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ÉLECTROMÉNAGER
LA RÉPARATION FACILITÉE
Plusieurs grandes marques ont allongé la durée de disponibilité des pièces détachées des appareils électroménagers. Un progrès contre l’obsolescence prématurée.
Faire durer le frigo, le lave-vaisselle et le lave-linge sera-t-il plus facile demain qu’aujourd’hui ? Si les critiques sur la difficulté à réparer les appareils électroménagers sont récurrentes, de discrets pas en avant méritent, toutefois, d’être soulignés. Ils concernent les pièces détachées, nécessaires pour faire face à une panne.
La durée pendant laquelle les grandes marques s’engagent à les conserver en stock s’allonge. Les progrès apparaissent si l’on compare la synthèse publiée par le Groupement des marques d’appareils pour la maison (GIFAM), en ce début d’année, avec celle rendue publique il y a trois ans. Pour le gros électroménager, LG est passé de 5 à 7 ans, Samsung et Whirpool de 7 à 10 ans et Indésit de 5 à 10 ans.
Un critère de choix pour le consommateur
Cette dynamique a été enclenchée par la loi Hamon sur la consommation. Depuis 2015, la loi impose une information sur la durée de disponibilité des pièces en magasin et sur les sites de vente. « Cela devient un élément de choix pour le consommateur, et un élément concurrentiel pour les marques. Personne n’a envie d’être le dernier de la classe » analyse Camille BEURDELEY, déléguée générale du GIFAM.
Les marques semblent converger vers une durée minimale de 10 ans. Celle-ci sera d’ailleurs rendue obligatoire pour certaines pièces des lave-linge et des lave-vaisselle, ainsi que pour les joints de porte de réfrigérateurs, à partir de mars 2021 par la réglementation européenne sur l’écoconception.
Même les bons élèves améliorent leurs pratiques. Depuis peu, on a vu apparaître une durée de disponibilité de 15 ans. La marque haut de gamme Mièle l’affiche pour les pièces de ses lave-linge, réfrigérateurs….
Les premiers prix à la traîne
Pour prolonger la vie des appareils, il ne suffit pas que les pièces soient disponibles. Encore faut-il qu’elles le soient à un prix abordable, que l’appareil soit conçu pour être facilement réparable et, enfin, que le consommateur fasse le choix de la réparation plutôt que du remplacement.
Mais il reste encore, sur le marché, des appareils premiers prix pour lesquels les fabricants ne prennent aucun engagement de disponibilité des pièces de rechange.
Benjamin DOURIEZ
CE QUE PROMETTENT LES MARQUES
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Pièces détachées pour le gros électroménager |
|
Marques |
Durée de disponibilité |
Essentiel B (Boulanger), Laden, Scholtés |
5 ans |
Candy, LG, Proline (Darty) |
7 ans |
AEG, Arthur Martin, Bosch, Brandt, De Dietrich, Electrolux, Hoppoint, Indésit, Samsung, Siemens, Vedette, Whirlpool |
10 ans |
Beko |
11 ans |
Mièle |
12 ans |
Source : GIFAM, Darty, Boulanger, Mièle |
ÉCHANGES DE SERVICES
ENTRE PARTICULIERS
Quel rôle jouent les plateformes ? Quelles précautions prendre ?
Parmi les nombreuses opportunités proposées par l’économie collaborative, l’échange de services entre particuliers tient une place importante. Sans évoquer les prestations d’hébergement type Airbnb ou le covoiturage avec BlaBlaCar la pratique apparaît dans de nombreux domaines : bricolage, jardinage, couture, garde d’animaux, cours de musique ou de langue, soutien scolaire, aide aux démarchages administratives, assistance informatique… mais aussi la location ou le prêt de matériel divers. Des dizaines de plateformes se sont spécialisées dans la mise en relation des particuliers, mais leur fonctionnement diffère.
Service gratuit ou payant ?
Une distinction essentielle est à faire entre les sites qui soumettent du partage ou du troc gratuit et ceux qui proposent du « jobbing ». Les premiers représentent une alternative aux relations marchandes. Ils réunissent des personnes proches géographiquement qui peuvent se rendre des services gratuitement. Par exemple : la garde d’un chien en échange du dépannage d’un ordinateur. L’un de ces sites, yakaSaider propose le troc de services entre particuliers et l’entraide de proximité. Il suffit d’intégrer les membres de la communauté, d’offrir ses compétences et d’indiquer les services dont on voudrait bénéficier. Sur cette plateforme totalement gratuite, la « monnaie d’échange’ est le temps.
Plateformes rémunérées
Plus complexes sont les sites où peuvent s’inscrire les professionnels et les particuliers, qui y voient un moyen de compléter leurs revenus. Là, le service est en général rémunéré. Par exemple : tu me payes pour promener ton chien, je te rétribue pour réparer mon ordinateur. Avec plus de deux millions et demi de membres annoncés, AlloVoisins est l’un des principaux sites d’échanges de services. La plateforme met en relation les parties, gère éventuellement la transaction financière, propose une assurance et met en relation des « jobbers ». Les plateformes de ce type se rémunèrent soit au moyen d’une commission due par le prestataire, soit par un abonnement, soit en vendant les services optionnels.
Partager, pas exploiter !
Pour le réseau collaboratif Smile, « le partage est l’énergie verte de demain ». L’essayiste Jérémy Rifkin estimant que si le XXème siècle fut l’ère de la propriété, le XXIème sera celle de l’usage. Le partage de services et la mutualisation des objets participent de cette consommation moins onéreuse et plus respectueuse des ressources qui a vu le jour grâce au numérique. Mais attention à ne pas encourager une économie parallèle qui profiterait des faibles revenus des travailleurs pour exploiter, à coût plus faible encore, micro entrepreneurs ou travailleurs non déclarés.
Michèle BERZOZA
L’AVIS D’INDECOSA-CGT
Echanger bénévolement ses outils ou ses savoir-faire entre voisins crée du lien social et n’a rien de répréhensible. En revanche, faire appel pour des travaux à moindre coût à un micro entrepreneur qui, faute d’emploi ou de revenus suffisants, cherche une rémunération complémentaire n’est pas une solution envisageable. C’est pourtant ce qui peut advenir en passant par certaines plateformes de mise en relation sur lesquelles des professionnels ou des particuliers proposent leurs services relevant, ou pas, de leurs compétences. A éviter aussi, les propositions du travail non déclaré, sans assurance et sans recours en cas de litige. Dans tous les cas, il est recommandé de prendre connaissance des conditions générales d’utilisation (CGU) que les plateformes sont tenues de mettre en ligne
Contacts : indecosa@cgt.fr et indecosa.cgt.fr