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LES CAS GAGNES

PAR NOS ANTENNES

DANS LA RUBRIQUE
"DOSSIERS GAGNES"


LE COUP DE GUEULE DU CONSOMMATEUR

Vous désirez  exprimer votre colère aprés une arnaque ou un litige qui pourrait intéresser l'ensemble des consommateurs

Envoyer votre message sur la messagerie : indecosacgt17@gmail.com, nous le mettrons dans notre rubrique "le coup de gueule du consommateur"

30 mai 2023 2 30 /05 /mai /2023 09:03

AIDES MÉDICO-SOCIALES –

MALVOYANCE :

FAIRE VALOIR SES DROITS

AIDES MÉDICO-SOCIALES –  MALVOYANCE : FAIRE VALOIR SES DROITS
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Published by indecosa-cgt-17 - dans INFORMATION CONSOMMATEUR HANDICAP AIDES
8 septembre 2022 4 08 /09 /septembre /2022 20:29

LES AIDES AUX PERSONNES HANDICAPÉES

SONT REVALORISÉES DE 5 %

LES AIDES AUX PERSONNES HANDICAPÉES  SONT REVALORISÉES DE 5 %
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Published by indecosa-cgt-17 - dans INFORMATION CONSOMMATEUR HANDICAP
19 novembre 2020 4 19 /11 /novembre /2020 08:57

HANDICAP :

DE NOUVELLES MESURES

POUR FACILITER LA VIE

DES PERSONNES HANDICAPEES

HANDICAP : DE NOUVELLES MESURES POUR FACILITER LA VIE DES PERSONNES HANDICAPEES
HANDICAP : DE NOUVELLES MESURES POUR FACILITER LA VIE DES PERSONNES HANDICAPEES
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Published by indecosa-cgt-17 - dans INFORMATIONS CONSOMMATEUR HANDICAP
7 octobre 2020 3 07 /10 /octobre /2020 07:51

PERTE D’AUTONOMIE, BIEN COMPRENDRE LE GIR

PERTE D’AUTONOMIE, BIEN COMPRENDRE LE GIR

Le GIR (groupe iso-ressources) correspond au niveau de perte d’autonomie d’une personne âgée. Il en existe six : le GIR 1 est le niveau de perte d’autonomie la plus fort et le GIR 6 le plus faible.

Comment le GIR est-il déterminé dans le cadre d’une demande d’APA (allocation personnalisée d’autonomie) à domicile ?

Vous avez effectué une demande d’APA à domicile auprès du Conseil départemental. Son équipe médico-sociale APA ou un organisme mandaté par le département organise une visite d’évaluation au domicile du demandeur. Les proches et un médecin de votre choix peuvent être présents lors de cette visite d’évaluation.

Le professionnel qui vient au domicile de la personne vérifie qu’elle remplit les conditions de perte d’autonomie nécessaires à l’attribution de l’APA. Il utilise pour cela la grille nationale nommée AGGIR (autonomie gérontologie groupe iso ressources). Elle lui permet de déterminer à quel GIR correspond la perte d’autonomie. Il est important car il va déterminer si le demandeur peut ou non bénéficier de l’APA :

  • La perte d’autonomie est évalué GIR 1, 2, 3, 4 ; vous pouvez bénéficier de l’APA ;
  • La perte d’autonomie est évaluée en GIR 5 ou 6 ; vous ne pouvez pas bénéficier de l’APA.

Ce GIR va aussi déterminer le montant maximal de l’aide qui pourra être accordé. Le montant d’APA accordé ne peut pas dépasser un montant maximal différent pour chaque GIR. Si le GIR est compris entre 1 et 4, l’équipe médico-sociale adresse une proposition de plan d’aide. Le cas échéant, elle indique également les autres aides qui peuvent être utiles au demandeur, ainsi qu’à l’aidant.

Comment le GIR est-il déterminé dans le cadre d’une demande d’APA en établissement ?

Afin de vérifier que la personne remplit les conditions de perte d’autonomie nécessaire à l’attribution de l’APA, le médecin coordonnateur de l’établissement évalue le GIR en utilisant la grille nationale AGGIR lui permet de définir à quel GIR correspond la perte d’autonomie.

Cette évaluation est réalisée en général un mois après l’entrée dans l’établissement. En fonction de l’évolution de la situation, une réévaluation du GIR pourra être réalisée par le médecin coordonnateur au cours du séjour dans l’établissement.

Arnaud FAUCON

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Published by indecosa-cgt-17 - dans INFORMATIONS CONSOMMATEUR SANTE HANDICAP
23 février 2020 7 23 /02 /février /2020 09:30

UN TRAVAILLEUR HANDICAPE

PEUT BENEFICIER D'UN TRANSFERT

DE BAIL HLM

UN TRAVAILLEUR HANDICAPE PEUT BENEFICIER  D'UN TRANSFERT DE BAIL HLM

Publié le 17 février 2020 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)

 

Un travailleur handicapé peut bénéficier d'un transfert de bail HLM au décès du titulaire de ce bail. Il bénéficie du régime du transfert du bail en faveur des personnes présentant un handicap. C'est ce qu'a jugé la Cour de cassation dans son arrêt du 12 décembre 2019.

Un travailleur handicapé vivait avec sa mère dans un appartement HLM dont elle était locataire. Au décès de sa mère, la société HLM lui refuse le transfert du bail en raison de ses ressources et de la taille du logement de 4 pièces qui n'était pas adaptée à sa situation.

En effet, la loi prévoit que les descendants doivent remplir des conditions de ressources et que la taille du logement soit adaptée au ménage pour bénéficier d'un transfert du bail.

Mais, ces conditions ne sont pas exigées pour les descendants qui présentent un handicap dans la vie civile, et qui vivaient depuis plus d'un an avec le locataire décédé.

La société HLM fait valoir que cette exception ne s'applique pas aux travailleurs handicapés. Les premiers juges donnent raison à la société HLM et autorisent l'expulsion.

La Cour de cassation ne partage pas cet avis et considère que le transfert de bail peut également bénéficier au travailleur handicapé sans conditions.

Textes de référence

Cour de cassation, 3ème chambre civile, 12 décembre 2019, 18-13.476

Loi n° 89-462 du 6 juillet 1989 tendant à améliorer les rapports locatifs et portant modification de la loi n° 86-1290 du 23 décembre 1986 - Article 40

Code de l'action sociale et des familles - Article L114

Code du travail - Article L5213-1

 

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6 avril 2019 6 06 /04 /avril /2019 19:56

VOUS ACHETEZ UN APPAREIL AUDITIF

 

Fiche pratique J 340 : https://www.inc-conso.fr/content/vous-achetez-un-appareil-auditif

 

Date de publication : 05/04/2019 - Autonomie/handicap

 

https://www.inc-conso.fr/sites/default/files/appareil-auditif-252.pngDepuis quelques temps, vous avez l’impression de moins bien entendre les conversations ou le son de la télévision. Une visite chez votre médecin oto-rhino-laryngologiste (ORL) confirme ce sentiment : votre audition a baissé et l’ORL vous conseille de porter un appareil auditif.

 

Une audioprothèse (appareil auditif) est un dispositif médical, pris en charge en partie par la Sécurité sociale. Le prix d’un appareil auditif comporte la fourniture de l’appareillage mais également des prestations d’accompagnement.

 

L’objectif de cette fiche de l’Institut national de la consommation est de vous informer sur la réglementation applicable et sur toutes les mesures d’accompagnement dont vous bénéficiez, lorsque vous achetez une aide auditive.

 

1 - Quels sont les appareils pris en charge par la Sécurité sociale ?

2 - Quel est l'effet de la réforme 100% santé sur les frais d'appareillage ?

3 - Qui prescrit l’aide auditive ?

4 - Où sont vendues les audioprothèses ?

5 - Peut-on acheter un appareil auditif sur internet ?

6 - Quelles sont les obligations de l’audioprothésiste au moment de la vente d’un appareil auditif ?

- Avant de vous délivrer le devis obligatoire, le professionnel doit s’informer sur vos besoins

- Le professionnel doit vous remettre un devis détaillé

- Un affichage dans le magasin est obligatoire

- L’audioprothésiste doit vous remettre une note (facture…)

7 - Peut-on essayer un ou plusieurs appareils ?

8 - Quelques mois après l’achat de l’appareil, je suis gêné, je n’entends plus aussi bien que les premiers mois. A qui dois-je m’adresser ?

9 - L’appareil auditif est-il garanti ?

10 - J’ai déménagé, auprès de qui dois-je faire jouer la garantie ?

 

1 - Quels sont les appareils pris en charge par la Sécurité sociale ?

Une audioprothèse (ou aide auditive) est un dispositif médical, à usage individuel, destiné à compenser au moyen d’une amplification appropriée, les pertes d’audition des malentendants ou les troubles de la compréhension. A ce titre, les audioprothèses sont remboursées en partie par la Sécurité sociale et le cas échéant par une complémentaire santé.

 

Les audioprothèses doivent être référencées par le fabricant auprès des ministres en charge de la santé et de la sécurité sociale, après soumission d’un dossier technique.

 

BON A SAVOIR : Attention à ne pas confondre les audioprothèses prises en charge par la Sécurité sociale avec les assistants d’écoute, pourtant parfois désignés par le même nom (appareil auditif, ou prothèse auditive). Les assistants d'écoute sont vendus sans ordonnance, en pharmacie ou dans certains centres d'optique. Moins onéreux que les audioprothèse, ils peuvent aider à se familiariser dans un premier temps avec le port d'un appareil lorsque la perte auditive est légère. Ils ne sont pas pris en charge par la Sécurité sociale et les dispositions d’information et de suivi décrites dans cette fiche ne leur sont pas applicables. Ainsi, la remise d'un devis préalable n'est pas obligatoire. En cas de problème avec un assistant d'écoute, le vendeur est tenu de respecter les garanties légales, comme pour tout bien vendu par un professionnel à un consommateur.

 

Les aides auditives se répartissent en deux catégories.

 

La classe I : regroupe les appareils destinés à être intégralement remboursés par la Sécurité sociale et les complémentaires santé qui respectent les planchers et plafonds de remboursement fixés par l'assurance maladie. Les appareils doivent répondre aux spécifications techniques minimales exigées par l’arrêté du 14 novembre 2018 et comporter au minimum 3 options techniques (*) choisies dans une liste établie par arrêté. Le prix de vente des appareils de la classe I est plafonné (voir partie 2).

 

La classe II : regroupe des appareils au prix librement fixé. Selon la complémentaire santé souscrite, le consommateur peut conserver une partie du prix de l’appareillage à sa charge. Ces appareils offrent plus d’options (*) que ceux de la classe I (7 options).

 

(*) Exemples d’options : réducteur de bruit du vent, connectivité sans fil permettant un échange de données, bande passante élargie…

 

Les devis doivent obligatoirement proposer un appareil de la classe I. 

 

2 - Quel est l'effet de la réforme 100 % santé sur les frais d'appareillage ?

La réforme "100% santé" a pour objectif de faire baisser, pour les patients, le coût de l'équipement en appareils auditifs (ainsi que les prothèses dentaires et les lunettes) jusqu'à atteindre, pour certains produits, une prise en charge à 100% (après le remboursement de l'assurance maladie et de l'assurance complémentaire santé). 

Depuis le 1er janvier 2019, les conditions de prise en charge des frais d’appareillage auditifs, par l’assurance maladie, ont été revalorisées et continueront de l’être jusqu’en 2021, date à laquelle le dispositif sera pleinement opérationnel. En parallèle, les prix de vente d’une partie des appareils sont encadrés. 

 

 

2019

2020

2021

Age du patient : > ou = à 20 ans

Classe I

Prix de vente maximal

(> ou égal 20 ans)

1 300 €

1 100 €

950 €

Classe II

Prix de vente libre

Prix de vente libre

Prix de vente libre

Prix de vente libre

Classe I et Classe II

Remboursement de la sécurité sociale

(60%) sur la base de :

300 €

350 €

400 €

Age du patient : < à 20 ans

Classe I

Prix de vente maximal

(> ou égal 20 ans)

1 400 €

14 00 €

1 400 €

Classe II

Prix de vente libre

Prix de vente libre

Prix de vente libre

Prix de vente libre

Classe I et Classe II

Remboursement de la sécurité sociale

(60 %) sur la base de :

1 400 €

1  400 €

1 400 €

 

> Pour en savoir plus, visitez le site ameli.fr

 

3 - Qui prescrit l’aide auditive ?

Pour les adultes et les enfants de plus de 6 ans, la première prescription d’un appareillage doit être faite par un médecin ORL (oto-rhino-laryngologiste) ou un médecin généraliste ayant suivi une formation spécifique d’otologie (spécialité médicale consacrée aux affections et anomalies de l’oreille et de l’audition. Il s’agit d’une sous-spécialité de l’ORL). Le renouvellement peut être prescrit par tout médecin sans condition de spécialité.

 

Pour les enfants de moins de 6 ans, le renouvellement doit être prescrit par un médecin ORL.

 

4 - Où sont vendues les audioprothèses ?

 La vente des audioprothèses est très encadrée par le code de la santé publique :

 

Une audioprothèse ne peut être vendue que par un audioprothésiste titulaire du diplôme requis.

L’audioprothésiste doit exercer dans un local réservé et aménagé à cet effet : cabine insonorisée, salle d’attente et laboratoire isolé pour la fabrication d’embouts (article D. 4361-19 du code de la santé publique).

Le local doit être équipé de matériels spécifiques à son activité (article D. 4361-20 du code de la santé publique).

Certains centres d’optique diversifient leur offre et proposent la vente d’audioprothèse. Pour cela, ils doivent employer des audioprothésistes diplômés et équiper leur local en conformité avec les dispositions du code de la santé publique.

 

A NOTER : Les assistants d’écoute vendus dans les pharmacies ne sont pas des audioprothèses au sens du code de la santé publique.

 

5 - Peut-on acheter un appareil auditif sur internet ?

NON, les ventes par démarchage et par correspondance sont interdites (article L. 4361-7 du code de la santé publique).

 

Par ailleurs, les audioprothésistes ne doivent exercer leur activité que dans un local réservé et aménagé à cet effet (article L. 4361-6 du code de la santé publique), (voir partie 4).

 

Un audioprothésiste ne peut donc pas vendre d’appareils auditifs en se rendant directement dans un établissement (EPHAD).

 

6 - Quelles sont les obligations de l’audioprothésiste au moment de la vente d’un appareil auditif ?

 

Le professionnel doit s’informer sur vos besoins avant de rédiger un devis

Avant de vous remettre un devis, le professionnel doit s’informer sur vos besoins et votre demande.

 

Il doit :

  • évaluer votre gêne, votre seuil d’inconfort, votre motivation, vos besoins spécifiques, et votre contexte médico-social,
  • examiner vos conduits auditifs, mesurer votre audition, votre tolérance aux sons forts, et votre compréhension de la parole,
  • vous informer sur les différents appareillages disponibles et envisageables (avantages, inconvénients et limites), les conditions d’utilisation, l’entretien, le coût, la durée de vie et les conditions de remboursement par les organismes de prise en charge (sécurité sociale et complémentaire santé…),
  • être en mesure de vous fournir, si vous lui faîtes la demande, les informations sur les matériaux utilisés (arrêté du 14 novembre 2018).

 

Le professionnel doit vous remettre un devis détaillé

L’audioprothésiste doit remettre un devis détaillé, avant tout achat d’une audioprothèse (article L. 165-9 du code de la sécurité sociale).

 

Jusqu’au 31 décembre 2019, le devis doit être conforme au modèle de devis prévu par l’arrêté du 31 octobre 2008.

 

Depuis le 1er janvier 2019, l’audioprothésiste doit prouver qu’il a présenté au patient l’offre 100% santé en vous proposant au moins un appareil de la classe I. En attendant l’entrée en vigueur du devis prenant en compte la réforme « 100% santé », l’audioprothésiste sera amené à vous remettre, vraisemblablement, deux devis (l’un pour les appareils de la classe I et l’autre pour les appareils de la classe II).

 

Le nouveau modèle de devis, conforme à la réforme 100 % santé est en cours d’élaboration. Il sera applicable à compter du 1er janvier 2020.

 

Il devra faire apparaitre de façon distincte le prix de l’appareil et le prix des prestations d’adaptation. Cela vous permettra de comparer l’importance donnée par le professionnel aux opérations de suivi après la vente de l’appareil. L’audioprothésiste indiquera également les montants de prise en charge par la sécurité sociale et par les assurances complémentaires, ainsi que, le cas échéant, la somme restant éventuellement à votre charge.

 

Le devis doit être rédigé en double exemplaire et conservé pendant un an (au minimum) par le professionnel.

 

BON A SAVOIR : Le devis vous est remis pour information. Lorsque vous signez le devis, votre commande est validée, il n’y pas plus de possibilité de se rétracter.

 

Le rôle de l’audioprothésiste ne s’arrête pas à la remise du devis, il doit vous aider à choisir la solution la mieux adaptée à vos besoins et à vos attentes.

 

Le professionnel doit vous remettre en même temps que le devis, une annexe informative qui récapitule les missions de l’audioprothèse et prestations dues pendant la durée de l’appareillage.

 

Cette annexe informative est prévue par l’arrêté du 28 avril 2017 et doit être délivrée avec le devis depuis le 1er janvier 2019.

 

NOTRE CONSEIL : Lisez attentivement et conservez l’annexe informative remise avec le devis, elle détaille les prestations de base et les prestations de suivi qui sont indissociables de l’appareil proposé. Des visites de contrôle régulières sont indispensables pour que vous profitiez pleinement de votre appareil. Ne les laissez pas passer. Elles sont comprises dans le prix d’achat de l’appareil.

 

Un affichage dans le magasin est obligatoire

A l’extérieur ou à l’intérieur du magasin, les professionnels doivent afficher en vitrine et à l’intérieur du local, la mention suivante : un devis détaillé vous est remis gratuitement avant tout achat de produit correcteur (arrêté du 28 avril 2017, article 2).

 

A partir du 1er janvier 2020, les professionnels devront afficher en vitrine de manière visible et lisible depuis l’extérieur, le prix et l’intitulé des prestations proposées.

 

Les professionnels qui ne respectent pas ces dispositions encourent une amende pouvant atteindre 3 000 € pour une personne physique et 15 000 € pour une personne morale (article L.131-5 du code de la consommation).

 

L’audioprothésiste doit vous remettre une note détaillée (facture …)

La remise d’une note est obligatoire pour toute prestation de services supérieure ou égale à 25 € TTC (article 1 de l’arrêté du 3 octobre 1983 modifié),  ou quel que soit le montant, si vous en faites la demande. Ces conditions doivent être rappelées par un affichage lisible au lieu où s’effectue le paiement (article 2 du même arrêté). La note peut être constituée par un ticket, une facture ou tout autre justificatif. Elle doit obligatoirement mentionner la date de son établissement, le nom et l’adresse du prestataire, les date et lieu de l’exécution de la prestation, le nom du client, sauf opposition de celui-ci, le décompte détaillé (facultatif en cas de devis préalable descriptif et détaillé accepté par le client et conforme aux travaux exécutés) en quantité et prix de chaque produit ou prestation fournie, la somme à payer HT et TTC (article 3 du même arrêté) et le taux de TVA.

 

La note émise par le professionnel doit l’être au travers d’un support durable. Il peut s’agir d’un document « papier », d’un courriel que vous pouvez conserver ou d’une facture électronique accessible sur votre compte « client » Internet, notamment dans le cadre de contrats conclus sous forme électronique (article 1127-1 du code civil).

 

A partir du 1er janvier 2020, la remise d’une note spécifique pour les prestations d’appareillage est prévue (arrêté du 28 avril 2017, article 5). La note devra contenir des informations d’identification et de traçabilité des appareillages (arrêté du 28 avril 2017, article 1).

 

7 - Peut-on essayer un ou plusieurs appareils ?

OUI, Avant tout achat, le professionnel doit vous proposer d’essayer l’appareil, pendant une durée d’au moins 30 jours. Le prescripteur peut demander que l’essai soit porté à 45 jours, dans le cas de solutions thérapeutiques particulières.

 

Deux séances, au minimum sont prévues, pendant la période d’adaptation. Si l’essai n’est pas satisfaisant, vous avez le droit de demander une nouvelle période d’adaptation probatoire avec un nouvel appareil.

 

Le professionnel doit envoyer un compte-rendu minimal sur cette période d’essai au prescripteur et au médecin traitant dans les 7 jours.

 

IMPORTANT : L’essai fait partie de la prestation due par le professionnel pour tout achat d’un appareil auditif. Il ne doit pas vous être facturé. En revanche, le professionnel peut vous demander un dépôt de garantie pour le matériel confié pendant les essais et vous faire signer un document attestant du prêt et de la remise du chèque de garantie.

 

8 - Quelques mois après l’achat de l’appareil, je suis gêné, je n’entends plus aussi bien que les premiers mois. A qui dois-je m’adresser ?

L’audioprothésiste est votre interlocuteur principal tout au long de la durée de l’appareillage.

 

Il doit s’assurer du bon fonctionnement de votre appareil pendant toute la durée d’utilisation de celui-ci. Le prix de l’appareil comprend ce suivi.

 

La première année qui suit l’achat d’un appareil auditif, l’audioprothésiste doit vous proposer des séances de contrôle.

L’objectif est d’assurer un suivi pour ajuster vérifier l’efficacité de l’appareillage.

 

L’audioprothésiste doit vous proposer, au minimum :

- Des séances de contrôle de l’efficacité de l’appareillage, avec bilan audiométrique au 3ème, 6ème et 12ème mois après la délivrance de l’aide auditive.

- Une évaluation de l’évolution de la perte auditive et de la satisfaction au 6ème mois.

- Des gains audiométriques dans différentes situations.

 

A l’issue de la première année, l’audio-prothésiste doit prévoir des séances régulières pour assurer l’adaptation technique de l’aide auditive.

Un suivi biannuel est recommandé par l’arrêté du 14 novembre 2018. L’objectif est de contrôler l’efficacité de l’appareillage, la modification des réglages si les besoins du patient le nécessitent ainsi que l’entretien nécessaire.

 

L’audioprothésiste doit vous expliquer l’intérêt de réaliser les séances de suivi et vous inviter à revenir régulièrement.

 

L’audioprothésiste doit assurer la gestion administrative du dossier du patient et notamment l’envoi du compte-rendu d’appareillage au médecin prescripteur et au médecin traitant.

 

IMPORTANT : Notez bien ces rendez-vous de suivi, il est très important de vérifier régulièrement que l'appareil est toujours bien adapté à votre situation. Le coût de ces visites est compris dans le prix d’achat de votre appareil, le professionnel ne peut donc pas vous les facturer. Et si, en dehors de ces séances de contrôle, vous n'êtes pas satisfait par l’appareil, n’hésitez pas à contacter le professionnel, pour qu’il procède aux réglages nécessaires et qu’il vous propose une solution.

 

Ne restez jamais avec un appareil qui ne vous apporte pas l’amélioration souhaitée.

 

9 - Mon appareil est-il garanti ?

OUI, les fabricants doivent garantir les appareils pendant 4 ans au minimum (arrêté du 14 novembre 2018, article 1-I.5).

 

La garantie couvre le remplacement des pièces, la main d’œuvre et les frais de transport en cas de vices de forme, défauts de fabrication, et pannes survenant au cours d’un usage habituel.

 

La garantie est due par le fabricant, elle continue de produire ses effets, même lorsque le patient consulte un audioprothésiste différent de celui ayant délivré l’appareil et réalisé le bilan initial.

 

L’audioprothésiste est tenu d’assurer le suivi du patient pendant toute la durée de l’appareillage. Cela inclut notamment la fourniture des pièces détachées et les réparations qui entrent dans le cadre de la garantie fabricant, main d’œuvre comprise. Cet accompagnement est compris dans le prix de vente de l’appareil.

 

Les fabricants doivent fournir les appareils, aux audioprothésistes qui le demandent, dans les 7 jours.

 

ATTENTION : La garantie ne couvre pas la perte, les dommages accidentels ou le vol. Il peut être utile de souscrire une assurance spécifique, surtout pour les jeunes enfants (lire la fiche pratique "Aides techniques : garanties et assurances").

 

NOTRE CONSEIL : Notre conseil : Les coordonnées du fabricant figurent sur le devis ou la facture. Conservez soigneusement ces documents, pour le cas échéant, faire jouer la garantie.

 

10 - J’ai déménagé, qui va assurer le suivi de mon appareil ?

Si vous déménagez ou si l’audioprothésiste déménage ou encore si vous souhaitez changer d’audioprothésiste, celui qui a délivré l’appareillage s’engage à faciliter le transfert de votre dossier auprès du nouvel audioprothésiste que vous avez choisi.

 

Françoise HEBERT-WIMART,

Juriste à l'Institut national de la consommation

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26 juillet 2017 3 26 /07 /juillet /2017 15:19

COUP DE POUCE

POUR AMELIORER LE QUOTIDIEN

 

PEUT-ON BENEFICIER D’AIDES ET A QUI S’ADRESSR POUR AMENAGER SON LOGEMENT ET AINSI RENDRE LA VIE PUS CONFORTABLE ?

 

Le vieillissement a ses conséquences mais un logement inadapté aggrave la perte d’autonomie. Des meubles de cuisine trop bas  ou trop hauts, des WC inaccessibles, une baignoire, un lit trop bas, des marches dans l’entrée d’une maison qui limitent les sorties du logement…. Autant de petits détails qui sont des obstacles aux gestes du quotidien ou qui sont aussi des causes d’accidents domestiques et de dépendance d’autrui.

Alors qu’il suffit parfois de barres d’appui dans un couloir, de poignées d’accès dans les WC, d’un banc dans la douche ou tout simplement d’un nouvel éclairage, d’un changement de revêtement de sol ou d’un lit médicalisé et le quotidien en est rendu plus simple…

L’obstacle à tout cela est souvent financier. Les personnes âgées en perte d’autonomie ne veulent pas ou ne peuvent pas investir dans des frais d’accessibilité. Cependant, il existe plusieurs possibilités pour faire face à ces difficultés.

 

L’aide à l’amélioration de l’habitat (AAH)

La Caisse Nationale d’assurance vieillesse propose, aux retraités appartenant à son régime, une aide pour l’amélioration de l’habitat. Elle finance des travaux d’amélioration (sécurité, confort, salubrité, aménagement pour personne handicapée). Cette aide s’adresse à toute personne retraitée résidant en France et bénéficiant d’une pension de retraite versée par la CNAV ou une pension de réversion de la Sécurité Sociale. Le bénéficiaire peut-être propriétaire, locataire, occupant à titre gratuit ou usufruitier. Cette aide est soumise à conditions de ressources.

 

La subvention de l’Agence Nationale pour l’Amélioration de l’Habitat (ANAH)

            Cet organisme s’attache principalement à lutter contre les problèmes de logement dont l’adaptation de celui-ci pour les personnes en perte d’autonomie. Elle est rattachée, localement, à la Direction Départementale des Territoires (DDT). Dans le cas d’une personne en perte d’autonomie, l’ANAH peut subventionner entre 35 à 50% du montant des travaux (sous conditions de ressources et dans la limite de 40 000€ par logement). Il faut néanmoins fournir un justificatif de handicap ou une perte d’autonomie ainsi qu’un document prouvant l’adéquation des travaux aux besoins de la personne.

 

L’Aide Pour l’Autonomie (APA)

C’est une aide départementale octroyée après analyse du dossier par la Sécurité Sociale et avec l’accord du président du Conseil Départemental. Elle permet, en outre, de financier du matériel médicalisé  (fauteuil roulant, lit médicalisé, canne, déambulateur….). les conditions pour être éligible à l’APA sont d’avoir plus de 60 ans, résider en France avec un logement fixe et être catégorisé entre les GIR 1 et 4 (moyennement dépendant à très dépendant).

 

Le Plan d’Action Personnalisé (PAP)

Ce plan d’action vise à répondre aux besoins des personnes âgées en trouvant des solutions personnalisées pour chacun. Pour pouvoir en bénéficier, il faut avoir plus de 70 ans et être classé en GIR 5 ou 6 ou présenter une invalidité. Cette aide est soumise à conditions de ressources. Si la demande est éligible, la visite d’un évaluateur déterminera les besoins et établira le plan d’action comportant les prestations d’aides à domicile ou le matériel nécessaire à l’adaptation du logement.

 

Et les CLIC dans tout cela ?

Dans tous les cas, il existe les CLIC, Centres Locaux d’Information et de Coordination gérontologique. Ces points d’information locaux ont une mission d’accueil, d’écoute, d’information, de conseil et de soutien aux personnes âgées et à leurs familles. Ils ont pour objectif de faciliter l’accès aux droits pour tous les retraités et personnes âgées, de manière à améliorer leur vie quotidienne, d’apporter tous les renseignements nécessaires pour faire face à une situation de perte d’autonomie.

 

Arnaud FAUCON

 

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4 octobre 2016 2 04 /10 /octobre /2016 06:29

TRAVAUX D’ADAPTATION DU LOGEMENT

A LA CHARGE DU LOCATAIRE

Date de publication : 03/10/2016 - Logement/immobilier

 

"L'adaptation de la société au vieillissement est un impératif national et une priorité de l'ensemble des politiques publiques de la Nation" selon les dispositions de l'article 1 de la loi n° 2015-1776 du 28 décembre 2015 relative à l'adaptation de la société au vieillissement. En ce sens, ce texte prévoit des dispositions nouvelles pour les travaux d'adaptation du logement aux personnes en situation de handicap ou de perte d'autonomie. Explications.  

Pour toute location vide ou meublée soumise aux dispositions de la loi du 6 juillet 1989, le locataire est tenu à certaines obligations prévues à l'article 7 telles que payer le loyer et les charges récupérables aux termes convenus ou encore user paisiblement des locaux loués suivant la destination qui leur a été donnée par le contrat de location.

Il y en a une que la loi relative à l'adaptation de la société au vieillissement vient de modifier en partie (article 16), il s'agit de celle interdisant au locataire de transformer les locaux et les équipements loués sans l'accord écrit du propriétaire (article 7, point f, de la loi du 6 juillet 1989). 

Quelle est la date d'entrée en vigueur ? 

Le Décret n° 2016-1282 du 29 septembre 2016 relatif aux travaux d'adaptation du logement aux personnes en situation de handicap ou de perte d'autonomie réalisés aux frais du locataire fixe la liste des travaux ainsi que les modalités de mise en œuvre. Ce texte entre en vigueur le lendemain de sa publication, c'est-à-dire le 1 er octobre 2016. 

Le principe : la remise en état du logement en cas de désaccord du bailleur 

Dans le cas de travaux de transformation des locaux et des équipements, le bailleur qui n'a pas donné son accord au locataire, est en droit d'exiger de lui, à son départ des lieux, la remise en l'état ou même la conservation à son bénéfice des transformations effectuées. Le locataire ne pourra réclamer aucune indemnisation.

ATTENTION : Lorsque les transformations mettent en péril le bon fonctionnement des équipements ou la sécurité du local, il est prévu que le bailleur puisse exiger la remise immédiate des lieux en l'état aux frais du locataire. 

A NOTER : La Cour d'appel de Douai a jugé le 26 mars 2015 que l'obligation du bailleur d'assurer la jouissance paisible des locaux ne saurait avoir pour effet de lui imposer l'exécution de travaux en vue d'adapter le logement au handicap du locataire qui est apparu en cours d'exécution du bail. La locataire a donc été débouté de ses demandes (CA Douai, 3e ch., 26 mars 2015, n°15/240 et 14/00980, P.c/ SA Maisons & Cités Soginorpa). 

L'exception : la possible réalisation de travaux d'adaptation aux frais du locataire 

La loi du 28 décembre 2015 prévoit désormais la possibilité pour le locataire de réaliser, à ses frais, des travaux d'adaptation du logement aux personnes en situation de handicap ou de perte d'autonomie. 

Le locataire doit faire une demande écrite par lettre recommandée avec demande d'avis de réception (LRAR) auprès du bailleur.

Le bailleur a quatre mois pour répondre au locataire à compter de la date de réception de sa demande. L'absence de réponse dans le délai vaut décision d'acceptation.

Au départ du locataire, le bailleur ne peut pas exiger la remise des lieux en l'état pour les travaux réalisés.

Quels impacts en matière d'assurance ?

Le locataire doit effectuer une lecture attentive de son contrat d'assurance habitation.

En effet, les "conséquences dommages" liées à la mise en place de travaux importants d'adaptation du logement sont-elles couvertes par les garanties initialement souscrites ?

NOTRE CONSEIL

1 - Se reporter à la fiche d'information et/ou aux conditions générales de son contrat. Vérifier l'étendue des garanties et les exclusions, formelles et limitées, édictées par son assureur.

2 - En cas de doute quant au niveau de garantie, faire le point avec sa compagnie d'assurance ou son intermédiaire traditionnel (agent général, courtier). Une extension de garantie sera peut être proposée. Elle sera formalisée par avenant dont une copie doit être impérativement remise au locataire (L. 112-3, 5ème alinéa du code des assurances).

Par ailleurs, si le bailleur a souscrit pour le compte du locataire un contrat d'assurance RC locative, il doit effectuer également ces vérifications pour éviter quelques désagréments si différents dommages viennent à être constatés.

 

Laurine CARACCHIOLI et Charles LE CORROLLER,

juristes à l'Institut national de la consommation

 

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3 mars 2016 4 03 /03 /mars /2016 17:55

ALLOCATION PERSONNALISEE

D'AUTONOMIE (APA) :

REVALORISATION AU 1ER MARS 2016

 

Un décret paru au Journal officiel du 28 février 2016 réforme et revalorise l'allocation personnalisée d'autonomie (Apa) à partir du 1er mars 2016 afin de favoriser le maintien à domicile des personnes âgées en perte d'autonomie et de mieux soutenir leurs proches aidants.

Les montants maxima de l'Apa sont revalorisés à :

1 713,08 € par mois pour les personnes en Gir 1 (plafond avant le 1er mars 2016 : 1 312,67 €) ;

1 375,54 € par mois pour les personnes en Gir 2 (plafond avant le 1er mars 2016 : 1 125,14 €) ;

993,88 € par mois pour les personnes en Gir 3 (plafond avant le 1er mars 2016 : 843,86 €) ;

662,95 € par mois pour les personnes en Gir 4 (plafond avant le 1er mars 2016 : 562,57 €).

Le Gir (ou groupe iso-ressources) est le niveau de dépendance dans lequel la personne âgée est positionnée compte-tenu de son degré de perte d'autonomie.

Outre les besoins d'aide de la personne âgée, l'équipe médico-sociale du département examinera désormais également le besoin de répit de l'aidant et une majoration du plan d'aide pourra être accordée à la personne âgée dont le proche aidant assure une présence ou une aide indispensable à sa vie à domicile, et qui ne peut pas être remplacé par une autre personne à titre non professionnel. Dans ce cas, l'équipe médico-sociale pourra proposer, dans le cadre du plan d'aide, le recours à un dispositif d'accueil temporaire, de relais à domicile, ou à tout autre dispositif permettant de répondre au besoin de l'aidant.

En outre, ce décret simplifie la procédure de demande de carte d'invalidité et de carte de stationnement pour les personnes âgées en Gir 1 et 2.

Et aussi sur service-public.fr

Allocation personnalisée d'autonomie (Apa)

Qu'est-ce que la grille Aggir ?

Pour en savoir plus

Décret n° 2016-210 du 26 février 2016 relatif à la revalorisation et à l'amélioration de l'allocation personnalisée d'autonomie et simplifiant l'attribution des cartes d'invalidité et de stationnement pour leurs bénéficiaires

Portail national d'information pour l'autonomie des personnes âgées et l'accompagnement de leurs proches

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28 novembre 2015 6 28 /11 /novembre /2015 10:36

ACCESSIBILITE POUR TOUS

ESSAIS COMPARATIFS DE PRODUITS

ET DE SERVICES

 

Quand c'est facile pour les personnes en situation de handicap, c'est facile pour tout le monde !

 

Téléviseur, lave-linge, cafetière... ces appareils font partie de notre quotidien. Pourtant, ils ne sont pas toujours faciles à utiliser, notamment lorsque l'on souffre de troubles visuels, que l'on se déplace en fauteuil roulant...

 

Les améliorations à apporter pour faciliter leur usage sont souvent mineures sur le plan de la conception (un relief sur un bouton de température permet à une personne aveugle de savoir dans quelle position il se trouve !), mais essentielles pour les utilisateurs concernés, et par conséquent pour l'ensemble des consommateurs.

 

Pour guider les consommateurs dans leurs choix et faire évoluer ces produits, l'Institut national de la consommation (INC) évalue l'ergonomie et la commodité d'emploi d'appareils d'équipement de la maison. Il réalise régulièrement des tests de produits en partenariat avec des organismes spécialisés. 

 

L'INC s'attache également à guider les consommateurs en situation de handicap dans le choix de certaines prestations et services dédiés (ex. : les audioprothésistes).

 

Produits et services testés

> Cafetières expresso, réalisé avec Handéo
Publié en décembre 2015 dans 60 Millions de consommateurs (contenu payant)

> Lave-linge hublot, réalisé avec Handéo
Publié en novembre 2015 dans 60 Millions de consommateurs (contenu payant)

> Lave-vaisselle, réalisé avec Handéo
Publié en avril 2015 dans 60 Millions de consommateurs (contenu payant)

> Téléphones fixes, réalisé avec Centich
Publié en février 2013 dans 60 Millions de consommateurs (contenu payant)
> Liseuses numériques, réalisé avec Handéo
Publié en septembre 2012 dans 60 Millions de consommateurs (contenu payant)
> Four micro-ondes grill, réalisé avec Handéo
Publié en mai 2012 dans 60 Millions de consommateurs (contenu payant)

> Cafetières expresso, réalisé avec Handéo.
Publié en janvier 2012 dans 60 Millions de consommateurs (contenu payant)
> Téléviseurs full HD 102/107cm (40/42 pouces), réalisé avec Handéo
Publié en novembre 2011 dans 60 Millions de consommateurs (contenu payant)
> Lave-linge top (chargement sur le dessus), réalisé avec Handéo
Publié en novembre 2011 dans 60 Millions de consommateurs (contenu payant)
> Audioprothésistes
Publié en juin 2011 dans 60 Millions de consommateurs (contenu payant)

 

Les partenaires 

HANDEO est la première enseigne nationale de services à la personne pour toutes les situations de handicaps.
> Visiter le site Handéo

 

CENTICH Le Centre d'Expertise National des Technologies de l'Information et de la Communication pour l'autonomie est un centre de recherche et de veille technologique. Il travaille "spécifiquement sur les interfaces qui utilisent des technologies de la communication et de l'information pour permettre aux personnes handicapées ou âgées en recherche d'autonomie d'interagir avec leur environnement physique ou numérique. Ces aides techniques contribuent à la compensation fonctionnelle des incapacités et des restrictions d'activité qui en résultent".

> Visiter le site du Centich

  
Comment procédons-nous ?

L'INC et ses partenaires définissent ensemble des grilles d'évaluation des produits qui seront testés par un panel.

Celui-ci est composé de personnes ayant des handicaps différents afin d'avoir une approche globale des difficultés d'usage possibles. Par exemple, la prise en main d'un produit et la façon de l'utiliser ne sera pas la même pour une personne malvoyante que pour une personne malentendante.

Les panelistes passent au crible les produits selon des scenarii établis par les ingénieurs du centre d'essais de l'INC et l'équipe d'Handéo.

Ceux-ci analysent les comportements des testeurs, leurs ressentis et établissent les principaux avantages et les inconvénients de chaque produit.

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