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LES CAS GAGNES

PAR NOS ANTENNES

DANS LA RUBRIQUE
"DOSSIERS GAGNES"


LE COUP DE GUEULE DU CONSOMMATEUR

Vous désirez  exprimer votre colère aprés une arnaque ou un litige qui pourrait intéresser l'ensemble des consommateurs

Envoyer votre message sur la messagerie : indecosacgt17@gmail.com, nous le mettrons dans notre rubrique "le coup de gueule du consommateur"

12 mai 2020 2 12 /05 /mai /2020 17:18

CRÉDIT :

A QUOI CORRESPOND

LE TAUX ANNUEL EFFECTIF GLOBAL (TAEG) ?

Par Bercy Infos, le 04/02/2020

 

Vous avez souscrit un prêt immobilier ou un crédit à la consommation ? En plus de la somme empruntée, vous avez des frais. Il s’agit du taux annuel effectif global (TAEG, anciennement TEG). Quelle est la différence avec le taux nominal (ou taux débiteur) ? De quoi se compose-t-il ? Combien peut-il vous coûter ?

 

De quoi est composé le taux annuel effectif global (TAEG) ?

Le «taux annuel effectif global» (TAEG), anciennement «taux effectif global» (TEG), représente le coût total du crédit pour le consommateur. Il est exprimé en pourcentage annuel du montant total du crédit. Il s’agit du montant que vous devrez verser en plus de la somme effectivement empruntée. Il est plus important que le taux nominal. Le TAEG permet la comparaison entre les offres de prêt de plusieurs établissements prêteurs.

Le TAEG concerne les prêts immobiliers comme les crédits à la consommation.

Le TAEG comprend :

  • Le taux nominal, utilisé pour calculer les intérêts du prêt
  • les frais de dossier
  • les frais payés ou dus à des intermédiaires intervenus de quelque manière que ce soit dans l'octroi du prêt
  • les coûts d'assurance et de garanties obligatoires
  • les frais d'ouverture et de tenue d'un compte donné, d'utilisation d'un moyen de paiement permettant d'effectuer à la fois des opérations et des prélèvements à partir de ce compte ainsi que les autres frais liés aux opérations de paiement
  • le coût de l'évaluation du bien immobilier, hors frais d'enregistrement liés au transfert de propriété du bien immobilier. 

Son calcul correspond à une équation établie par le Parlement européen.

Le TAEG ne peut être supérieur au taux d’usure applicable.

 

Qu’est-ce que le taux de l’usure ?

Le taux (ou le seuil) de l'usure est le taux maximal auquel un prêt peut être accordé. Un prêt est considéré comme usuraire lorsqu’il est consenti à un taux qui excède du tiers le taux effectif moyen pratiqué au cours du trimestre précédent.

Il existe différents taux de l'usure selon votre situation : somme empruntée, durée et type de prêt etc.

Lire aussi : Crédits : à quoi sert le taux de l'usure ? | Emprunts : quels sont les différents types de taux ?

 

Le TAEG permet de comparer efficacement les offres de crédit

Le TAEG d’une offre de prêt fait partie des informations déterminantes pour choisir votre crédit. Il permet une véritable évaluation du coût global de chaque crédit et aide à comparer les offres proposées par les prêteurs, les règles étant les mêmes pour tous.

Le TAEG doit toujours être annoncé sur les publicités et les offres préalables de crédit. Il doit également être indiqué sur les contrats de crédit.

Lire aussi : Crédit immobilier : les informations préalables obligatoiresPrêt entre particuliers : quelques conseils de prudence

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12 mai 2020 2 12 /05 /mai /2020 17:16

LE PAIEMENT SANS CONTACT

PAR CARTE BANCAIRE :

COMMENT ÇA FONCTIONNE ?

 

Par Bercy Infos, le 11/05/2020 - Consommation Conseils aux consommateurs

 

Le paiement sans contact permet de réaliser des achats par carte bancaire sans avoir à saisir son code sur le clavier du terminal de paiement. Comment l'utiliser ? Quel est le montant maximum d'un paiement sans contact ?

Le paiement sans contact, qu'est-ce que c'est ?

Le paiement sans contact permet de passer plus rapidement aux caisses des magasins et sans contact physique. Il fonctionne grâce à une technologie de communication sans fil à courte portée - appelée Near Field Communication (NFC) -, qui permet à deux périphériques de communiquer entre eux. Pour régler votre achat, inutile de taper votre code confidentiel, il vous suffit d’approcher votre carte bancaire du terminal du commerçant.

Votre carte bancaire permet-elle le paiement sans contact ?

Pour utiliser ce moyen de paiement, il est nécessaire de disposer d’une carte de paiement avec un pictogramme ressemblant au signal du wifi https://www.economie.gouv.fr/files/files/Actus2017/pictos/pictowifi.jpg. Votre banque a dû vous avertir de la mise à disposition de cette fonctionnalité en précisant les conditions d'activation et d'utilisation. Certaines banques l'activent dès la fabrication de leurs cartes. D'autres établissement au contraire la désactivent par défaut avant de délivrer leurs cartes, c'est alors à vous d'en faire la demande auprès de votre conseiller clientèle, si vous souhaitez en bénéficier.

Paiement sans contact, comment l'utiliser ?

Vous pouvez payer sans contact dans tous les magasins qui affichent le logo spécifique « paiement sans contact » : https://www.economie.gouv.fr/files/files/Actus2017/pictos/logopaiementsanscontact100.pngLe commerçant doit, en effet, posséder un terminal compatible.

Pour réaliser votre paiement :

  • Une fois le montant de la transaction saisi par le commerçant : posez votre carte sur l'écran du terminal de paiement affichant le pictogramme ci-dessus.
  • Un voyant s'allume, un bip retentit pour signaler que le paiement est validé.
  • Le terminal de paiement du commerçant génère un reçu, à conserver.

Lire aussi : Comparez gratuitement et simplement les tarifs bancaires

Le paiement sans contact, pour quel montant ?

À partir du 11 mai 2020, le plafond de paiement sans contact par carte bancaire est relevé à 50 € par opération (contre 30 € auparavant). Cette décision est le fruit d'un travail conjoint entre le ministère de l'Économie et des Finances et le GIE cartes bancaires dans le contexte de la crise sanitaire liée à l'épidémie de Coronavirus COVID-19.

Cette évolution permet de :

  • contribuer au renforcement de la sécurité sanitaire dans le commerce de détail dans le cadre des gestes barrières prônés par le Gouvernement pour limiter la transmission du Coronavirus COVID-19,
  • faciliter une reprise rapide de l'activité de ce secteur à l'occasion du déconfinement progressif dès le 11 mai.

À savoir

Les établissements bancaires peuvent fixer également un montant maximum des achats cumulés sans contact pour une périodicité donnée (par jour, semaine ou mois) ainsi qu'un nombre maximum de transactions consécutives autorisées. Une fois l'un de ces seuils atteints, pour réinitialiser vos plafonds, il faut effectuer une opération avec saisie du code confidentiel (un retrait ou un paiement).

Le paiement sans contact, comment profiter du nouveau plafond ?

Le relèvement du plafond du paiement sans contact par carte bancaire peut-être activé de manière automatique par votre banque ou nécessiter une action de votre part comme un retrait au distributeur ou un paiement avec code.

Chaque établissement bancaire informera ses clients, par ses canaux habituels de communication, sur la mise en place progressive de ce nouveau plafond de paiement sans contact.

Le paiement sans contact, que faire en cas de fraude ?

Les garanties sont identiques que votre carte dispose ou non de la « fonctionnalité paiement sans contact ». Après avoir fait toutes les démarches nécessaires, vous serez remboursé des débits frauduleux et des frais prélevés indûment.

La commission nationale informatique et libertés (CNIL) et la Banque de France recommandent l’utilisation d’un étui de protection pour bloquer la capture à distance des données de la carte et les tentatives de piratage.

Il est également recommandé de conserver ses reçus et de vérifier ses relevés de compte régulièrement.

Lire aussi : Que faire en carte de perte ou de vol de votre carte bancaire ?

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21 avril 2020 2 21 /04 /avril /2020 10:34

COMMUNIQUE DE PRESSE

INDECOSA CGT

ET LA FEDERATION CGT

BANQUE ET DE L' ASSURANCE

COMMUNIQUE DE PRESSE INDECOSA CGT ET LA FEDERATION CGT BANQUE ET DE L' ASSURANCE

Banques et Assurances :

 

Macron et le gouvernement

 

se moquent ouvertement des particuliers !

 

 

 

 

Dans le cadre de la politique de soutien à l’économie suite à la crise sanitaire, le président de la République a annoncé, le 16 mars, un dispositif de garantie de l'Etat de 300 milliards d'euros pour des prêts accordés par les banques afin de répondre aux besoins de trésorerie des entreprises impactées par la crise du coronavirus.

 

Rappelons que ces prêts ne signifient pas que nous sommes aujourd’hui en régime d’économie administrée. Le patron de CONFORAMA, N°3 de l’ameublement français, vient de révéler que ses demandes de prêt garanti sont complètement ignorées par 4 banques françaises : HSBC, Crédit du Nord, LCL et BNP Paribas. 8 600 emplois disparaitront si CONFORAMA, entreprise viable, n’est pas financé rapidement. Combien d’entreprises et d’emplois sont aujourd’hui à la merci de la bonne volonté des banques ? Des centaines de milliers d’entreprises et des millions d’emplois.

 

Actuellement, la situation de millions de clients particuliers est totalement ignorée par Emmanuel Macron et son gouvernement. Eux aussi, sont abandonnés au bon vouloir des banques. La crise économique et sociale, à peine amorcée, va durer et s’aggraver. Elle va toucher plus particulièrement des millions de travailleurs très exposés (CDD, intérimaires, chômeurs de longue durée, indépendants, auto-entrepreneurs, jeunes diplômés en attente d'une première embauche ou en recherche d'un contrat d'alternance ...).

 

Ces millions de clients fragilisés, auxquels s’ajoutent près de 10 000 000 de chômeurs indemnisés à 84% de leurs salaires, n’ont pas vocation à alimenter les profits des banques sous forme d’agios majorés et de frais d’incidents bancaires à foison.

 

Précisons que cette absence de prise en considération, par l’Etat, de la situation financière dégradée de millions de clients est source de tensions et de crispations et se traduit déjà par des incivilités regrettables à l'égard des personnels en charge du front-office bancaire

 

Aussi, l’INDECOSA-CGT, en tant qu’association de consommateurs, et la Fédération des syndicats du personnel de la banque et de l'assurance (FSPBA CGT) exigent des pouvoirs publics qu’ils réunissent immédiatement les associations de consommateurs et de lutte contre l’exclusion avec les représentants de la banque et de l’assurance (patronat et syndicats).

 

Il y a urgence à définir :

 

  • Des conditions favorables pour l’octroi de découverts aux particuliers qui pourraient être accordés sur la base du taux d’intérêt légal (0 ,87% actuellement),

 

  • Un plafond pour les frais d’incidents bancaires applicable à l’ensemble de la clientèle particulière qui pourrait être identique à celui de la clientèle bénéficiant de l’offre spécifique clientèle fragile (plafond de 20 euros par mois),

 

  • Des conditions permettant une réduction des primes d'assurance auto (compte tenu d'un confinement au minimum de 2 mois qui réduit significativement la sinistralité). Pour l'instant seule la MAIF a fait un effort (mesuré) en ce sens et la présidente de la Fédération française de l’assurance refuse toute possibilité d’accord général sur le principe d’une réduction des primes d’assurance automobile. Il y a là une forme d’enrichissement sans cause, au détriment des consommateurs, qui n’est pas tolérable. Le parc automobile, en France, s’élève aujourd’hui à

 

38 000 000 de véhicules.

 

Contacts :

 

Valérie Lefebvre Haussmann (FSPBA CGT) : 06 87 10 31 90

 

Bernard FILLIAT (INDECOSA-CGT) : 06 88 55 20 79

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16 avril 2020 4 16 /04 /avril /2020 16:56

FINANCE SOCIALE ET SOLIDARITÉ

Quelles valeurs en plus ? Comment y souscrire ?

FINANCE SOCIALE ET SOLIDARITÉ

Banques, mutuelles et entreprises, à travers l’épargne salariale, proposent parfois des produits d’épargne ou d’investissement dit « solidaires ». Les fonds ainsi collectés, ou leurs intérêts, sont affectés à des activités à forte utilité sociale (lutte contre l’exclusion, logement, santé…) ou à la protection de l’environnement (agriculture bio, circuits courts, énergies renouvelables…), en France ou dans des pays en développement. La finance solidaire est pratiquée par des épargnants, des particuliers ou des sociétés qui cherchent à donner un sens à l’argent placé ou investi conforme à leurs convictions humanistes.

 

En progression notable

Fin 2018, le patrimoine financier des ménages français* constituait un encours global de près de 5 000 milliards d’euros, selon la Banque de France. Dans le même temps, plus d’un million d’épargnants solidaires cumulait un encours de 12,6 milliards d’euros, soit 0,25% de l’épargne totale. La proportion semble faible, mais elle connaissait néanmoins une hausse de 8,7% par rapport à 2017, avec un milliard d’euros déposé en plus.  Cette somme a permis à des milliers de gens d’accéder à un emploi, d’être alimentés en énergie renouvelable ou d’obtenir un logement décent…

 

Trois accès distincts

Trois possibilités s’offrent pour accéder à la finance sociale et solidaire.

Via sa banque ou sa mutuelle, on peut souscrire un produit d’épargne solidaire, dit de « partage » : livrets ; assurances-vie… Si le placement offre la même garantie que l’épargne classique, son rendement dépend des produits.

L’actionnariat solidaire consiste, lui, à investir dans le capital d’une entreprise à vocation sociale. Celle-ci doit réunir certains critères propres à l’économie sociale et solidaire (ESS).

Enfin, les salariés de certaines entreprises se voient proposer des produits d’épargne solidaire. Des labels les garantissent. Le plus connu est le label crée en 1997 par l’association Finansol. Il définit des critères rigoureux en matière de solidarité et de gestion transparente.

 

Une fiscalité incitative

L’épargne solidaire bénéficie d’incitations fiscales variables. Les produits de partage disposent des mêmes avantages fiscaux que les dons aux associations. Pour les investissements au capital d’une entreprise solidaire, la réduction d’impôt est égale à 18% du versement. Quant aux fonds communs de placement d’entreprise solidaire (FCPES), ils relèvent de la fiscalité relative à l’épargne salariale. Sous certaines conditions, les revenus réalisés sont exonérés d’impôt sur le revenu, mais assujettis à la CSG, à la CRDS et aux prélèvements sociaux.

Michèle BERZOZA Pour INDECOSA CGT

* Particuliers, entrepreneurs individuels, institutions sans but lucratif au service des ménages.

 

L’AVIS D’INDECOSA CGT

L’association attire l’attention sur la confusion possible entre investissement solidaire et investissement socialement responsable (ISR). Le premier est réalisé dans des entreprises non cotées en bourse, dont les activités sont centrées sur les besoins essentiels, ancrées dans un territoire et non dé-localisables. Investir dans l’économie solidaire relève d’une volonté de participer à l’amélioration des conditions de vie des personnes. L’ISR concerne des entreprises cotées en bourse dont les pratiques éthiques, sociales, environnementales et de gouvernance sont censées être vertueuses. Leur priorité n’est pas pour autant l’intérêt général.

Contacts : indecosa@cgt.fr et indecosa.cgt.fr

 

 

 

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6 avril 2020 1 06 /04 /avril /2020 06:54

ÉPARGNE : LE LEP EST-IL SI INTÉRESSANT ?

ÉPARGNE : LE LEP EST-IL SI INTÉRESSANT ?

Pour faire avaler la baisse de la rémunération du Livret A, le gouvernement vante le Livret d’Épargne Populaire (LEP) « pour les ménages modestes en fassent une plus grande utilisation ». Le point sur l’intérêt réel et les limites de ce livret.

 

Il est réservé aux plus modestes. Il rapporte 1% net depuis février, ce qui reste inférieur à l’inflation. Pourtant, le ministre de l’Économie et des Finances, Bruno LEMAIRE, s’est lancé dans une campagne de promotion de ce Livret d’Épargne Populaire (LEP), un produit d’épargne un peu délaissé, « 40% des Français y sont éligibles et il n’y a aujourd’hui que 7 millions de livrets ouverts », regrette le ministre.

            Un taux d’intérêt en baisse

Selon lui, le problème est administratif. Chaque année, en effet, l’épargnant doit présenter sa feuille  d’imposition à la  banque pour que le livret reste ouvert. Sinon, fermeture brutale, ce dont se plaignent certains titulaires, surpris que la banque n’ait pas fait la démarche de leur réclamer. « Je vais supprimer cette condition, a annoncé le ministre. La banque vérifiera elle-même que vous êtes éligible au livret d’Épargne Populaire et j’espère que tous les Français éligibles profiteront de cette simplification ».

La proposition se trouve en effet dans un projet de loi de simplification de l’action publique bientôt en discussion au Parlement.  Interrogé par la banque, le fisc transmettra uniquement le caractère éligible ou non du contribuable au LEP.

Mais ce nouveau dispositif ne rendra pas le LEP aussi attractif que le souhaite le gouvernement. D’abord, le rendement, s’il est plus élevé que celui du Livret A (récemment abaissé à 0,5%), il n’a bénéficié d’aucun coup de pouce en février dernier : il a même été réduit de  1.25 à 1% net. Ensuite, le plafond reste relativement bas : 7 700€, intérêts non compris. Ainsi les montants déposés sur le LEP ne cessent de baisser : selon la Banque de France, l’encours était de 38,8 milliards d’euros fin novembre, contre 43,2 milliards début 2019. Autre raison « les banques font tout pour ne pas le distribuer », observe l’association Consommation, Logement et Cadre de Vie (CLCV).

            Sous conditions de ressources

Le LEP est proposé dans tous les réseaux bancaires, sauf les banques en ligne. Le versement initial est de 30€ minimum. Les versements et les retraits sont ensuite libres, le solde ne pouvant pas être négatif.

Pour ouvrir un LEP, il faut présenter un avis d’imposition, ou un justificatif d’impôt, de l’année précédente (ou de l’année en cours si vous l’avez). L’établissement financier vérifie que votre revenu fiscal de référence ne dépasse pas le plafond fixé par la loi. En cas de non-respect, la totalité des intérêts peut être supprimée.

Lionel MAUGAIN

 

Y AVEZ-VOUS DROIT EN 2020 ?

Pour l’année 2020, le revenu fiscal de référence de l’impôt payé en 2019 (calculé, donc, sur les revenus de l’année 2018) ne doit pas dépasser les plafonds suivants afin d’ouvrir droit au Livret d’Épargne Populaire (LEP).

 

Parts de quotient familial

Plafond

1er part

19 977 €

Demi-part supplémentaire (majoration)

+5 334 €

Soit, pour 2 parts fiscales*

30 645 €

Montants en France métropolitaine. « par exemple, couple marié ou pacsé, personne seule avec 2 enfants

 

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6 avril 2020 1 06 /04 /avril /2020 06:45

ÉPARGNE DE PRÉCAUTION :

LIVRET A, MODE D’EMPLOI

ÉPARGNE DE PRÉCAUTION : LIVRET A, MODE D’EMPLOI

Avec une rémunération récemment abaissée, le livret A ne permet plus de maintenir la valeur du capital qui y est placé. Mais il conserve de nombreux atouts. Le point sur son fonctionnement.

 

Malgré une rémunération nette en berne, tombée à 0,5% le 1er février 2020, le livret A reste  incontournable. Zéro frais, des dépôts garantis disponibles à tout moment et une fiscalité avantageuse le désignent pour accueillir en toute sécurité votre trésorerie de court terme. Vos questions, nos réponses.

            Le taux du livret A doit-il toujours se maintenir au-dessus du niveau de l’inflation ?

Non. Le taux du livret A, qui varie en fonction de l’évolution des taux d’intérêt à court terme et de l’inflation des douze derniers mois, ne garantit pas votre épargne contre le risque d’érosion monétaire. Avant cette nouvelle baisse, le taux du livret A se situait à 0,75%, soit au-dessous de la moyenne des prix à la consommation depuis 2017. Un scénario aussi défavorable s’annonce en 2020, avec un taux du livret A ramené à son seuil plancher de 0,5% le 1er février 2020, alors que les prévisions situent l’inflation plutôt autour de 1,1%. La rémunération du livret A, pour la quatrième année consécutive, ne permettra pas de compenser la perte de valeur du capital placé.

            La rémunération du livret A est-elle calculée au jour le jour ?

Non, une somme déposée sur un livret A ne produit des intérêts qu’à partir du 1er ou du 16 du mois, après le jour de versement, et à condition de rester bloqué quinze jours. Effectuez de préférence vos versements avant le 1er ou le 15 du mois et vos retraits après le 15 ou le 30 (31).

            Quels est l’avantage fiscal du Livret A ?

Les intérêts perçus échappent à toute taxation. La règle s’applique aussi aux autres livrets réglementés, le livret de développement durable et solidaire (LDDS), le livret d’épargne populaire (LEP), le livret Jeune et le livret Bleu. Ce régime de faveur est appréciable puisque les intérêts issus de livrets bancaires non réglementés, par exemple, supportent soit l’impôt sur le revenu et 17,2% de prélèvements sociaux, soit le prélèvement forfaitaire unique (PEU) au taux de 30%.

            L’argent placé sur le livret A est-il en sécurité ?

Oui, le livret A, comme le LEP et le LDDS est garanti en totalité par l’État en cas de faillite bancaire, dans la limite de 100 000€ par déposant et par établissement. Un montant largement suffisant puisque les dépôts sont limités à 22 950€ sur le livret A

            Peut-on en détenir plusieurs ?

Cela est interdit par la loi (article L. 2221-3 du code monétaire et financier). En cas de non-respect, vous risquez une amende égale à 2% du montant total du livret A surnuméraire et la fiscalisation des intérêts perçus.

Laurence OLLIVIER

 

Bon à savoir : Un site officiel permet de vérifier s’il existe un livret A ouvert à votre nom ou à celui de l’un de vos proches vivant ou décédé. Consultable sur ciclade.caissededepots.fr, le service ciclade permet de rechercher gratuitement les sommes issues de nombreux produits financiers inactifs dont les livrets A, les contrats d’assurance-vie et les comptes transférés à la Caisse des dépôts et consignations.

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27 mars 2020 5 27 /03 /mars /2020 15:51

Communiqué INDECOSA-CGT

 

RÉSEAUX BANCAIRES ET POSTAUX

 

PENSONS AUX POPULATIONS

 

ET AUX TERRITOIRES FRAGILES

 

ET N’OUBLIONS PAS LES PERSONNELS.

.

27 mars 2020

 

 

 

L’INDECOSA-CGT (association de consommateurs) prend l’initiative d’appeler au rassemblement et à l’unité la plus large :

 

  • L’ensemble des associations de consommateurs,

 

  • L’ensemble des fédérations syndicales de la banque et de la Poste,

 

  • L’ensemble des syndicats de la Banque de France.

 

Pour porter ensemble des exigences communes auprès des pouvoirs publics, de la profession bancaire, de la Banque postale et de la Banque de France.

 

En effet, le Premier ministre a indiqué que les agences bancaires étaient des « commerces essentiels » et devaient donc rester ouvertes durant la période de confinement.

 

Dans les faits, chaque réseau bancaire décide unilatéralement de l’ouverture ou de la fermeture de ses agences sans la moindre coordination entre les réseaux D’autre part, seuls environ 20% des bureaux de poste sont restés ouverts.

 

La Poste vient de se voir renouveler, il y a quelques jours, sa mission d’accessibilité bancaire (le Livret A jouant, au profit des plus modestes, un rôle de quasi compte bancaire permettant, notamment, le versement des minimas sociaux).

 

Le ministère des Solidarités vient d’indiquer à l’AFP, jeudi 26 mars, que le versement des aides sociales sera effectué avec deux jours d'avance au mois d'avril (samedi 4 au lieu du lundi 6 avril) pour ne pas pénaliser les allocataires qui doivent retirer leur argent dans les banques, dont le fonctionnement peut être perturbé en raison du coronavirus mais aussi pour permettre d’anticiper "les déplacements dans les agences bancaires pour éviter de longues attentes et des difficultés pour respecter les règles de distance sociale".

 

Les banques, qui bénéficient actuellement d’un soutien très puissant des pouvoirs publics, ont pris un certain nombre d’engagements en direction des entreprises mais n’ont pris aucun engagement – au niveau de l’ensemble de la profession – au bénéfice des particuliers dont beaucoup risquent de subir des frais bancaires dus à des découverts générés par une situation financière difficile en lien direct avec la crise que nous connaissons. Nous savons déjà que les engagements pris par la profession bancaire, en matière de plafonnement des frais bancaires et d’accès à l’offre spécifique pour la clientèle fragile, ne sont pas respectés par tous les établissements.

 

Compte tenu du nombre d’agences bancaires fermées et du nombre de bureaux de poste inaccessibles aujourd’hui, l’accès aux espèces ne plus être considéré comme garanti en période de confinement, sur l’ensemble du territoire national, notamment pour la clientèle ne disposant d’aucun moyen de paiement dématérialisé.

 

Enfin, nous constatons que la décision du Premier ministre de considérer les agences bancaire comme « commerces essentiels » n’a pas conduit l’ensemble des réseaux bancaires et la Poste

 

  • assurer la sécurité sanitaire de l’ensemble des personnels concernés. La dotation en masques et en gel hydro alcoolique est très variable d’une agence ou d’un bureau à l’autre et la désinfection des locaux est le plus souvent inexistante. Les distributeurs automatiques de billets ne font pas l’objet de désinfection systématique et régulière.

 

Nous appelons les pouvoirs publics à réunir d’urgence les associations de consommateurs, les Fédérations syndicales du secteur bancaire et du secteur postal, ainsi que les syndicats de la Banque de France afin :

 

  • De garantir que les directions concernées donneront satisfaction aux demandes syndicales et des associations de consommateurs relatives à la sécurité sanitaire de l’ensemble des personnels concernés et du public fréquentant agences et bureaux de poste,

 

  • De procéder, dans chaque département, à la nécessaire coordination entre la Banque de France, les réseaux bancaires et la Poste afin de garantir l’accès aux « opérations essentielles » pour la clientèle, en période de confinement, et prioritairement l’accès aux espèces sur l’ensemble du territoire national. Les opérations purement commerciales ne peuvent plus être considérées comme « essentielles » et doivent être reportées sans délai au nom du principe de précaution pour les particuliers et les personnels,

 

  • De plafonner - pour toute la durée de la période de confinement et pour toute la clientèle particulière sans exception - les frais d’incidents bancaires à 20 euros par mois (ce qui correspond au plafond appliqué par les clients titulaires de l’offre spécifique clientèle fragile),

 

  • De définir les facilités bancaires (notamment au niveau des découverts) dont pourra bénéficier la clientèle particulière qui serait confrontée à des difficultés de trésorerie (selon le même principe que celui qui est appliqué aux entreprises) en prenant pour référence le taux d’intérêt légal applicable aux particuliers (actuellement fixé à 0,87%)

 

L’INDECOSA-CGT (association de consommateurs) renouvelle son vœu de rassemblement et d’unité la plus large, en direction des associations de consommateurs, des fédérations syndicales de la banque et de la Poste et de l’ensemble des syndicats de la Banque de France, pour porter ensemble ces exigences communes auprès des pouvoirs publics, de la profession bancaire, de la Banque postale et de la Banque de France.

 

 

Contact

 

Bernard FILLIAT, 06 88 55 20 79

 

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29 février 2020 6 29 /02 /février /2020 20:21

PEA ET PEA-PME :

DES FRAIS DESORMAIS PLAFONNÉS

PEA ET PEA-PME : DES FRAIS DESORMAIS PLAFONNÉS

Publié le 24 février 2020 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)

 

 

Illustration 1 A partir du 1er juillet 2020, les frais d'ouverture, de tenue, de transaction et de transfert d'un plan d'épargne en action (PEA) ou d'un plan d'épargne en actions destiné au financement des PME et ETI (PEA-PME) seront réduits. C'est ce que prévoit un décret du 5 février paru au Journal officiel en application de la loi Pacte.

  • Ainsi, à partir du 1er juillet 2020 :
  • les frais d'ouverture seront limités à 10 € ;
  • les frais de tenue de compte seront plafonnés à 0,4 % de la valeur des titres détenus ou de la valeur de rachat du contrat (avec des frais fixes par ligne de titres détenus limités à 5 € ou à 25 € pour des titres qui ne sont pas admis aux négociations sur une plateforme de négociation) ;
  • les frais de transaction, c'est-à-dire d'achat ou de vente, seront de 0,5 % du montant de la transaction si elle est réalisée en ligne et de 1,20 % si elle est réalisée par un autre moyen (téléphone ou courrier) ;
  • les frais de transfert du PEA dans un autre établissement seront de 15 € (au lieu d'environ 100 € actuellement) par ligne de titres détenus transférée (ou 50 € pour des titres qui ne sont pas admis aux négociations sur une plateforme de négociation). L'ensemble des frais est plafonné à 150 €.

Textes de référence

Décret n° 2020-95 du 5 février 2020 relatif au plafonnement des frais afférents au plan d'épargne en action et au plan d'épargne en actions destiné au financement des PME et ETI

Loi n° 2019-486 du 22 mai 2019 relative à la croissance et la transformation des entreprises

Et aussi

Plan d’épargne en actions (PEA)

Pour en savoir plus

Le Gouvernement a achevé la réforme des plans d'épargne en actions (PEA) 

Ministère chargé de l'économie

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Published by indecosa-cgt-17 - dans INFORMATIONS CONSOMMATEUR BANQUE
24 janvier 2020 5 24 /01 /janvier /2020 14:18

LIVRET A : UN TAUX ABAISSE A 0,5 %

DES LE 1ER FÉVRIER 2020

LIVRET A : UN TAUX ABAISSE A 0,5 %  DES LE 1ER FÉVRIER 2020

Publié le 21 janvier 2020 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)

 

Illustration 1

Fixé à 0,75 % depuis le 1er août 2015, le taux du livret A passera à 0,50 % à partir du 1er février 2020. C'est en effet ce qu'a annoncé le ministre de l'Économie et des Finances le 16 janvier 2020.

Le livret A est un compte d'épargne rémunéré dont les fonds sont disponibles à tout moment. Les intérêts sont exonérés d'impôt sur le revenu et de prélèvements sociaux. Ils sont calculés le 1er et le 16 de chaque mois et sont versés en une seule fois le 31 décembre au capital. Tous les établissements bancaires peuvent le proposer. Le taux de rémunération du livret A est révisé deux fois par an, en janvier et en juillet.

Depuis la réforme du calcul du taux du livret A en novembre 2016, le taux est obtenu à partir de la moyenne des taux d'intérêt monétaire à court terme et celle de l'inflation sur les 6 derniers mois. Selon cette formule, le taux aboutit à 0,23 % mais un taux minimum de 0,5 % avait été prévu. C'est donc celui-ci qui s'applique.

  À savoir : Les taux réglementés d'autres livrets d'épargne seront également modifiés à partir du 1er février 2020 :

  • le taux du livret de développement durable et solidaire (LDDS) à 0,50 % ;
  • le taux du livret d'épargne populaire (LEP) à 1 %.

Et aussi

Livret A

Pour en savoir plus

Évolution du taux du livret A au 1er février 2020 

Ministère chargé de l'économie

Livret A : comment ça marche ? 

Ministère chargé de l'économie

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18 janvier 2020 6 18 /01 /janvier /2020 11:42

PTZ POUR LOGEMENT ANCIEN :

NOUVELLES CONDITIONS

PTZ POUR LOGEMENT ANCIEN :  NOUVELLES CONDITIONS

Publié le 14 janvier 2020 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)

 

Les modalités des travaux d'amélioration conditionnant l'octroi du PTZ dans l'ancien pour les primo-accédants à la propriété sont précisées par décret. Ce texte est complété par un arrêté signalant les pièces justificatives à fournir. Ces mesures réglementaires s'appliquent aux offres de prêts émises à compter du 1er janvier 2020.

Le décret conditionne l'attribution du PTZ dans l'ancien à un niveau minimal de performance énergétique après travaux. Il permet également que les travaux soient réalisés par le vendeur pour les logements faisant l'objet d'un prêt social de location-accession (PSLA).

Ainsi, le programme des travaux doit permettre d'atteindre une consommation conventionnelle annuelle en énergie primaire (énergie disponible dans l'environnement et directement exploitable sans transformation comme le gaz naturel, le charbon, le rayonnement solaire...) après travaux inférieure à 331 kWh/m2 (ce qui exclut les étiquettes énergie « F » et « C »). Cette consommation énergétique est évaluée sur les usages de l'énergie pour le chauffage, la production d'eau chaude sanitaire et le refroidissement.

L'arrêté vient préciser les pièces à fournir pour justifier du niveau de performance énergétique conditionnant l'attribution de ce prêt et adapte celles concernant les travaux réalisés par le vendeur pour les opérations en prêt social location-accession (PSLA).

Pour justifier des travaux d'amélioration, l'emprunteur doit notamment fournir à l'établissement de crédit une évaluation énergétique indiquant la consommation actuelle du logement et celle projetée après les travaux. Il s'agit d'une attestation sur l'honneur conforme à un modèle ainsi que l'ensemble des devis permettant de justifier du montant prévisionnel de ces travaux. Après leur achèvement, il doit prouver que les travaux réalisés respectent effectivement les conditions du PTZ au moyen de l'ensemble des factures correspondantes.

En 2020, le PTZ dans l'ancien ne concerne que les projets situés dans les zones B2 et C du dispositif. Il finance 25 % du montant du projet (logement et travaux).

  Rappel : Le prêt à taux zéro est une aide à l'acquisition destinée aux ménages à revenus modestes et moyens achetant leur première résidence principale dans le neuf ou l'ancien (sous conditions de travaux) partout en France sans avoir à payer d'intérêts.

Textes de référence

Décret n° 2020-9 du 6 janvier 2020 relatif aux prêts ne portant pas intérêt consentis pour financer la primo-accession à la propriété

Arrêté du 6 janvier 2020 modifiant l'arrêté du 30 décembre 2010 relatif aux conditions d'application de dispositions concernant les prêts ne portant pas intérêt consentis pour financer la primo-accession à la propriété

Et aussi

Aides et prêts pour l’amélioration et la rénovation énergétique de l’habitat

Prêt à taux zéro (PTZ)

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