faudra sans doute encore attendre…

BENJAMIN DOURIEZ – FABIENNE LOISEAU

Juriste : SAMIA M’HAMDI

 

 

 

BON A SAVOIR

Les colonies de vacances ou séjours linguistiques annulés par des associations sont également concernés. L’organisme peut proposer un avoir du montant payé. À vous de choisir un nouveau séjour pour votre enfant d’ici fin 2021, ou d’attendre si vous préférez être remboursé à l’issue du délai.

.

BRAS DE FER AUTOUR DES BILLETS D’AVION

Avec une activité réduite à néant ou presque, les compagnies aériennes trainent les pieds pour rembourser les voyageurs. Les consommateurs seront-ils lésés, là aussi ?

CE QUI EST PRÉVU :

Le remboursement intégral. L’achat d’un billet d’avion seul, hors d’un séjour, ne relève pas de la même réglementation que celle des agences de voyages, modifiée fin mars pour retarder le droit à remboursement. Pour un vol qui n’a pas eu lieu, la législation européenne prévoit le remboursement intégral du billet, en euros donc, au voyageur. Faisant fi de cette obligation, de nombreuses compagnies ont décidé de proposer un avoir, parfois valable à peine un an. Par exemple, mi-avril, Transavia laissait espérer un remboursement au plus tôt dans un an, en cas de non-utilisation du bon d’achat. Sur son site, la filiale d’Air France dissimulait ce non-respect des règles derrière un discours lénifiant : « nous vous remettons un avoir [au lieu d’un remboursement] car nous souhaitons tenir notre promesse de vous amener à votre destination. ».

EN PRATIQUE

Un intense lobbying. En coulisses, dès la fin mars, un intense lobbying s’est déployé auprès de la Commission européenne pour obtenir une modification de la réglementation qui avaliserait les pratiques déjà partiellement en vigueur. Bref, les compagnies aériennes veulent, elles aussi, obtenir le droit de conserver temporairement l’argent des consommateurs.

Au moment où ces lignes sont écrites, difficile de savoir si elles obtiendront gain de cause. Une telle décision serait inconcevable sans la mise en place d’une garantie anti-faillite. Une protestation de ce type existe de longue date pour les agences de voyages, mais pas dans le secteur aérien. Elle est le seul moyen d’assurer que les éventuels avoirs ne s’évanouiront pas dans l’hypothèse [|probable] de faillite de certaines compagnies

Partager cet article
Repost0
14 mai 2020 4 14 /05 /mai /2020 17:28

FICHE CONSEIL

QUELLES MESURES POUR PRENDRE L’AVION

DANS L’AVENIR DANS LA PERSPECTIVE

DU DECONFINEMENT ?

14 mai 2020 N°40

FICHE CONSEIL  QUELLES MESURES POUR PRENDRE L’AVION  DANS L’AVENIR DANS LA PERSPECTIVE  DU DECONFINEMENT ?

FICHE CONSEIL

QUELLES MESURES POUR PRENDRE L’AVION DANS L’AVENIR DANS LA PERSPECTIVE DU DECONFINEMENT ?

14 mai 2020 N°40

 

L’épidémie va modifier pour un bon moment nos conditions de voyages. Les plus impactés sont sans nul doute les compagnies aériennes avec des baisses de chiffre d’affaires vertigineuses par rapport à l’exercice précédent. Pour préparer la relance de l’activité elles communiquent beaucoup sur les mesures qui seront prises notamment sur les gestes barrières et autres distanciation sociale. Une compagnie comme Air France qui vient d’augmenter ses liaisons impose le port du masque pour tout le monde sans distinction. Le service à bord n’est plus assuré pour les vols inférieurs à deux heures et demie.

 

Les salons type VIP ne sont plus accessibles dans les aéroports et les accès aux zones d’embarquement et de débarquement sont rythmés à intervalles réguliers. Enfin il est procédé à des désinfectassions très fréquentes pour éviter les risques de transmission. Revenons dans le détail sur les mesures à prendre pour un départ depuis la France, il vous faut :

 

1) Une déclaration de déplacement dérogatoire

 

Les déplacements à une distance de plus de 100 kilomètres à vol d’oiseau par rapport à son domicile et en dehors de son département de résidence restent interdits, sauf exceptions (déplacements professionnels, de santé, pour un motif familial impérieux, etc.). Pour prendre l’avion, le voyageur devra se munir d’une déclaration de déplacement à télécharger en format papier ou numérique sur le site du ministère de l’intérieur.

 

En plus de la déclaration, il faut se munir d’un justificatif de domicile daté de moins d’un an et de documents prouvant le caractère impérieux du déplacement.

 

  1. Une déclaration sur l’honneur d’absence de symptômes du Covid-19

 

Avant son embarquement, tout passager devra présenter au transporteur aérien une déclaration sur l’honneur attestant qu’il ne présente pas de symptôme d’infection du Covid-19. À défaut de présentation, il ne pourra pas monter dans l’avion.

 

L’accès à l'avion pourra également être interdit si le passager n’a pas voulu se soumettre à un contrôle de température. Depuis lundi 11 mai, Air France a décidé de mettre en place des contrôles de température des voyageurs au départ de l’ensemble de ses vols. La vérification sera effectuée au moyen de thermomètres infrarouges sans contact. En cas de température supérieure à 38°C vous ne pourrez pas partir et il faudra remettre votre voyage à plus tard.

 

Dans les aéroports et les avions il faut appliquer scrupuleusement les gestes barrières (ne pas se serrer la main ou s’embrasser pour se saluer, tousser et éternuer dans son coude, utiliser un mouchoir jetable à usage unique, se laver régulièrement les mains, éviter de se toucher le visage) et la distanciation sociale sont rappelés par un affichage et des annonces sonores.

 

Des points d’eau avec du savon et des distributeurs de gel hydroalcoolique sont également mis à disposition des voyageurs afin qu’ils puissent se laver les mains.

 

Le groupe Aéroports de Paris indique avoir matérialisé la distance de sécurité à observer dans tous les espaces d’attente lors de l’accomplissement des formalités d’enregistrement, de contrôle et d’embarquement. Un siège sur deux a également été laissé vacant dans tout l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle et des plexiglas ont été disposés sur l’ensemble des comptoirs. Le groupe affirme, par ailleurs, désinfecter plusieurs fois par jour les installations aéroportuaires, les points de contact tels que les boutons d’ascenseurs, les accoudoirs, les comptoirs…

 

    1. Port du masque obligatoire dans les aéroports et les avions

 

  • Toute personne âgée de 11 ans ou plus qui accède ou demeure dans les espaces accessibles aux passagers des aérogares, les véhicules réservés aux transferts des passagers ou les aéronefs effectuant du transport public à destination, en provenance ou à l'intérieur du territoire national, doit porter un masque de protection », précise le décret publié le 11 mai.

 

En l’absence de masque, l’accès est refusé. Il peut être demandé que le masque soit retiré pour les contrôles d’identité des passagers.

 

Si dans les transports en commun et les trains, la distanciation sociale d’au moins un mètre doit être respectée, ce n’est pas forcément le cas dans les avions.

 

La distanciation physique « est praticable tant que nous sommes en activité réduite » mais elle ne l’est pas « à grande échelle », a expliqué le secrétaire d’État aux Transports sur RTL dimanche 10 mai. « Aujourd’hui, les taux de remplissage sont de l’ordre de 45 à 50 % » chez Air France, a-t-il rappelé en précisant que « la rentabilité économique débute à environ 75% de remplissage ».

 

En revanche le ministre ne communique pas sur les conséquences sur le surcout pour les voyageurs et c’est bien dommage. Le faible taux de remplissage à bord engendre une inflation des prix relativement importante avec parfois près de cinquante pour cent d’augmentation par rapport à ceux d’avant la crise.

 

La rareté fait le prix, mais dans un contexte de baisse de pouvoir d’achat d’un bon nombre de ménages cela pourrait devenir intenable et le gouvernement serait bien inspiré de mieux encadrer les prix pour éviter que ce soit une fois de plus les plus modestes qui « trinquent ».

 

Quant aux compagnies « low cost » elles ne sont pas très bavardes et c’est le moins que l’on puisse dire, leurs objectifs étant d’avoir un taux de remplissage important avec des coûts minimes.

 

La compagnie Irlandaise « Raynair » qui prévoit d’augmenter ses offres dès cet été, s’est bien gardée d’en faire de trop. Ainsi elle annonce laconiquement, qu’elle effectuera des relevés de températures à l’entrée des terminaux et exigera le port du masque de l’enregistrement jusqu’au débarquement. Aucune mesure impérative d’éloignement entre les passagers n’est prévue. Tout au plus elle va procéder à des recommandations.

 

 

 

 

Arnaud FAUCON

 

secrétaire national

Partager cet article
Repost0
Published by indecosa-cgt-17 - dans INFORMATIONS CONSOMMATEUR CONSOM'INFOS SANTE TRANSPORT
13 mai 2020 3 13 /05 /mai /2020 17:13

FICHE CONSEIL – CONFINEMENT

PEUT-ON CIRCULER EN VOITURE

A PLUSIEURS DEPUIS

LE DÉBUT DU DECONFINEMENT ?

13 mai 2020 N°39

FICHE CONSEIL – CONFINEMENT  PEUT-ON CIRCULER EN VOITURE  A PLUSIEURS DEPUIS  LE DÉBUT DU DECONFINEMENT ?

Depuis lundi matin le ciel s’éclaircit pour les personnes qui pratiquent souvent ce mode de déplacement. En effet, vous avez la possibilité de sortir de chez vous sans attestation et sans limite de temps. La seule restriction est de le faire dans un rayon de 100 kilomètres à vol d’oiseau autour de votre domicile.

 

En réalité le covoiturage n’a pas été interdit formellement depuis le début du confinement mais il est évident que les règles établies en amont n’aidaient pas à le rendre facile à le pratiquer et c’est le moins que l’on puisse dire. D’ailleurs les chiffres sont éloquents puisque le site de covoiturage le plus connu de France a enregistré une chute de 95 % de son activité malgré la mise en place d’une solution d’entraide pour les courses.

 

Voyager à plusieurs n’est donc pas interdit. Cependant s’il est possible de se déplacer en famille, les règles sont différentes si vous procédez à un covoiturage.

 

Sur le site gouvernemental on découvre la phrase suivante : « Le port du masque est obligatoire pour les usagers de 11 ans et plus dans les transports en commun, les trains, les taxis, les VTC et véhicule de covoiturage et les avions ».

 

Ainsi le covoiturage est autorisé, notamment pour se rendre au travail à la condition de respecter certaines règles. Selon le ministère des Transports aucun voyageur ne peut s’asseoir à côté du conducteur et une seule personne peut prendre place à l’arrière. L’ensemble des passagers doit porter un masque pendant le parcours et il est important d’aérer très souvent l’habitacle. Le conducteur devra également désinfecter sa voiture régulièrement. Enfin il est recommandé que le passager à l’arrière se mette du côté droit.

 

Devant l’angoisse de reprendre les transports en commun dans les grandes agglomérations comme à Paris, certains usagers optent pour le covoiturage.

 

D’ailleurs les entreprises du secteur l’ont bien compris et surfent allègrement sur cette peur en

 

  • forçant le trait » afin de récupérer des parts de marché qu’elles semblent avoir perdues en route. Attention tout de même aux fausses informations (fake news). L’association de défense de défense des consommateurs INDECOSA-CGT sera particulièrement vigilante sur des éventuels dérapages.

 

Arnaud FAUCON

 

secrétaire national

Partager cet article
Repost0
Published by indecosa-cgt-17 - dans INFORMATIONS CONSOMMATEUR CONSOM'INFOS SANTE TRANSPORT
11 mai 2020 1 11 /05 /mai /2020 17:54

FICHE CONSEIL – CONFINEMENT

QUE DEVONS-NOUS RETENIR DU PLAN DE DECONFINEMENT ?

11 mai 2020 N°37

FICHE CONSEIL – CONFINEMENT  QUE DEVONS-NOUS RETENIR DU PLAN DE DECONFINEMENT ?

Jeudi dernier le gouvernement a dévoilé le plan dit de déconfinement applicable ce lundi. Précédemment, une circulaire avait été envoyée aux Préfets leur demandant de s’appuyer sur les élus locaux pour que le déconfinement se fasse progressivement tout en maintenant la vigilance sanitaire afin d’éviter, dans la mesure du possible une seconde vague.

 

1er constat : La France divisée en deux

Après huit semaines de confinement le pays est divisé entre les départements verts qui sont à peu près à la normal et les départements rouges dont le niveau de tension en réanimation est le plus élevé.

 

Les quatre régions concernées sont les Hauts-de-France, le Grand Est, la Bourgogne Franche-Comté, et l’Île-de-France.

 

Déplacements possibles mais encadrés

 

Il faut à priori attendre l'avis du conseil constitutionnel et les décrets d'application. Le texte n'ayant pas été promulgué à temps pour le déconfinement, l'entrée en vigueur de la limitation des déplacements à 100 kilomètres a donc été repoussée, logiquement au mardi 12 mai.

 

Une nouvelle attestation sera disponible notamment sur le site du ministère de l’intérieur pour tout déplacement supérieur à la règle des 100 km.

 

Les rassemblements restent limités à 10 personnes. Un point sera fait le 2 juin pour savoir si on va plus loin. Les rassemblements de plus de 5000 personnes sont strictement interdits jusqu’au mois de septembre.

 

Pour les cérémonies œcuméniques, des discussions sont en cours pour une possible reprise fin mai. Quant aux frontières elles restent fermées jusqu’au 15 juin. L’accès aux bâtiments culturels comme les médiathèques va pouvoir être possible avec un système de régulation coordonné.

 

Les écoles ouvertes par paliers

 

Les écoles vont rouvrir partiellement, c’est à peu près 1 million d’élèves qui vont pousser les portes d’environ 50 000 établissements. Les élèves en difficultés scolaires et les enfants de soignants vont être accueillis en priorité. Les centres de formation seront également autorisés à rouvrir. Pour les classes de 6 -ème et les 5 -ème il faudra attendre le 18 mai. En revanche aucune réouverture pour les établissements dans les départements en zone rouge. Pour les lycées les discussions auront lieu fin mai, pour une hypothétique ouverture le 2 juin.

 

Les transports publics très encadrés

 

Concernant les transports en commun, l’offre sera augmentée graduellement à 50 % minimum et 75 % en Île-de-France dès aujourd’hui lundi.

 

Une attestation est obligatoire aux heures de pointe :

 

  • Les usagers qui souhaitent se déplacer entre 6 h 30 et 9 h 30 et de 16 h à 19 h devront obligatoirement se munir d'une attestation. Cette mesure est applicable les jours ouvrables, c'est-à-dire du lundi au samedi. »

 

Le port du masque y est obligatoire dès 11 ans. Sans masque c’est une amende forfaitaire de 135 euros à la clé, c’est aussi valable pour le train dont la réservation est obligatoire.

 

Les commerces en ordre dispersé

 

Pour les lieux conviviaux comme les cafés, restaurants et cinémas la fermeture reste effective. Un nouveau point sera fait fin mai, afin de faire savoir si leur réouverture sera possible. Pour tous les autres commerces l’ouverture est effective ce lundi. Cela concerne environ 400 000 entreprises.

 

Plus globalement les autres entreprises sont invitées à poursuivre le télétravail quand cela est possible. Enfin les centres commerciaux de plus de 40 000 mètres carrés pourront rouvrir à la demande des préfets. L’Île-de-France n’est pas concernée par ce dispositif.

 

 

 

Bien que de nombreux points ont été abordés lors de l’allocution du premier Ministre, nous restons sur notre faim notamment sur les équipements mis à disposition pour les usagers. Pour les masques il règne une certaine anarchie et la méthode employée pour les rendre payant a entrainé tout et n’importe quoi. Certaines grandes surfaces le proposent à condition de prendre une carte fidélité, La Poste les a proposés à près de 35 euros les 20 sur la boutique en ligne…Pour mener à bien ce déconfinement l’État doit prendre ses responsabilités en l’occurrence la gratuité des masques pour tous et disponibles en quantité suffisante. Enfin les pouvoirs publics doivent montrer l’exemple. La photo de groupe avec un ministre de l’intérieur sans son masque après huit semaines de confinement forcé n’est pas tolérable.

 

 

 

Arnaud FAUCON

 

secrétaire national

Partager cet article
Repost0
5 mai 2020 2 05 /05 /mai /2020 16:35

FICHE CONSEIL – CONFINEMENT

INFO DU JOUR SPÉCIAL MOBILITÉ

05 MAI 2020 N°34

FICHE CONSEIL – CONFINEMENT  INFO DU JOUR SPÉCIAL MOBILITÉ
A-t-on le droit de laver son véhicule en période de confinement ?

 

Le fait que certaines stations de lavages restent ouvertes pendant la pandémie peut créer une certaine confusion chez les automobilistes.

 

D’après les informations fournies par le ministère de l’intérieur le nettoyage des véhicules n’est pas un motif de déplacement faisant l’objet d’une dérogation au confinement. On peut s’exposer à une amende.

 

IL n’est pas autorisé non plus de laver sa voiture dans la rue. A l’inverse, dans votre domaine privatif telle qu’une cour ou un jardin vous restez libre de faire comme bon vous semble.

 

En dehors de cette exception mieux vaut attendre encore quelques semaines avant de « briquer » son véhicule.

 

La circulation des camping-caristes est-elle autorisée ?

 

Les camping-cars peuvent se déplacer, il n’y a pas à ce jour pas de restriction particulière prévue par les textes. Malgré tout, les personnes se trouvant à l’intérieur doivent respecter les règles de déplacement prévues par les attestations dérogatoires. Pour le changement de lieu de confinement les campings-caristes peuvent changer d’aire de stationnement à condition que le bail de location s’achève et que le point de ralliement soit la résidence principale. Cela peut se faire également pour rejoindre le domicile pour une raison impérative. À ce moment ne jamais oublier son attestation remplie et conserver sa pièce d’identité à portée de main.

 

Le Conseil d’Etat a tranché : Le vélo est autorisé pendant le confinement

 

Il y a quelques semaines, nous avions abordé ce thème dans la « fiche conseil Consom’Info N°24 du 20 avril », les pouvoirs publics interdisaient sur différents sites officiels de faire de la bicyclette pour ses loisirs. Pour nous cela reste incongru sachant qu’aucune restriction de ce mode de déplacement ne figure au décret du 23 mars 2020 à ce propos.

 

Ce que nous pensions vient d’être confirmé par le Conseil d’Etat le jeudi 30 avril à la suite d’un recours déposée par la fédération des usagers de la bicyclette (FUB)

 

Le CE indique dans sa décision : « Ne sont réglementés que les motifs de déplacement qui restent libres. La bicyclette est donc autorisée à ce titre comme tout autre moyen de déplacement, et quel que soit le motif de déplacement. »

 

La haute juridiction ajoute que « les verbalisations résultant de la seule utilisation d’une bicyclette, à l’occasion d’un déplacement autorisé, sont injustifiées »

 

Le CE concède malgré tout que pour faire du sport sur une distance d’1 km à raison d’1 heure par jour « prive en principe d’intérêt l’usage de la bicyclette pour un déplacement exclusivement motivé par l’activité physique individuelle ».

 

 

 

Arnaud FAUCON

 

secrétaire national

Partager cet article
Repost0
Published by indecosa-cgt-17 - dans INFORMATIONS CONSOMMATEUR CONSOM'INFOS SANTE TRANSPORT
30 avril 2020 4 30 /04 /avril /2020 21:05

DECONFINEMENT :

 DEPLACEMENTS ET OFFRE

DE TRANSPORTS LIMITES

DECONFINEMENT : DEPLACEMENTS ET OFFRE DE TRANSPORTS LIMITES

Publié le 30 avril 2020 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)

Illustration 1

Quelles seront les interdictions de déplacement après le déconfinement ?

Quelles mesures barrières seront mises en place dans les transports publics ?

Le Premier ministre, Edouard Philippe, a présenté, mardi 28 avril à l'Assemblée nationale, le plan de déconfinement progressif à partir du 11 mai 2020 si les indicateurs épidémiologiques sont favorables. Les modalités du déconfinement dans les domaines clés de la vie des Français et notamment les mesures qui concernent les déplacements et les transports publics ont été définies.

Déplacements sans attestation limités à 100 km du domicile

A partir du 11 mai 2020, les attestations de déplacement dérogatoire ne seront plus nécessaires pour les trajets de proximité.

Les déplacements à plus de 100 km de son domicile ne seront possibles que pour un motif professionnel ou familial impérieux.

Transports collectifs

Afin d'éviter une recrudescence de l'épidémie de coronavirus, le port du masque sera obligatoire dans tous les transports en commun. De plus, le maintien de la distanciation physique devra également être respecté dans les transports publics.

Afin de limiter les flux et de rendre possible la distanciation sociale en particulier aux heures de pointe, l'offre de transport urbain va être augmentée à partir du 11 mai. Sur les réseaux de la RATP, 70 % du trafic sera disponible contre 30 % aujourd'hui.

Les usagers sont invités à limiter leurs déplacements au strict nécessaire. Pour faire baisser la demande, le télétravail et l'étalement des horaires seront favorisés.

Une réservation sera obligatoire dans tous les trains, TGV ou autre train.

Dans les taxis ou VTC, le port du masque sera obligatoire si le véhicule ne dispose pas de protection en Plexiglas.

Les transports scolaires seront remis en service. Le port du masque sera obligatoire pour les chauffeurs et les collégiens. Seul un siège sur deux sera pourvu.

Et aussi

Épidémie Coronavirus (Covid-19) : ce qu’il faut savoir

Plan de déconfinement progressif à partir du 11 mai 2020

Déconfinement : réouverture progressive des crèches, écoles et collèges

Pour en savoir plus

Déclaration du Premier ministre sur la stratégie nationale du plan de déconfinement à l'Assemblée nationale 

 

Partager cet article
Repost0
Published by indecosa-cgt-17 - dans INFORMATIONS CONSOMMATEUR SANTE TRANSPORT
24 avril 2020 5 24 /04 /avril /2020 17:53

FICHE CONSEIL – CONFINEMENT

REMBOURSEMENT DE VOS BILLETS

DE TRANSPORT DANS LE CONTEXTE

DE CRISE SANITAIRE :

ATTENTION AUX EXCEPTIONS !

 

 

24 Avril 2020 N°28

FICHE CONSEIL – CONFINEMENT  REMBOURSEMENT DE VOS BILLETS DE TRANSPORT DANS LE CONTEXTE DE CRISE SANITAIRE : ATTENTION AUX EXCEPTIONS !

Les billets de train, de ferryboat ou d’avion achetés seuls ne sont pas concernés par l’ordonnance du 25 mars 2020, qui définit les nouvelles règles de remboursement pour le séjour annulé entre le 1er mars et le 15 septembre 2020.

 

Pour rappel dans cette période particulière, le consommateur comme le professionnel peut être

 

  • l’initiative de l’annulation. Le voyageur sera remboursé en argent ou bénéficiera d’un avoir sans pénalités.

 

Pour les vols secs c’est plus compliqué. En effet pour que le billet d’avion soit couvert par l’ordonnance, il faut qu’il fasse partie intégrante d’un forfait. On peut citer l’exemple d’un vol et d’un hébergement pris par l’intermédiaire d’une agence de voyages. Si vous avez composé votre voyage tout seul, en réservant votre vol sur un site internet et un hébergement sur un autre site, ce n’est pas considéré comme un forfait.

 

Dans ces conditions mieux vaut ne pas prendre l’initiative d’annuler le vol, vous risquez de perdre toutes possibilités de recours.

 

Attendez plutôt que ce soit la compagnie aérienne qui annule. En pareil cas elle devra rembourser en argent dans un délai de sept jours.

 

Les compagnies aériennes n’ont pas le droit d’imposer directement des bons d’achat, cela doit rester optionnel.

 

Le souci du bon d’achat pour des vols longs et moyen-courriers c’est qu’il n’y a aucune garantie financière. Si la compagnie est en graves difficultés financières vous risquez à terme de perde votre argent.

 

Si la compagnie tente d’imposer le bon d’achat, vous pouvez vous rapprocher de l’association de consommateurs INDECOSA-CGT pour mettre la pression. Vous pouvez également menacer d’interpeller la « Direction générale de l’aviation civile ». En général les compagnies n’aiment pas trop ce genre de publicité auprès d’un service officiel comme celui-ci.

 

 

Arnaud FAUCON

secrétaire national

Partager cet article
Repost0
Published by indecosa-cgt-17 - dans INFORMATIONS CONSOMMATEUR CONSOM'INFOS SANTE TRANSPORT