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LES CAS GAGNES

PAR NOS ANTENNES

DANS LA RUBRIQUE
"DOSSIERS GAGNES"


LE COUP DE GUEULE DU CONSOMMATEUR

Vous désirez  exprimer votre colère aprés une arnaque ou un litige qui pourrait intéresser l'ensemble des consommateurs

Envoyer votre message sur la messagerie : indecosacgt17@gmail.com, nous le mettrons dans notre rubrique "le coup de gueule du consommateur"

13 janvier 2018 6 13 /01 /janvier /2018 15:54

BENEFICIER D'UNE AIDE POUR PAYER

SA FACTURE D'ELECTRICITE

 

Date de publication : 11/01/2018 - Banque/argent

 

Sous conditions de ressources, les personnes en difficultés peuvent bénéficier du tarif de première nécessité (TPN), le tarif social de l'électricité. Notons que les personnes bénéficiant du tarif de première nécessité ont automatiquement droit au tarif social du gaz naturel (voir les fiches "Bénéficier du tarif social en gaz", "L'aide à la complémentaire santé").

 

A partir du 1er janvier 2018, le tarif de première nécessité est remplacé par le dispositif du chèque énergie.

 

Le TPN, qu'est-ce que c'est ?

Le tarif de première nécessité donne droit à une réduction forfaitaire annuelle appliquée sur le montant de la facture.

Le montant de la réduction prend en compte le nombre d'unités de consommation (UC) du foyer et la puissance souscrite au contrat. Le nombre d'UC est le nombre d' « équivalents adultes » composant le foyer fiscal : le premier adulte compte pour 1 UC, la deuxième personne pour 0,5 UC, les troisième et quatrième personnes pour 0,3 UC et chaque personne supplémentaire pour 0,4 UC. 

 

Déduction forfaitaire en fonction du nombre d'UC

3 kVA

6kVA

9 kVA et plus

1 UC

71

87

94

1 < UC < 2

88

109

117

UC > 2

106

131

140

 

Selon l'article 8 du décret n° 2013-1031 du 15 novembre 2013 portant extension à de nouveaux bénéficiaires des tarifs sociaux de l'électricité et du gaz naturel.

            Ainsi, pour un couple avec un enfant (soit 1,8 unités de consommation) ayant souscrit un contrat d'une puissance de 6 kVA, la réduction annuelle forfaitaire est de 109 €.

            Avec le TPN, vous bénéficiez également de la gratuité de la mise en service et d'un abattement de 80 % sur la facturation d'un déplacement en raison d'une coupure pour facture impayée.

De plus, depuis la loi relative à la consommation du 17 mars 2014 (loi Hamon), les fournisseurs ne peuvent pas appliquer de frais liés à un rejet de paiement aux bénéficiaires du TPN (article L.224-13 du code de la consommation). 

            Ce tarif de première nécessité est cumulable avec d'autres aides sociales et notamment celles accordées par le Fonds de Solidarité Logement.

 

Qui sont les bénéficiaires ?

Pour avoir accès au tarif de première nécessité, vous devez justifier d'un niveau de ressources inférieur ou égal au niveau donnant droit à la couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C) ou à l'assurance complémentaire santé (ACS), dont le plafond de ressources est supérieur d'environ 35 % à celui de la CMU-C. 

            Ont également droit au TPN les personnes dont le revenu annuel fiscal de référence est inférieur à 2175 euros par part.

Le TPN n'est octroyé qu'aux titulaires d'un contrat de fourniture d'électricité concernant une résidence principale. Le contrat peut être souscrit chez n'importe quel fournisseur.

La réduction s'applique au contrat base ou heure pleine / heure creuse dans une puissance limitée à 9 kVA bien que le consommateur puisse avoir un contrat d'une puissance supérieure à 9 kVA.

 

Comment en bénéficier ?

L'attribution du tarif de première nécessité est automatique dans la plupart des cas : le consommateur a accès au TPN sans le demander. C'est son organisme d'assurance maladie ou l'administration fiscale qui informe le fournisseur d'électricité du droit du consommateur à bénéficier du tarif. Le consommateur quant à lui, reçoit une attestation du fournisseur l'informant qu'il a accès au TPN. Il a alors 15 jours pour refuser ce tarif s'il le souhaite. Passé ce délai de 15 jours, la tarification spéciale est alors appliquée sans autre démarche.

La tarification spéciale est appliquée par le fournisseur pour une période d'un an à compter de l'expiration du délai de 15 jours, renouvelable après validation par les organismes d'assurance maladie.
A savoir : les pouvoirs publics ont mis en place un numéro vert pour toutes informations complémentaires sur le tarif de première nécessité : 0 800 333 123 (appel gratuit depuis une ligne fixe) du lundi au vendredi, de 9h à 18h.

 

Pour en savoir plus

Décret n° 2013-1031 du 15 novembre 2013  portant extension à de nouveaux bénéficiaires des tarifs sociaux de l'électricité et du gaz naturel.

> Le dossier de l'INC "Gaz et électricité mode d'emploi" sur l'énergie

 

Problèmes de factures impayées : que faire ?

En cas de facture d'électricité non payée à la date limite de paiement (en général 14 jours après sa date d'émission), le consommateur risque une coupure ou une réduction de puissance. Le fournisseur doit informer son client de ce risque s'il ne paie pas dans un délai supplémentaire de 15 jours.

Si les difficultés pour payer sa facture d'électricité sont temporaires

Il faut contacter rapidement son fournisseur d'énergie, si possible avant la date limite de paiement, pour négocier avec lui un étalement de la facture sur plusieurs mois. Pour montrer sa bonne foi, il est conseillé de payer une partie de la facture, même si cette partie est minime.

Si les difficultés financières sont permanentes

Si la facture n'est toujours pas payée dans le délai supplémentaire de 15 jours, le fournisseur peut réduire ou couper la fourniture d'énergie mais il doit informer le consommateur au moins 20 jours à l'avance par un second courrier.

Ce second courrier informe également le consommateur de son droit à saisir les services sociaux du département ou de la commune. Le fournisseur tient à la disposition du consommateur les coordonnées du service à contacter (Centre Communal ou Intercommunal d'Action Sociale - CCAS).

En général, si les conditions d'obtention sont respectées, les services sociaux dirigeront le consommateur vers le Fonds de Solidarité Logement (FSL) afin d'obtenir une aide financière.

A partir de la date de dépôt du dossier au FSL, le consommateur bénéficie du maintien de la fourniture d'énergie, et ce, durant toute la durée de l'instruction du dossier, quel que soit le résultat de cette instruction. Mais attention, si le FSL n'accorde pas d'aide, le consommateur doit payer toute sa facture.

Il existe une "trêve hivernale" : les fournisseurs d'énergies n'ont pas le droit de couper l'électricité (ni de la réduire pour les personnes bénéficiant du TPN) entre le 1er novembre et le 31 mars.

Pour en savoir plus
Décret du 13 août 2008 relatif à la procédure applicable en cas d'impayés des factures d'électricité, de gaz, de chaleur et d'eau.

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13 janvier 2018 6 13 /01 /janvier /2018 15:52

LE RECOUVREMENT AMIABLE

DES CREANCES

 

Date de publication : 11/01/2018 - Banque/argent

 

Vous n'avez pas payé votre facture de téléphone ou votre loyer, vous avez interrompu le remboursement de votre crédit, vous refusez de payer une facture... Autant de cas dans lesquels votre créancier peut vous réclamer de l'argent.

 

https://www.inc-conso.fr/sites/default/files/recouvrement_creances_252.jpg

Le créancier dispose de différents moyens légaux pour recouvrer sa créance :

- la voie amiable, sans procédure judiciaire. Il utilise ses propres moyens ou mandate un tiers, société de recouvrement ou huissier de justice,

- la voie judiciaire : il demande au juge de proximité (jusqu’au 30 juin 2017) ou au juge du tribunal d’instance de rendre une injonction de payer.

 

En quoi consiste le recouvrement amiable ? Qui peut vous mettre en demeure ? Quelles sont les méthodes de recouvrement utilisées ? Quels sont vos recours ?

 

Cette fiche de l’Institut National de la Consommation fait le point sur les différentes questions que vous vous posez à ce sujet.

 

1 - En quoi consiste le recouvrement amiable ?

2 - Qui peut vous mettre en demeure ?

Le service contentieux

Les sociétés de recouvrement de créances

Les huissiers de justice

3 - Quelles sont les méthodes utilisées ?

La mise en demeure

Les relances téléphoniques et les visites

Les dérapages

4 - Que devez-vous faire ?

Les vérifications à effectuer

Comment réagir ?

5 - Que devez-vous payer ?

 

Fiche pratique J 242 : https://www.inc-conso.fr/content/le-recouvrement-amiable-des-creances

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13 janvier 2018 6 13 /01 /janvier /2018 15:50

BENEFICIER D'UNE AIDE POUR PAYER

SA FACTURE D'EAU

 

Date de publication : 11/01/2018 - Difficultés financières

 

Contrairement aux secteurs du gaz naturel et de l'électricité, il n'existe pas de dispositif national, tel que des tarifs sociaux, pour aider un consommateur qui aurait des difficultés à payer sa facture d'eau.

 

Aujourd'hui, l'aide à l'accès à l'eau relève essentiellement des Fonds de solidarité logement et d'initiatives des collectivités. Les FSL ont été créés par la loi du 31 mai 1990 qui garantit que « toute personne ou famille éprouvant des difficultés particulières, en raison notamment de l'inadaptation de ses ressources ou de ses conditions d'existence, a droit à une aide de la collectivité, pour accéder à un logement décent et indépendant ou s'y maintenir et pour y disposer de la fourniture d'eau, d'énergie et de services téléphoniques » (article1). Ils sont gérés par les conseils départementaux.

 

En cas de difficultés financières, contactez les services sociaux de votre mairie ou directement le conseil départemental de votre département qui vous dirigerons vers le FSL, si vous remplissez les conditions d'attribution.

L'aide au paiement de la facture d'eau, qu'est-ce que c'est ?

            Si votre dossier est accepté par le Fonds de solidarité logement, votre facture sera prise en charge, totalement ou en partie, par le FSL.

De plus, certains frais, comme les frais de retard de paiement, qui pourraient vous être facturés par votre service des eaux seront annulés.

 

Qui sont les bénéficiaires ?

L'article 6 de la loi du 31 mai 1990  définit les personnes pouvant bénéficier d'une aide du FSL et donc, d'une aide au paiement de leur facture d'eau. Ce sont :

  • les locataires,
  • les sous-locataires,
  • les résidents d'un hôtel meublé, d'un logement-foyer ou d'une résidence sociale,
  • certains propriétaires occupant, en fonction de leur statut et du type de leur logement.

La priorité sera néanmoins donnée aux personnes menacées d'expulsion sans relogement, hébergées ou logées temporairement, ou encore exposées à des situations d'habitat indigne.

N'oubliez pas que vous devez justifier de vos difficultés financières pour bénéficier du FSL.


Comment en bénéficier ?

On distingue deux cas, selon que vous recevez directement une facture d'eau ou que votre consommation est comptabilisée dans les charges de votre logement :

  • si vous êtes abonné à un service de distribution d'eau et recevez une facture : adressez-vous au service social du conseil départemental, du Centre communal d'action sociale (CCAS) de votre mairie ou à votre Caisse d'allocation familiale (Caf).

Dans chaque département, il existe une Commission solidarité eau. Présidée par le Préfet, elle fait l'objet d'une convention passée entre l'État, les entreprises locales de distribution et les collectivités territoriales, les centres locaux d'action sociale, les organismes de protection sociale et les associations de solidarité. Elle est chargée de traiter les demandes d'aide pour le paiement des factures,

  • si vous ne payez pas directement de facture d'eau (vous êtes locataire et payez l'eau dans vos charges ou vivez en foyer-logement par exemple) : envoyez une demande d'aide financière au FSL de votre département soit via les services sociaux de votre commune, soit en faisant une demande directe au fonds de solidarité logement de votre département. Ce dernier à deux mois pour instruire votre dossier et vous donner une réponse.

 

https://www.inc-conso.fr/sites/default/files/styles/large/public/titre_conseil.gif?itok=biw2HKlD Pour vous aider dans vos démarches, faites-vous accompagner par une association de consommateurs.
 

https://www.inc-conso.fr/sites/default/files/styles/large/public/titre_bon_savoir_0.gif?itok=tWQ_M7ir Si vous rencontrez des difficultés financières à payer votre facture d'eau, contactez le plus rapidement possible votre service des eaux. Ils sont nombreux à accorder de façon amiable un délai de paiement ou un étalement de la facture sur plusieurs mois. De plus, ils ont l'obligation de vous informer sur les possibilités d'aide financière et vous donneront les coordonnées des services à contacter pour obtenir ces aides. Certains d'entre eux ont même développé leur propre système d'aide.

 

Pour en savoir plus

> Fiche pratique INC "Les factures d'eau" pour bien comprendre sa facture d'eau.
> La
loi du 7 février 2011 relative à la solidarité dans les domaines de l'eau potable et de l'assainissement.
>
L'article L.115-3 du code de l'action sociale et des familles.

 

 Factures impayées : quelle procédure ?
 

En cas de facture d'eau non payée à la date limite de paiement (en général 14 jours après sa date d'émission), le service des eaux ou le distributeur doit informer son client avec un premier courrier qu'il bénéficie d'un délai supplémentaire de 15 jours :

 

si les difficultés pour payer sa facture d'eau sont temporaires :

Il faut contacter rapidement son distributeur d'eau (coordonnées sur la facture), si possible avant la date limite de paiement, pour négocier avec lui un étalement de la facture sur plusieurs mois ou un délai supplémentaire de paiement. Pour montrer sa bonne foi, il est conseillé de payer une partie de la facture, même si cette partie est minime,

si les difficultés financières sont permanentes :

Si la facture n'est toujours pas payée dans le délai supplémentaire de 15 jours, le distributeur informe par un second courrier le consommateur de son droit à saisir les services sociaux du département ou de la commune. Le distributeur tient à sa disposition les coordonnées du service à contacter (Centre Communal d'Action Sociale - CCAS).

En général, si les conditions d'obtention sont respectées, les services sociaux dirigeront le consommateur vers le Fonds de Solidarité Logement (FSL) afin d'obtenir une aide financière.


Si le FSL n'accorde pas d'aide, le consommateur doit payer toute sa facture.

 

Depuis la loi du 15 avril 2013, les coupures d'eau et les réductions de débit sont interdites, pour tous les consommateurs, toute l'année, en cas de factures impayées concernant une résidence principale (article L115-3 du code de l'action sociale et des familles).

 

Pour en savoir plus

Décret du 13 août 2008 relatif à la procédure applicable en cas d'impayés des factures d'électricité, de gaz, de chaleur et d'eau.

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29 décembre 2017 5 29 /12 /décembre /2017 19:48

DOMICILIATION DES REVENUS

ET PRET IMMOBILIER :

DOIT-ON VERSER SON SALAIRE

DANS LA BANQUE

QUI ACCORDE LE PRET ?

20/12/2017

Vous souhaitez contracter un crédit immobilier dans une banque, alors que votre salaire est versé dans un autre établissement bancaire ? Devrez-vous obligatoirement rapatrier vos revenus dans la banque qui vous accordera le prêt immobilier ? Les règles changent en 2018 afin de garantir plus de droits aux emprunteurs.

 

https://www.economie.gouv.fr/files/styles/articles_vous_orienter/public/Fotolia_136456504_M550.jpg?itok=m2-i0jkb

Vous avez contracté un prêt immobilier avant le 31 décembre 2017

L'établissement dans lequel vous demandez un crédit immobilier peut exiger que vous ouvriez un compte dans son établissement et que vous domiciliez vos revenus d’activité chez lui.

Cependant, la banque ne peut pas l'imposer à l'emprunteur, et cette domiciliation peut faire l'objet, d'une contrepartie individualisée sous certaines conditions.

Lire aussi : Crédit immobilier : les informations préalables obligatoires | Crédit immobilier : la protection du consommateur renforcée

 

Vous contractez un prêt immobilier après le 1er janvier 2018

Information claire pour l’emprunteur

À partir du 1er janvier 2018, les établissements de crédit qui conditionnent l’octroi d’un crédit immobilier à la domiciliation des salaires ou revenus assimilés de l’emprunteur ont l'obligation d'en informer clairement l’emprunteur.

Les banques doivent notamment préciser la nature de l'obligation de domiciliation.

Lire aussi : Achat immobilier : pouvez-vous changer d’assurance emprunteur ? | Le Plan épargne logement (PEL) : comment ça marche ?

 

Avantage individualisé consenti en échange de la domiciliation bancaire

En contrepartie de la domiciliation bancaire pour obtenir un crédit immobilier, les établissements ont l'obligation de consentir un avantage individualisé au prêteur. L’avantage individualisé peut être un taux de crédit préférentiel par exemple.

Lire aussi : Estimez la valeur de votre bien immobilier avec Patrim

 

Durée de la domiciliation des revenus limitée à 10 ans

À partir du 1er janvier 2018, la durée pendant laquelle la banque peut imposer au particulier qui contracte un crédit immobilier de domicilier ses revenus dans son établissement est limitée à 10 ans.

À l'issue de ce délai, l'avantage individualisé qui vous a été accordé en contrepartie de cette domiciliation vous est définitivement acquis. Vous pourrez alors choisir de domicilier vos revenus dans un autre établissement.

Si vous souhaitez domicilier vos revenus dans un autre établissement bancaire avant 10 ans, vous perdrez le bénéfice de votre avantage individualisé pour les prochaines échéances : le taux de votre crédit pourrait augmenter par exemple.

Lire aussi : Emprunts : quels sont les différents types de taux ? | Crédit : à quoi correspond le taux annuel effectif global (TAEG) ?

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11 novembre 2017 6 11 /11 /novembre /2017 18:17

QUELLES INFORMATIONS

LE PRETEUR A OBLIGATION

A FOURNIR A L'EMPRUNTEUR ?

01/03/2017

QUELLES INFORMATIONS LE PRETEUR A OBLIGATION A FOURNIR A L'EMPRUNTEUR ?

Offre de prêt détaillée, évaluation de votre solvabilité, taux annuel effectif global (TAEG)… Découvrez les informations que l’organisme prêteur doit obligatoirement vous fournir avant la signature du prêt !

 

Depuis le 1er octobre 2016, une nouvelle réglementation issue de la transposition de la directive européenne MCD (Mortgage credit directive) améliore l'information de l'emprunteur, pour mieux protéger ses intérêts.

 

Evaluation de la solvabilité de l'emprunteur

L'établissement prêteur doit fournir à l'emprunteur des informations personnalisées, afin de déterminer si le prêt souhaité correspond réellement à ses possibilités de remboursement, et si le crédit demandé comporte des risques spécifiques par rapport à sa situation financière.

Avant de faire une offre à un particulier, l'établissement prêteur doit informer l'emprunteur des conséquences de la prise d'un emprunt, notamment sur des risques de surendettement, vérifier sa solvalibilté et ses capacités de remboursement.

Lire aussi : Prêt immobilier : doit-on verser son salaire dans la banque qui accorde le prêt ? | Le prêt à taux zéro, comment ça marche ?

 

Le taux annuel effectif global (TAEG)

Le taux annuel effectif global (TAEG) doit être indiqué sur les publicités et les offres préalables de crédit, ainsi que sur le contrat de crédit. Il s'agit du taux d'intérêt fixé par la banque ou l'établissement de crédit. Il permet à l'emprunteur d'évaluer le coût total de son crédit.

Ce taux d'intérêt ne peut pas être supérieur au « taux de l'usure », c'est-à-dire au taux maximal légal applicable fixé par la Banque de France. Ce taux comprend : le taux d'intérêt de base ; les frais, commissions et rémunérations diverses (frais d'inscription, frais de dossier); et éventuellement des primes d'assurance, lorsqu'une assurance obligatoire est souscrite simultanément auprès de l'établissement prêteur.

Lire aussiCrédit : à quoi correspond le taux annuel effectif global (TAEG) ? | Crédits, à quoi sert le taux de l'usure ?

 

La fiche standardisée européenne (FISE)

Afin de permettre à l'emprunteur de comparer les offres de crédits disponibles, les organismes prêteurs doivent mettre à disposition du client l'ensemble des informations sur les produits proposés.

Une fiche standardisée européenne (FISE) mentionnant les principales caractéristiques du prêt envisagé doit être remise à l'emprunteur avec l'offre de crédit. La FISE résume les principales caractéristiques de l'offre de prêt.

Lire aussiEmprunts : quels sont les différents types de taux ?

 

 Le contenu de l'offre

L'établissement prêteur doit adresser gratuitement, et par écrit, à l'emprunteur et aux éventuelles cautions, une offre de prêt.

Prêt à taux fixe

Sur l'offre de prêt, sont mentionnés notamment :

  • l'identité du prêteur, de l'emprunteur et éventuellement de la caution ;
  • la nature du prêt (prêt conventionné, prêt à taux zéro ou prêt bancaire traditionnel) ;
  • l'objet du prêt (achat d'un appartement neuf ou ancien, construction d'une maison) ;
  • la date à laquelle les fonds seront disponibles ;
  • le montant du crédit, son coût total et son taux ;
  • les garanties exigées ;
  • les conditions de transfert du prêt à une autre personne ;
  • l'information que l'emprunteur peut souscrire une assurance auprès de l'assureur de son choix ;
  • un échéancier des amortissements détaillant la répartition du remboursement entre le capital et les intérêts.

Lire aussi : Achat immobilier : pouvez-vous changer d’assurance emprunteur ?

 

Prêt à taux variable

Sur l'offre de prêt, sont mentionnés notamment :

  • l'identité du prêteur, de l'emprunteur et éventuellement de la caution ;
  • la nature du prêt (prêt conventionné, prêt à taux zéro ou prêt bancaire traditionnel) ;
  • l'objet du prêt (achat d'un appartement neuf ou ancien, construction d'une maison) ;
  • la date à laquelle les fonds seront disponibles ;
  • un document d'information contenant une simulation de l'impact d'une variation de ce taux sur les mensualités, la durée du prêt et le coût total du crédit ;
  • le montant du crédit, son coût total et son taux ;
  • les garanties exigées ;
  • les conditions de transfert du prêt à une autre personne ;
  • l'information que l'emprunteur peut souscrire une assurance auprès de l'assureur de son choix ;
  • une notice présentant les conditions et les modalités de variation du taux d'intérêt.

Lire aussi : Estimez la valeur de votre bien immobilier avec Patrim

 

Assurance emprunteur

L'établissement prêteur peut demander à son client de souscrire une assurance emprunteur. L'information sur le caractère obligatoire ou facultatif de l'assurance doit être précisé, dès l'offre préalable de crédit.

La banque peut proposer un contrat avec un assureur partenaire, mais l'emprunteur reste libre de s'adresser à l'assureur de son choix.

 

Quelles informations obligatoires doit fournir l'emprunteur ?

Afin de se voir accorder une offre de prêt, l'emprunteur doit fournir à l'établissement prêteur des informations exactes et complètes sur sa situation. Il doit notamment fournir les éléments et justificatifs nécessaires, dans les délais réglementaires indiqués par le prêteur.

Si ces informations ne sont pas communiquées, l'établissement prêteur ne pourra pas accorder le crédit.

 

Assurance emprunteur

En application du code des assurances, si l'emprunteur souscrit une assurance, il doit communiquer à l'assureur un certain nombre d'informations indispensables sur son état de santé, via un questionnaire détaillé. Ces déclarations l'engagent.

Lire aussi : Vente de biens : dans quel cas déclarer vos revenus ?

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11 novembre 2017 6 11 /11 /novembre /2017 09:32

LE RECOUVREMENT AMIABLE

DES CREANCES

Date de publication : 10/11/2017 - Banque/argent

 

Vous n'avez pas payé votre facture de téléphone ou votre loyer, vous avez interrompu le remboursement de votre crédit, vous refusez de payer une facture... Autant de cas dans lesquels votre créancier peut vous réclamer de l'argent.

 

https://www.conso.net/sites/default/files/recouvrement_creances_252.jpg

Le créancier dispose de différents moyens légaux pour recouvrer sa créance :

- la voie amiable, sans procédure judiciaire. Il utilise ses propres moyens ou mandate un tiers, société de recouvrement ou huissier de justice,

- la voie judiciaire : il demande au juge de proximité (judsqu'au 30 juin 2017) ou au juge du tribunal d’instance de rendre une injonction de payer.

 

En quoi consiste le recouvrement amiable ? Qui peut vous mettre en demeure ? Quelles sont les méthodes de recouvrement utilisées ? Quels sont vos recours ?

 

Cette fiche de l’Institut National de la Consommation fait le point sur les différentes questions que vous vous posez à ce sujet.

 

1 - En quoi consiste le recouvrement amiable ?

2 - Qui peut vous mettre en demeure ?

Le service contentieux

Les sociétés de recouvrement de créances

Les huissiers de justice

3 - Quelles sont les méthodes utilisées ?

La mise en demeure

Les relances téléphoniques et les visites

Les dérapages

4 - Que devez-vous faire ?

Les vérifications à effectuer

Comment réagir ?

5 - Que devez-vous payer ?

 

Fiche pratique J 242 :  https://www.conso.net/content/le-recouvrement-amiable-des-creances

 

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2 novembre 2017 4 02 /11 /novembre /2017 06:55

LE PRET A TAUX ZERO,

COMMENT ÇA MARCHE ?

27/10/2017

Le prêt à taux zéro (PTZ) constitue un dispositif de soutien à l'accession à la propriété des ménages à revenus modestes et intermédiaires. Il est accordé sous conditions de ressources pour faciliter l'accès à la propriété. Le dispositif du prêt à taux zéro devait prendre fin au 31 décembre 2017. L'article 40 du projet de loi de finances pour 2018 prévoit sa prorogation pour quatre années supplémentaires, soit jusqu'au 31 décembre 2021.

 

https://www.economie.gouv.fr/files/styles/articles_vous_orienter/public/Fotolia_13666243_Mret.jpg?itok=FXQdD2Gl

Qu'est que le prêt à taux zéro ?

Le PTZ constitue un dispositif de soutien à l'accession à la propriété des ménages à revenus modestes et intermédiaires. Il permet d'acquérir sa première résidence principale et est accordé sous conditions de ressources.
 

Le prêt à taux zéro est gratuit, d'une durée de 20, 22 ou 25 ans avec une période de différé d’une durée de 5 à 15 ans, durant laquelle le ménage ne paie aucune mensualité sur son PTZ.

Il sert à financer une partie d'un achat immobilier, en complément du ou des autres prêts contractés parallèlement auprès des banques.

En savoir plus : Le prêt à taux zéro

Lire aussi : Crédit immobilier : la protection du consommateur renforcée | Emprunts : quels sont les différents types de taux ?

 

 Les nouveautés prévues par le projet de loi de finances pour 2018

À noter : Les informations ci-dessous, détaillées dans le projet de loi de finances pour 2018, sont actuellement en discussion et ne sont pas en vigueur.

L'article 40 du projet de loi de finances pour 2018 prévoit la prorogation pour quatre années supplémentaires du PTZ, soit jusqu’au 31 décembre 2021.

Cet article vise également « à recentrer le PTZ pour les logements neufs sur les zones les plus tendues, où les besoins en logements sont les plus importants.»

Ainsi, il « propose de restreindre progressivement le PTZ pour les logements neufs aux zones les plus tendues selon le calendrier suivant : exclusion de la zone C en 2018 et de la zone B2 en 2019.»

Par ailleurs, « le PTZ ancien est actuellement ouvert à toute la France». L'article 40 du projet de loi pour 2018 « propose de le recentrer sur les zones les moins tendues (B2 et C) dans l’objectif de promouvoir la réhabilitation de logements dans ces zones.»

En 2019, le Gouvernement devra remettre au Parlement un rapport d’évaluation du dispositif à mi-parcours, en application de l'article 40 du projet de loi de finances pour 2018.

Lire aussi : Crédit immobilier : les informations préalables obligatoires

 

Calculer son PTZ

Le PTZ peut financer jusqu’à 40 % de l’achat d’un logement neuf.

En savoir plus : Calculer son PTZ

LE PRET A TAUX ZERO, COMMENT ÇA MARCHE ?

Lire aussi : Estimez la valeur de votre bien immobilier avec Patrim

 

3 cas pratiques

Lire aussi : Achat immobilier : pouvez-vous changer d’assurance emprunteur ?

 

À qui adresser une demande de PTZ ?

La demande est à adresser directement à l'établissement de crédit de son choix. L’établissement prêteur fait une offre de prêt à taux zéro. Comme pour tout autre prêt, l'établissement prêteur apprécie sous sa responsabilité, la solvabilité et les garanties de remboursement des ménages. Il n'a pas l'obligation d'accorder le prêt à taux zéro.

Lire aussi : Vente de biens : dans quel cas déclarer vos revenus ? | Taxe foncière sur le bâti : mode de calcul et réductions

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19 octobre 2017 4 19 /10 /octobre /2017 08:45

QUELS SONT LES MOYENS

DE PAIEMENT ALTERNATIFS ?

10/10/2017

Espèces, chèques, cartes bancaires… Ce ne sont plus les seuls moyens de paiement. D’autres solutions existent. Zoom sur les nouveaux moyens de paiement existants.

https://www.economie.gouv.fr/files/styles/articles_vous_orienter/public/Fotolia_146094681_M371.jpg?itok=TjKk52dr

 

Si nous connaissons les modes de paiement traditionnels, tels que espèces, chèques ou cartes bancaires, des moyens de paiement alternatifs ont vu progressivement le jour :  virement bancaire, prélèvement, titre interbancaire de paiement, paiement sans contact, compte Nickel, PayPal, etc.

Les modes de paiement alternatifs classiques

Le virement bancaire

Il s’agit d’un ordre donné par un client à sa banque de débiter une somme d’argent de son compte bancaire vers un autre compte. Le virement bancaire peut-être interne (lorsque l’on possède d’autres comptes dans la même banque) ou externe (lorsque l'on possède d'autres comptes dans des banques différentes ou vers d’autres bénéficiaires). Il peut être ponctuel, ou permanent (hebdomadaire, mensuel...).

À noter : L'ordre de paiement est irrévocable. Il convient donc de vous assurer que les coordonnées bancaires du bénéficiaire sont exactes.

Le prélèvement

Il s’agit d’un moyen de paiement permettant à un créancier de prélever directement votre compte lorsque vous l’autorisez. Le prélèvement bancaire peut-être ponctuel ou permanent. Son montant peut-être fixe (lorsque vous mensualisez vos impôts par exemple) ou variable (en cas de consommation téléphonique par exemple). Dans ce dernier cas, le prélèvement est précédé de l'envoi d'une facture au débiteur, afin qu'il puisse en vérifier le montant et éventuellement faire opposition en cas de désaccord.

Le titre interbancaire de paiement (TIP)

Il s’agit d’une autorisation de prélèvement ponctuelle à l'initiative du débiteur. Le TIP est émis par certains organismes (centres des impôts, EdF…) et évite l’utilisation du chèque.

Lire aussi : [Vidéo] Le paiement sans contact avec carte bancaire | Comment acheter en ligne en toute sécurité

Les nouveaux moyens de paiement alternatifs

Compte nickel

Compte-Nickel est le premier compte sans banque. Il s'agit d'un compte pour payer et être payé sans possibilité de découvert ni de crédit.

Il est possible d'ouvrir un compte nickel auprès de l’un des nombreux buralistes agréés présents sur le territoire (près de 3 000 buralistes agréés) sur simple présentation d’une pièce d’identité, d’un numéro de téléphone et de 20 euros correspondant au prix annuel de l’abonnement.

Le compte nickel permet d’effectuer des opérations bancaires courantes, y compris de réaliser des virements ou de régler en ligne.

Le paiement sans contact

Le paiement sans contact permet de payer de petites sommes rapidement, avec sa carte bancaire mais sans taper de code confidentiel. Il suffit d’approcher sa carte bancaire du terminal du commerçant.

Basé sur l’utilisation d’ondes radio à courte distance entre le capteur et le récepteur, le paiement sans contact permet de régler ses achats si la puce de votre carte bancaire ou de votre téléphone mobile est équipée de la technologie NFC (near field communication).

Le plafond de paiement sans contact des nouvelles cartes bancaires est passé à 30 euros depuis le 1er octobre 2017 (contre 20 euros auparavant).

Lire aussi : Paiement en ligne : les 5 conseils de la Cnil pour éviter les risques | Moyens de paiement : préparez-vous avant de partir en vacances

 

Le paiement sans contact en vidéo

Le portefeuille électronique

Le développement des règlements bancaires sur internet a entraîné la création de modes de paiement ne nécessitant pas la saisie de ses coordonnées bancaires en ligne à chaque règlement.

Pour payer en ligne un achat effectué sur internet, certains sites marchands proposent d'utiliser un portefeuille électronique. Les banques, des opérateurs télécom proposent aussi des portefeuilles électroniques, sous des noms différents (PayPal, … etc ).

Le paiement est simplifié, avec identifiant et mot de passe.

Lire aussi : Paiement en ligne : les cinq conseils de la commission nationale informatique et libertés (CNIL) pour éviter les risques

 

PayPal

PayPal est un service de paiement en ligne qui permet de payer des achats, de recevoir des paiements, ou d’envoyer et de recevoir de l’argent, depuis son ordinateur, sa tablette ou son smartphone.

L'ouverture d'un compte est gratuite.

La carte prépayée

Une fois créditée d’une somme d’argent, la carte prépayée peut être utilisée comme moyen de paiement jusqu’à épuisement de la somme enregistrée.

Les plus courantes des cartes prépayées correspondent à des services téléphoniques prépayés, au paiement de jeux en ligne, à des cartes cadeaux, à de cartes de paiement, rechargeables ou non.

Le Bitcoin

Le Bitcoin est la première devise monétaire électronique décentralisée. Il s’agit de « jetons électroniques ».

Les Bitcoins se transmettent d’une personne à l’autre à travers le réseau sans passer par les banques. Il existe plusieurs bourses de change où sont achetés les bitcoins contre des dollars, euros, ou autre devise.

Le système fonctionne en open source, tout le monde peut consulter son code. Ce mode de paiement alternatif doit être traité aussi prudemment que des transferts d’argent classiques. La Banque de France et le réseau Bitcoin ont donné à cet égard un certain nombre de recommandations.

Lire aussi : Que faire en carte de perte ou de vol de votre carte bancaire ?

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Published by indecosa-cgt-17 - dans INFORMATIONS CONSOMMATEUR BANQUE
13 octobre 2017 5 13 /10 /octobre /2017 16:40

LA TARIFICATION BANCAIRE

EN CAS D'INCIDENTS

DE PAIEMENT

Date de publication : 13/10/2017 - Banque/argent

 

http://www.conso.net/sites/default/files/galerie/galimages/Images%20diverses/banque_252.jpg

La question des frais bancaires est un sujet récurrent au cœur de la relation banques/clients.

 

La gestion des incidents bancaires est une source de revenus importante pour les banques, car elle entraîne la facturation de frais élevés.

 

Le législateur est intervenu à plusieurs reprises pour améliorer la lisibilité et la transparence des tarifs bancaires.

 

Comment sont fixés les tarifs bancaires ? De quelle manière est délivrée l'information tarifaire ?

 

Cette fiche de l'INC fait le point sur les différentes questions que vous vous posez à ce sujet.

 

 

1 - LA FIXATION DES TARIFS BANCAIRES
La liberté des tarifs
Le plafonnement des frais bancaires liés aux incidents de paiement
 
2 - L'INFORMATION SUR LES TARIFS
L'information tarifaire générale
L'information spécifique relative aux incidents de paiement

 

Fiche pratique J 267 : http://www.conso.net/content/la-tarification-bancaire-en-cas-dincidents-de-paiement

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Published by indecosa-cgt-17 - dans INFORMATIONS CONSOMMATEUR BANQUE FICHE PRATIQUE
27 septembre 2017 3 27 /09 /septembre /2017 07:40

BANQUE : QUELLES DIFFERENCES ENTRE COMPTE INDIVIDUEL,

COMPTE JOINT ET COMPTE INDIVIS ?

26/05/2017

BANQUE : QUELLES DIFFERENCES ENTRE COMPTE INDIVIDUEL,  COMPTE JOINT ET COMPTE INDIVIS ?

Vous souhaitez ouvrir un compte en banque ? Savez-vous quel type de compte convient le mieux à vos besoins ? Explications sur le compte individuel, compte joint ou compte indivis.

 

Compte individuel, compte joint, compte indivis : définitions

Compte individuel

Le compte individuel appartient à une seule personne. Les opérations (retrait, dépôt…) ne peuvent être effectuées que par le titulaire du compte, sauf s’il donne procuration à une autre personne.

Lire aussi : Changer de banque est devenu plus facile

 

Compte joint

Le compte joint est un compte bancaire appartenant à plusieurs cotitulaires. Les opérations (retrait, dépôt…) peuvent être effectués par chacun des cotitulaires.

Lire aussi : Comparez gratuitement et simplement les tarifs bancaires

Compte indivis

Le compte indivis, appelé aussi compte en indivision, est un compte bancaire appartenant à plusieurs cotitulaires, sur lequel toutes les opérations (retrait, dépôt…) doivent être validées par tous les cotitulaires.

Lire aussi : Découvert bancaire : quels frais peuvent vous être facturés ?

Les différences

 

Compte individuel

Compte joint

Compte indivis ou compte en division

Qui peut ouvrir le compte ?

Toute personne peut demander à la banque l'ouverture d'un compte individuel.

Au minimum deux personnes liées ou non par un lien de parenté, le nombre maximum de cotitulaires peut être imposé par la banque. Les cotitulaires doivent être présents pour l'ouverture du compte.

Au minimum deux personnes, le nombre maximum de cotitulaires peut être imposé par la banque. Les cotitulaires doivent être présents pour l'ouverture du compte.

Qui peut effectuer un retrait ou un dépôt sur le compte ?

Le titulaire.

Chacun des cotitulaires.

Les dépôts et retraits ne peuvent être effectués sans la signature de tous les cotitulaires.

Qui peut utiliser les moyens de paiement ?

Le titulaire.

Chacun des cotitulaires, à l'exception des cartes bancaires qui sont personnelles.

Les moyens de paiement sont limités car tous les cotitulaires doivent donner expressément leur accord pour toutes les opérations.

A quels noms sont les relevés de compte, les courriers et les chéquiers ?

Le titulaire.

Le nom des cotitulaires est espacé par un "ou". Exemple : Mme ou Mr.

Le nom des cotitulaires est espacé par un "et". Exemple : Mme et Mr.

Qui est responsable en cas d’incident de paiement ?

Le titulaire.

Les cotitulaires sont solidairement responsables.

Les cotitulaires sont solidairement responsables.

Lire aussi : Assurance, banque, commerce... : plus de 150 modèles de lettres pour régler vos litiges

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Published by indecosa-cgt-17 - dans INFORMATIONS CONSOMMATEUR BERCY INFOS BANQUE