Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

COMPTEUR

Recherche

N'OUBLIEZ PAS D'ALLER CONSULTER

LES CAS GAGNES

PAR NOS ANTENNES

DANS LA RUBRIQUE
"DOSSIERS GAGNES"


LE COUP DE GUEULE DU CONSOMMATEUR

Vous désirez  exprimer votre colère aprés une arnaque ou un litige qui pourrait intéresser l'ensemble des consommateurs

Envoyer votre message sur la messagerie : indecosacgt17@gmail.com, nous le mettrons dans notre rubrique "le coup de gueule du consommateur"

6 février 2019 3 06 /02 /février /2019 07:11

LE LIVRET D’EPARGNE BANCAIRE :

COMMENT ÇA MARCHE ?

LE LIVRET D’EPARGNE BANCAIRE : COMMENT ÇA MARCHE ?

par Bercy Infos, le 01/02/2019 – Epargne

 

Le livret bancaire est un compte d’épargne rémunérée dont les modalités sont fixées par les établissements bancaires. Il permet de conserver de l’épargne disponible sans limite de montant ni de durée. Zoom sur les caractéristiques de ce produit d’épargne non réglementé.

 

 

Plafond du livret d'épargne bancaire

Contrairement aux produits d’épargne réglementés, il n’y a pas de plafond de dépôt ou de montant maximum à ne pas dépasser.

Lire aussi : Les livrets d'épargne, quels taux, quelles conditions ?

Taux du livret d'épargne bancaire

Les taux d’intérêts des livrets d’épargne sont librement déterminés par les établissements bancaires qui les distribuent. En moyenne, ils oscillent entre 0,2 % et 1,5 % pour les livrets bancaires classiques. Certains dits super livrets proposent des taux plus élevés pouvant atteindre 4 %. Il s'agit généralement d'offres promotionnelles.

Date de calcul des intérêts

Comme pour le livret A, les intérêts sont calculés le 1er et le 16 de chaque mois.

Date de versement des intérêts

Les intérêts cumulés sur l'année sont versés au capital le 31 décembre de chaque année.

Lire aussi : Comment fonctionne le plan d'épargne populaire (PERP)

Dépôt ou retrait d’argent sur un livret d'épargne bancaire

Il n’y a pas de versement minimum à effectuer sur un livret bancaire. Les fonds que vous déposez sont disponibles à tout moment.

Lire aussi : La garantie bancaire des dépôts

Fiscalité du livret d'épargne bancaire

Les intérêts des livrets bancaires sont soumis à l’impôt sur le revenu (IR) dans la catégorie des revenus de capitaux mobiliers et aux prélèvements sociaux.

Depuis le 1er janvier 2018, les livrets bancaires non réglementés sont soumis à un prélèvement forfaitaire unique (PFU) au taux global de 30 % incluant 12,8 % au titre de l'IR et 17,2 % au titre des prélèvements sociaux.

Il reste cependant possible d'opter pour l'imposition au taux progressif de l'impôt sur le revenu en choisissant cette option au moment de la déclaration annuelle de revenus.

En savoir plus sur le prélèvement forfaitaire unique (PFU)

Lire aussi : Comment calculer son impôt sur le revenu en fonction des tranches d'imposition

Ouvrir un livret d'épargne bancaire

Toute personne, même mineure peut ouvrir un livret bancaire.

Avant de vous engager, n'hésitez pas à comparer les différentes offres des établissements bancaires et lisez attentivement votre contrat.

Les taux d'intérêts des offres promotionnelles permettent de bénéficier d'un rendement avantageux. Il s'agit toutefois le plus souvent d'offres de bienvenue réservées aux nouveaux clients. Renseignez-vous sur le taux dont vous pourrez bénéficier par la suite surtout pour les placements de longue durée.

Les taux d’intérêt des livrets bancaires sont des taux brut. Gardez à l'esprit qu'iIs ne prennent pas en compte l’impact de la fiscalité sur les rendements réalisés par les clients.

Vous pouvez ouvrir plusieurs livrets bancaires dans des établissements financiers différents. Il est également possible de cumuler ce placement avec les autres produits d'épargne existants.

Lire aussi : Comparez gratuitement et simplement les tarifs bancaires

 

Partager cet article
Repost0
Published by indecosa-cgt-17 - dans INFORMATIONS CONSOMMATEUR BANQUE
6 février 2019 3 06 /02 /février /2019 07:07

L'ECO-PRET A TAUX ZÉRO (ECO-PTZ)

FACILITE LA RÉNOVATION ÉNERGÉTIQUE

DES LOGEMENTS

L'ECO-PRET A TAUX ZERO (ECO-PTZ) FACILITE  LA RENOVATION ENERGETIQUE DES LOGEMENTS

par Bercy Infos, le 09/01/2019 – Réductions et crédits d’impôts

 

L’éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ) est un prêt à taux d’intérêt nul permettant de financer des travaux d’économie d’énergie de son logement. Qui peut en bénéficier ? Sous quelles conditions ?

 

Changements à compter de 2019

L'article 184 de la loi de finances pour 2019 proroge l'éco-PTZ jusqu'en 2021 tout en modifiant ses conditions d'applications au 1er juillet 2019 pour le renforcer et le rendre plus simple. Il s'agit notamment de :

Supprimer la condition de bouquet de travaux dès le 1er mars 2019 (Auparavant pour être éligibles à l'éco-PTZ, les travaux devaient porter sur 2 des 6 opérations éligibles. La réalisation d'une seule de ces opérations permet désormais d'être éligible).

  • Ouvrir l'éco-PTZ à tous les logements achevés depuis plus de 2 ans.
  • Étendre le dispositif aux travaux d'isolation des planchers bas.
  • Uniformiser la durée d'emprunt à 15 ans pour tous les éco-prêts.
  • Ouvrir la possibilité de recourir à éco-PTZ complémentaire dans les 5 ans à compter de l'émission du premier éco-PTZ (et non plus dans les 3 ans comme c'était le cas auparavant).

Qui peut bénéficier de l'éco-prêt à taux zéro ?

L’éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ) s’adresse à tous les propriétaires, occupant ou bailleur, sans condition de ressources.

Votre logement, maison ou appartement, doit être déclaré comme résidence principale et avoir été achevé avant le1er janvier 1990.

Le dispositif est ouvert aux copropriétaires depuis 2014.

À savoir

Depuis janvier 2016, les ménages les plus modestes aidés par l’Agence nationale de l’habitat peuvent bénéficier d’un micro-crédit à taux zéro.

Il est également possible d’inclure l’éco-PTZ dans l’offre globale de prêt lors de l’achat d’un bien.

Lire aussi : Rénovation énergétique : les aides auxquelles vous pouvez prétendre

Quels sont les travaux éligibles à l'éco-prêt à taux zéro ?

Pour bénéficier de l’éco-PTZ, vous devez réaliser un «bouquet de travaux» constitué de la combinaison d’au moins deux des catégories suivantes :

  • isolation performante de la toiture ;
  • isolation performante des murs donnant vers l’extérieur ;
  • isolation performante des portes et des fenêtres donnant sur l’extérieur ;
  • installation ou remplacement d’un chauffage ou d’une production d’eau chaude sanitaire ;
  • installation d’un chauffage utilisant les énergies renouvelables ;
  • installation d’une production d’eau chaude sanitaire utilisant les énergies renouvelables.

Vous pouvez aussi faire réaliser une étude thermique par un bureau d’études afin de déterminer les travaux qui seront les plus adaptés à votre logement pour améliorer sa performance énergétique globale *.

Les travaux de réhabilitation du système d’assainissement non collectif par un dispositif ne consommant pas d’énergie sont également éligibles à l'éco-PTZ.

(*) Seulement si votre logement a été construit après le 1er janvier 1948.

Vous pourrez trouver tous les types de travaux éligibles sur le site de l’Agence de l’Environnement et de la maîtrise de l’Énergie (ADEME).

À savoir

Les travaux doivent être effectués par un artisan ou une entreprise du bâtiment détenant la mention RGE (Reconnu garant de l’environnement). Cette obligation s’applique également dans les départements d’outre-mer depuis le 1er octobre 2015.

Rechercher une entreprise RGE

Lire aussi : Professionnels du bâtiment : comment obtenir la mention « reconnu garant de l'environnement » (RGE) ?

Quel est le montant de l'éco-prêt à taux zéro ?

L’éco-PTZ est plafonné à 30 000€ maximum. La durée de remboursement est fixée à 10 ans. Elle peut être portée à 15 ans pour les travaux de rénovation les plus lourds.

Un seul éco-PTZ peut être accordé par logement. Vous pouvez cependant recourir à un éco-PTZ complémentaire dans les 3 années suivant l’émission du premier éco-prêt, sous réserve que ce dernier ait été clôturé. Dans ce cas, les 2 éco-prêts ne doivent pas excéder 30 000 €.

Lire aussi : Des conseils pour réduire sa facture d’électricité

Comment demander un éco-prêt à taux zéro ?

Vous devez tout d’abord remplir un formulaire «devis» auprès de l’entreprise ou de l’artisan RGE que vous avez choisi.

Télécharger les formulaires "devis"

Après avoir budgété les travaux à réaliser, vous devez adresser votre formulaire «devis» à un établissement de crédit (ayant conclu une convention avec l’État) dûment accompagné de justificatifs (attestation RGE de l’entreprise effectuant vos travaux de performance énergétique, justificatif de l’utilisation de votre logement en tant que résidence principale, date de construction du logement, dernier avis d’imposition…).

Les établissement de crédits ayant signées une convention avec l'État sont une vingtaine : Banque BCP, Banque Chalus, Banque Populaire, BNP Paribas, Caisse d’Épargne, CIC, Crédit Agricole, Crédit du Nord, Crédit Foncier, Crédit Immobilier de France, Crédit Mutuel, Domofinance, KUTXA Banque, La Banque Postale, LCLMA Banque, Natixis, Société Générale, Société Marseillaise de Crédit et Solféa.

Vous disposez de 3 ans pour effectuer vos travaux à partir de l’émission de l’offre de prêt. À la fin de vos travaux, vous devrez transmettre à votre banque tous les éléments justifiant que les travaux ont été réalisés.

Pour toutes questions sur la rénovation énergétique de votre logement et sur les aides dont vous pouvez bénéficier, vous pouvez contacter un conseiller FAIRE.

Accédez à l'annuaire des conseillers FAIRE

Lire aussi : Particuliers : les aides et crédits d'impôt auxquels vous pouvez prétendre

L'éco-PTZ est-il cumulable ?

Oui, l'éco-PTZ est cumulable. En effet, vous pouvez bénéficier simultanément de l'éco-PTZ et du CITE.

Lire aussi : Rénovation énergétique : les conseils pour bien choisir les professionnels

Partager cet article
Repost0
Published by indecosa-cgt-17 - dans INFORMATIONS CONSOMMATEUR BANQUE ENERGIE
31 janvier 2019 4 31 /01 /janvier /2019 18:16

VOUS SAISISSEZ LE MÉDIATEUR BANCAIRE POUR RÉGLER UN LITIGE AVEC VOTRE BANQUE

VOUS SAISISSEZ LE MEDIATEUR BANCAIRE POUR REGLER UN LITIGE AVEC VOTRE BANQUE

Date de publication : 29/01/2019 - Banque/argent

 

Vous avez actuellement avec votre banque un litige que vous ne parvenez pas à résoudre. Vous pouvez adresser une lettre, de préférence en recommandé avec avis de réception, au médiateur de votre banque, si elle en a désigné un, ou au médiateur auprès de la Fédération bancaire française.

Pour connaître les coordonnées du médiateur de votre banque, reportez-vous à votre relevé ou à votre convention de compte ou au site web de votre banque. 

            Récapitulez clairement les faits de votre litige ainsi que les démarches déjà effectuées, et joignez-y les photocopies des pièces justificatives.

 

Attention :: avant de saisir le médiateur, vous devez impérativement entreprendre des démarches auprès de votre agence bancaire, puis de son service relations clientèle. Le médiateur doit vous répondre dans les trois mois suivant sa saisine. Si la solution proposée ne vous convient pas, vous pouvez saisir le tribunal compétent.

 

(Par précaution) Lettre recommandée avec avis de réception

 

Madame, Monsieur,

 

Depuis (…) années, je suis client(e) de la banque (nom de la banque) et j’ai un compte de dépôt no (…) à l’agence (nom et adresse de l’agence).

 

Je suis actuellement en litige avec ma banque. En effet, le (date), (expliquez brièvement votre problème et rappelez les démarches que vous avez déjà effectuées).

 

Depuis, j’ai adressé à mon agence bancaire plusieurs lettres, dont je vous joins les copies. J’ai également rencontré le directeur d’agence, mais aucun accord amiable n’a pu être trouvé.

 

En conséquence, je sollicite votre aide et vous demande de bien vouloir intervenir auprès de (nom de la banque) afin que ce dossier évolue rapidement.

 

Veuillez agréer, Madame, Monsieur, l’expression de mes salutations distinguées.

 

(Signature)

Partager cet article
Repost0
Published by indecosa-cgt-17 - dans BANQUE INFORMATIONS CONSOMMATEUR MEDIATION
31 janvier 2019 4 31 /01 /janvier /2019 18:13

COMMENT SAISIR LE MÉDIATEUR BANCAIRE ?

COMMENT SAISIR LE MÉDIATEUR BANCAIRE ?

Date de publication : 29/01/2019 - Droit/justice

 

Vous êtes un particulier, client d'une banque, et vous rencontrez un problème que vous n'arrivez pas à résoudre avec votre chargé de clientèle ou le directeur de votre agence.

            Vous souhaitez savoir qui est l'interlocuteur compétent et quelle est la marche à suivre pour résoudre rapidement et à l'amiable votre litige.

La médiation bancaire vous permet de recourir gratuitement à un médiateur qui, après étude du dossier, proposera une solution. Elle intervient après échec des dialogues avec l'agence et avec le service relations clientèle ou réclamations de votre banque.

            Le médiateur bancaire est compétent notamment pour les litiges relatifs aux services fournis et aux contrats conclus en matière d’opérations de banque (gestion de compte de dépôt, opérations de crédit…), de services de paiement, de services d’investissement, d’instruments financiers et de produits d’épargne.

 

La procédure à suivre

Avant de saisir le médiateur, vous devez impérativement effectuer des démarches auprès de votre conseiller bancaire ou du directeur d'agence. Expliquez votre problème à l'aide de tous les documents utiles (copie de contrats, convention de compte...).

            Ensuite, en cas d'absence de réponse ou de réponse insatisfaisante, écrivez au service relations clientèle de votre banque.

            Enfin, si aucune solution n'a été trouvée, vous pouvez saisir le médiateur de la consommation de votre banque, dans le délai d'un an à compter de votre réclamation écrite adressée à votre banque.

Pour connaître les coordonnées du médiateur de la consommation de votre banque, consultez le site web de votre banque, votre convention de compte ou votre relevé bancaire.  

            Saisissez-le en ligne ou adressez-lui une lettre dans laquelle vous récapitulez clairement les faits concernant votre litige ainsi que les démarches déjà effectuées. Joignez à votre dossier les copies des pièces justificatives.

            Vous pouvez vous aider de la lettre type INC "Vous saisissez le médiateur bancaire pour régler un litige avec votre banque".

            Le médiateur doit vous répondre dans les trois mois suivant la saisine. Il rend un avis qui n'engage pas les parties.

Si votre banque refuse de suivre l'avis du médiateur, vous pouvez saisir le service de protection de la clientèle de l'Autorité de Conseil Prudentiel et de Résolution (ACPR) par courrier ou à l'aide du formulaire en ligne.

            Si la solution proposée ne vous convient pas, vous pouvez saisir le tribunal compétent (Tribunal d'instance ou Tribunal de grande Instance).

            Les banques ont leur propre médiateur ou ont recours au médiateur auprès de la Fédération Bancaire Française (FBF). Ils sont inscrits sur la liste des médiateurs de la consommation tenue par la Commission d'évaluation et de contrôle de la médiation (CECMC).

            Depuis décembre 2018, Mme Marie-Christine Caffet est médiatrice auprès de la FBF.
> Pour connaître
la liste des établissements ayant recours au médiateur auprès de la FBF, et pour en savoir plus sur le rôle du médiateur auprès de la FBF, consultez le site de la FBF.

 

Corinne Lamoussière-Pouvreau

Juriste à l'Institut National de la Consommation

Partager cet article
Repost0
Published by indecosa-cgt-17 - dans BANQUE INFORMATIONS CONSOMMATEUR MEDIATION
29 janvier 2019 2 29 /01 /janvier /2019 17:42

AVOIR UN COMPTE BANCAIRE EST UN DROIT

Malgré toutes vos démarches, aucune banque ne souhaite vous prendre comme client. Toutefois, grâce au principe du « droit au compte », vous pouvez obtenir l’ouverture d’un compte de dépôt dans un établissement financier. Que faut-il faire ?

AVOIR UN COMPTE BANCAIRE EST UN DROIT

L’article L.312-1 du code monétaire et financier organise une procédure dite du « droit au compte » qui permet à toute personne physique ou morale, domiciliée en France, dépourvue d’un compte de dépôt, d’en obtenir l’ouverture dans un établissement de crédit. Les Français résidant à l’étranger sont aussi concernés par cette mesure. Le traitement de ces demandes d’exercice du « droit au compte » relève de la Banque de France, qui, après en avoir vérifié  la régularité, désigne un établissement de crédit qui est tenu d’ouvrir un compte.

La banque peut-elle me refuser l’ouverture d’un compte ?

Une banque a le droit de vous refuser l’ouverture d’un compte bancaire. Et elle peut le faire sans avoir à vous donner les raisons qui motivent sa décision. Cependant, l’établissement à l’obligation, sans délai, de vous remettre une attestation de refus d’ouverture de compte et doit vous informer que vous pouvez solliciter la Banque de France. L’avis de refus doit être remis en main propre ou envoyé par lettre recommandée avec accusé de réception.

Après vérification de la régularité de la demande, la Banque de France vous proposera un établissement qui sera tenu de procéder à l’ouverture du compte. Le document comprend toutes les informations nécessaires pour pouvoir bénéficier de la procédure de « droit au compte », c’est-à-dire la désignation d’office d’une banque qui doit, dans les conditions prévues par la loi, ouvrir un compte de dépôt.

AVOIR UN COMPTE BANCAIRE EST UN DROIT

En quoi consiste le « droit au compte » ?

Pour faciliter les démarches, l’établissement ayant opposé un refus propose au demandeur, s’il s’agit d’une personne physique, d’agir en son nom et pour son compte en transmettant la demande de désignation d’un établissement de crédit à la Banque de France, ainsi que les justificatifs requis. Une personne  physique peut également se faire aider par d’autres organismes comme le Conseil Départemental, la CAF, le Centre Communal d’Action Sociale dont elle dépend, ainsi que des associations ou fondations figurant sur une liste publiée sur le site de la Banque de France et qui peuvent transmettre des demandes.

Notez bien

La banque désignée est tenue de vous ouvrir un compte dans les 3 jours, si vous avez fourni toutes les pièces demandées. Elle peut limiter les services liés à l’ouverture de compte de dépôt aux services bancaire de base.

Ces derniers sont énumérés par l’article D.312-5  du code monétaire et financier, ils sont gratuits et comprend :

  • L’ouverture la tenue et clôture du compte,
  • Un changement d’adresse par an,
  • La délivrance à la demande des relevés d’identité bancaires,
  • L’envoi mensuel d’un relevé des opérations effectuées  sur le compte
  • La domiciliation de virements bancaires,
  • La réalisation des opérations de caisse,
  • L’encaissement de chèques et virement bancaires,
  • Des moyens de consultation à distance du solde du compte,
  • Une carte de paiement dont chaque utilisation est autorisée par l’établissement qui l’a émise,
  • Deux formules de chèques de banque par mois ou moyens de paiement équivalents offrant les mêmes services.

Il faut savoir également que toute décision de clôture du compte, à l’initiative de l’établissement de crédit désigné par la Banque de France, doit faire l’objet d’une notification écrite et motivée adressée au client et à la Banque de France pour information. Un délai minimum de 2 mois doit être consenti au titulaire du compte. L’ensemble de ces dispositions est applicable aux personnes inscrites au FICP (Fichier National des Incidents de Remboursement des Crédits aux Particuliers ou au FCC (fichier Central des Chèques).

Cette procédure peut également s’appliquer aux personnes morales (sociétés, associations,…) qui ne parviennent pas à ouvrir de compte bancaire. Elles doivent alors s’adresser directement à l’agence de la Banque de France la plus proche de leur siège social.

Les conditions l’éligibilité au « droit au compte »

Il faut :

  • Etre domicilié en France, sans condition de nationalité ou être français et résider à l’étranger
  • Ne disposer d’aucun compte bancaire et s’être vu refuser l’ouverture par une banque.

Pour une démarche individuelle directe, il faut demander un formulaire au point d’accueil de la Banque de France ou de le télécharger sur le site banque-france.fr, à la rubrique « droit au compte ». Vous pouvez déposer ou envoyer votre demande au guichet Banque de France le plus proche de chez vous avec les différents justificatifs requis et vos indications sur la banque.

Vous pouvez aussi vous faire aider. Nous avons vu plus haut que la banque qui a signifié le refus peut faire la démarche auprès de la Banque de France. Ou bien le Conseil Départemental, la CAF ou le CCAS, dont vous dépendez, des associations ou fondations peuvent aussi assister.

Les pièces à fournir sont :

  • Une lettre de refus d’ouverture de compte,
  • Une photocopie d’une pièce d’identité officielle en cours de validité,
  • Une copie du justificatif de domicile du moins de 3 mois.

Arnaud FAUCON INDECOSA CGT

AVOIR UN COMPTE BANCAIRE EST UN DROIT
Partager cet article
Repost0
Published by indecosa-cgt-17 - dans BANQUE INFORMATIONS CONSOMMATEUR
11 décembre 2018 2 11 /12 /décembre /2018 06:12

COMMENT SE PREMUNIR

CONTRE LE PHISHING ?

10/12/2018

https://www.economie.gouv.fr/files/styles/articles_vous_orienter/public/Phishing_0.jpg?itok=POBGKgNwUsagers du web, vos données sont précieuses et les pirates le savent. C’est pourquoi ils redoublent d’imagination pour tenter de vous les soutirer. L’un de ces moyens est le phishing. Qu’est-ce que c’est et comment s’en prémunir ? Comment signaler facilement une tentative d’hameçonnage ?

 

 

Qu’est-ce que le phishing ou hameçonnage ou filoutage ?

Selon l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (ANSSI), « le phishing ou hameçonnage vise à obtenir du destinataire d’un courriel d’apparence légitime qu’il transmette ses coordonnées bancaires ou ses identifiants de connexion à des services financiers, afin de lui dérober de l’argent».

Il s’agit de l’un des principaux vecteurs de la cybercriminalité. Ce type d’attaques peut être également utilisé dans des attaques plus ciblées pour essayer d’obtenir d’un employé ses identifiants d’accès aux réseaux professionnels auxquels il peut avoir accès.

Pour renforcer le sentiment de légitimité, le courriel frauduleux n’hésitera pas à utiliser logos et chartes graphiques des administrations ou entreprises les plus connues. Le contenu du message repose en général sur deux stratégies :

  • soit il vous est reproché de ne toujours pas avoir réglé une certaine somme d’argent (factures, impôts, électricité...) et on vous enjoint à le faire sous peine de pénalités de retard voire de saisine de la justice ;
  • soit on vous signale une erreur d’ordre financier en votre faveur (impôts, banque...) et on vous invite à suivre des indications pour vous faire rembourser.

D’autres méthodes existent (fax en attente, cadeaux...). Restez vigilant !

Lire aussi : Sécurité sur le web : découvrez le site web cybermalveillance.gouv.fr

 

Comment vous protéger contre le phishing ?

Si un courriel vous semble douteux, ne cliquez pas sur les pièces jointes ou sur les liens qu’il contient ! Connectez-vous en saisissant l’adresse officielle dans la barre d’adresses de votre navigateur.

Si vous réglez un achat en ligne et que vous devez donc fournir des informations relatives à votre carte bancaire, vérifiez que vous le faites sur un site web sécurisé dont l’adresse commence par  « https ».

Ne communiquez jamais d'informations confidentielles par mail. Aucun site web fiable ne vous le redemandera !

Vérifiez que votre antivirus est à jour pour maximiser sa protection contre les programmes malveillants.

Utilisez le filtre contre le filoutage du navigateur internet : la plupart des navigateurs existants proposent une fonctionnalité d’avertissement contre le filoutage. Leurs principes peuvent être différents (liste noire, liste blanche, mot clé, etc.) ces fonctions aident à maintenir votre vigilance.

Utilisez un logiciel de filtre anti-pourriel ou les fonctionnalités de classement automatique en tant que spam de votre boite de réception : même si ces filtrages ne sont pas exhaustifs, ils permettent de réduire le nombre de ces courriels.

Lire aussi : Dix règles à respecter pour être (presque) sûr de vous faire pirater votre ordinateur

 

Signalez l’abus d’utilisation d’informations personnelles aux autorités compétentes

Si vous pensez avoir été victime d’une escroquerie ou d’une tentative d’escroquerie par phishing signalez-le sur signal-spam.fr

Signal Spam résulte d’un partenariat public-privé. Il donne la possibilité aux internautes de signaler tout ce qu’ils considèrent être un spam dans leur messagerie afin de l’assigner ensuite à l’autorité publique ou au professionnel qui saura agir pour lutter contre le spam signalé.

La Hack Academy

La campagne de prévention Hack Academy présente, avec humour, les cyber-risques auxquels s’exposent quotidiennement les internautes. Une initiative d’intérêt public soutenue par l’ Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (ANSSI) et le ministère de l’Intérieur.

Selon l'ANSSI, « la campagne nationale de sensibilisation anti-hacking est destinée à mieux alerter sur les risques de la vie numérique. Une action qui s’inscrit dans la mission de l’association – mieux comprendre comment le monde numérique transforme notre vie et nos entreprises – et répond à une problématique sociétale majeure. Veiller sur ses données sensibles, c’est aussi contribuer à enrayer les menaces affectant la cybersécurité nationale ».

Lire aussi : Sécurité de vos données : les 7 méthodes de piratage les plus courantes

Partager cet article
Repost0
Published by indecosa-cgt-17 - dans BANQUE COMMERCE INFORMATIONS CONSOMMATEUR
3 décembre 2018 1 03 /12 /décembre /2018 20:05

ENVOYER UN MANDAT CASH

ENVOYER UN MANDAT CASH

 

Est-ce encore un service public ? Comment procéder ?

 

En août 2017, La Poste supprimait de ses services le mandat cash « urgent ». Elle justifiait sa décision par une baisse de 25% de la demande en cinq ans. Le 1er janvier 2018, le mandat cash « ordinaire » disparaissait à son tour des quelques 9250 bureaux de poste du territoire. La raison officielle ? La lutte contre le blanchiment d’argent. Le mandat cash « ordinaire » service historique de La Poste mis en place en 1995, permettaient d’envoyer jusqu’à 1 500€ en France et dans les DOM. Ni l’expéditeur ni le destinataire n’étaient dans l’obligation de détenir un compte bancaire. De ce fait, le mandat postal s’avérait utile pour les personnes de l’impossibilité de produire un justificatif de domicile ou, plus largement, n’ayant pas de compte bancaire et donc de moyens de paiement liés, tels que virements, cartes ou chéquiers.

Un service confié au privé

Aujourd’hui, en guise d’alternative, La Poste distribue les produits de la société privée américaine Western Union et, parmi ceux-ci, l’équivalent du mandat cash « ordinaire », mais à un coût nettement supérieur. Transférer, par exemple, 1 500 euros à un destinataire se situant en France coûte aujourd’hui 52 euros (tarif France et zone Euro, site de La Poste au 10/2018), quand le même service coûtait moins de 20 euros lorsque La Poste assurait elle-même la prestation. Etrangement, Western Union propose le même service dans ses agences à 0,90€ (site du WU au 10/2018). Il est à noter que tant La Poste que Western Union encouragent fortement leurs clients à procéder aux transferts d’argent en ligne. Les tarifs pratiqués sont alors de 20 à 40% moins chers que ceux pratiqués en bureau de poste.

Un transfert quasi instantané

Concrètement, comment procéder à un transfert ? il suffit à l’expéditeur de se présenter dans un bureau de poste muni d’une pièce d’identité et de remplir un formulaire. Il remet les espèces contre un numéro de transfert (MTCN). Le destinataire, également muni de sa pièce d’identité, doit à son tour se rendre dans un bureau de poste, remplir un formulaire et ensuite fournir le MTCN. Cette référence de transfert est obligatoire en France. La somme en liquide est disponible quelques minutes seulement après l’ordre de transfert et remise sans frais. Il est possible d’envoyer vers la France métropolitaine et dans les DOM, mais aussi vers plus de 200 pays, jusqu’à 7 600 euros.

Un domaine concurrentiel

Si la société Western Union est probablement la plus connue, de nombreux autres prestataires proposent de transférer de l’argent. Tous misent sur les services en ligne et aucun, en France, ne bénéficie du maillage territorial de proximité offert par La Poste. Il est regrettable que ce réseau exceptionnel ne soit pas mis à la disposition d’un vrai service public destiné à tous, y compris aux plus fragiles et ceux éloignés des services bancaires.

Michèle BERZOZA

 

L’AVIS D’INDECOSA CGT

La Poste s’est encore une fois détournée de sa mission de service public. En supprimant le mandat cash « urgent » puis le mandat cash « ordinaire » elle a fait fi des plus fragiles, de ceux qui ont perdu leurs moyens de paiement ou  n’ont plus accès aux services bancaires. Une façon de négliger une frange de la population, démunie et nécessitant plus encore de services de proximité à un coût raisonnable, du fait de ses difficultés. Alors que l’inclusion bancaire pour tous n’est pas encore une réalité, imposer un service privé onéreux en remplacement du mandat postal est inacceptable !

Contacts : indecosa@cgt.fr et indecosa.cgt.fr

Partager cet article
Repost0
Published by indecosa-cgt-17 - dans INFORMATIONS CONSOMMATEUR BANQUE
29 novembre 2018 4 29 /11 /novembre /2018 21:26

FRAUDE A LA CARTE BANCAIRE :

 UNE VIDÉO EN LIGNE

POUR TOUT COMPRENDRE

FRAUDE A LA CARTE BANCAIRE :   UNE VIDÉO EN LIGNE  POUR TOUT COMPRENDRE

Publié le 27 novembre 2018 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)

 

Qu'est-ce qu'une fraude à la carte bancaire ? Comment réagir en cas de fraude sur votre carte ? Savez-vous si vous pouvez être remboursé et de combien ? Pour tout savoir sur la fraude à la carte bancaire, retrouvez en ligne notre vidéo avec toutes les réponses pratiques aux questions que vous vous posez.

Utilisation frauduleuse de votre carte bancaire (avec ou sans code), signalement du vol ou de la perte de votre carte auprès de votre banque, service Perceval, dépôt de plainte, remboursement des sommes perdues sous certaines conditions, franchise applicable, phishing... Réalisée par les équipes de Service-public.fr et de La finance pour tous, cette vidéo sur la fraude à la carte bancaire vous explique tout.

  Rappel :

Au niveau européen, selon la Banque centrale européenne (BCE), 73 % des fraudes à la carte bancaire sont réalisées à distance, la France faisant partie des pays les plus touchés par ce type de fraude.

Et aussi

Fraude à la carte bancaire

Fraude à la carte bancaire en cas de vol ou de perte : une franchise revue à la baisse

Phishing : négligence fautive du client de la banque

Pour en savoir plus

www.lafinancepourtous.com 

Institut pour l'éducation financière du public (IEFP) - La finance pour tous

Partager cet article
Repost0
Published by indecosa-cgt-17 - dans BANQUE INFORMATIONS CONSOMMATEUR
20 octobre 2018 6 20 /10 /octobre /2018 16:51

JOURNÉE SANS CRÉDIT 2018

LE DÉCOUVERT BANCAIRE

JOURNEE SANS CREDIT 2018 - LE DECOUVERT BANCAIRE

Les Associations INDECOSA CGT adhérentes (17, 19, 33, 40, 64, 85, 86) de l'Union des CTRC / ALPC en Nouvelle AQUITAINE participent à la Journée sans crédit, le dernier samedi de novembre, sur le thème cette année du "découvert bancaire".

JOURNEE SANS CREDIT 2018 - LE DECOUVERT BANCAIRE
JOURNEE SANS CREDIT 2018 - LE DECOUVERT BANCAIRE
Partager cet article
Repost0
17 octobre 2018 3 17 /10 /octobre /2018 07:00

COMPAREZ GRATUITEMENT ET SIMPLEMENT

LES TARIFS BANCAIRES

COMPAREZ GRATUITEMENT ET SIMPLEMENT  LES TARIFS BANCAIRES

 

15/10/2018

 

Né d'une initiative conjointe du ministère de l'Économie et le comité consultatif du secteur financier (CCSF), le comparateur sur les tarifs bancaires est un outil officiel et gratuit qui permet de comparer les principaux frais facturés par les différents établissements bancaires. Toutes les explications.

 

Un comparateur gratuit et régulièrement mis à jour

Gratuit et mis à jour toutes les semaines, le comparateur des tarifs bancaires porte sur l’ensemble des départements français et recense environ 150 établissements de crédit, ce qui représente plus de 98 % du marché existant sur le territoire.

Outre les services de base comparables, comme les virements, les prélèvements ou les cartes bancaires, le comparateur permet de comparer une dizaine des prestations différentes et d’afficher jusqu’à six entrées différentes à la fois.

Le comparateur propose également de suivre l'évolution des tarifs des établissements. Un dispositif d’affichage avec des flèches (vers le haut, le bas) ou le signe « = » (pour les stagnations) est intégré dans chaque tableau de résultats. De plus, en passant la souris sur les tarifs, le montant de la hausse ou de la baisse apparaît, par exemple : « +1 € depuis le 01/01/2016 ». Cette option n'est toutefois pas disponible sur mobile ou tablette, mais uniquement pour les consultations depuis un ordinateur.

>> Accédez au comparateur

Lire aussi : Changer de banque devient plus facile

Un outil clair et simple d’usage

Il vous suffit de renseigner le type d’établissement (physiques, en ligne ou les deux réunis) qui vous intéresse, ainsi que son département. Ensuite, sélectionnez jusqu'à six tarifs à comparer. En seulement trois clics, les résultats, exportables et imprimables, apparaissent sous la forme d’un tableau. Voici comment procéder :

1. Dirigez vous vers le site www.tarifs-bancaires.gouv.fr

2. Arrivé sur la page d’accueil du site, qui correspond à l’onglet « Effectuer une recherche » , choisissez le type d’établissement que vous souhaitez inclure dans votre recherche (un choix possible) :

  • Banques ou prestataires de services de paiement avec agences,
  • Banques ou prestataires de services de paiement en ligne,
  • Tous établissements

3. Choisissez  votre département (un choix possible) dans le menu déroulant ou bien en cliquant sur le département en question dans l’Hexagone (ou sur les îles des départements d’Outre-mer) juste en dessous.

4. Choisissez les tarifs bancaires à comparer. Vous pouvez saisir jusqu'à six choix sur ordinateur et tablette ou jusqu'à trois sur mobile.  Si vous souhaitez connaître la définition de ces tarifs avant de les cocher, cliquez sur les points d’interrogation rouges à côté de chacun des tarifs pour obtenir des explications.

A noter que pour les collectivités d'outre-mer, les tarifs figurent sur les sites www.ieom.fr et www.iedom.fr

Lire aussi : Découvert bancaire : quels sont les frais qui peuvent vous être facturés ?

 

Partager cet article
Repost0
Published by indecosa-cgt-17 - dans INFORMATIONS CONSOMMATEUR BANQUE PRIX