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LES CAS GAGNES

PAR NOS ANTENNES

DANS LA RUBRIQUE
"DOSSIERS GAGNES"


LE COUP DE GUEULE DU CONSOMMATEUR

Vous désirez  exprimer votre colère aprés une arnaque ou un litige qui pourrait intéresser l'ensemble des consommateurs

Envoyer votre message sur la messagerie : indecosacgt17@gmail.com, nous le mettrons dans notre rubrique "le coup de gueule du consommateur"

12 novembre 2016 6 12 /11 /novembre /2016 17:46

PLATEFORMES COLLABORATIVES :

LES USAGERS PROTEGES

Covoiturage, auto-partage, hébergement, repas chez les hôtes,  échanges de services,  troc, achat en circuit court…. De plus en plus souvent dans notre vie quotidienne, les plateformes numériques collaboratives nous proposent leurs solutions. Mais quelles responsabilités ces entreprises ont-elles envers leurs clients ? Julie COMPLAIN (75)

Il est vrai que la consommation collaborative se généralise via les sites Internet, sans qu’on ne connaisse réellement le cadre législatif qui régit les relations entre internautes et plateformes numériques.

Commençons donc par définir ce dont nous parlons. Qu’est-ce qu’une plateforme numérique collaborative ? Pour le Conseil national du numérique « une plateforme est un service occupant une fonction d’intermédiaire dans l’accès aux informations, contenus, services ou biens édités ou fournis par des tiers […/…]. Elle organise et hiérarchise les contenus en vue de leur présentation et de leur mise en relation aux utilisateurs finaux ». Plus simplement, il s’agit d’un intermédiaire (site Internet) entre une personne qui propose un service ou bien (l’offreur) et une autre qui en a besoin (le demandeur). Il faut savoir qu’à ce jour, il n’existe aucun régime légal de responsabilité propre aux plateformes numériques collaboratives, mais que la question est à l’étude  en France, ainsi qu’au niveau européen. Dans son rapport du 28 janvier 2016, le Conseil national de la consommation constate : « lorsqu’elles agissent en qualité d’hébergeurs de contenus numériques, les plateformes sont soumises à un régime de responsabilité allégé en vertu duquel elles peuvent  se voir imposer l’obligation de vérifier si les biens et services mis en ligne correspondent aux annonces passées et à la prestation attendue […/…]. » les plateformes ont, en revanche, l’obligation de délivrer à leurs usagers une information « loyale, claire et transparente ».

Une assurance pour vaincre les réticences

Concrètement, en matière de responsabilité, les plateformes demandent systématiquement au nouvel usager d’accepter les conditions générales d’utilisation (CGU) du site. Ces CGU soulignent, le plus souvent, un grand nombre d’exclusions de responsabilité de l’entreprise. BlaBlaCar, par exemple, demande aux conducteurs d’être en règle en matière d’assurance, mais se dégage de toute responsabilité en cas d’accident ou de tout autre préjudice. Comme Airbnb, VizEat (repas chez l’habitant partout dans le monde) se dégage de toute responsabilité mais, pour offrir une parfaite tranquillité à ses « hôtes » et à ses « invités », adjoint à toute transaction une assurance supplémentaire gratuite. Pour Thierry Bensoussan, courtier en assurances spécialisé dans les start-up de consommation collaborative, l’assurance proposée par les plateformes à leurs clients à deux raisons principales : premièrement, rassurer les clients et lever leurs éventuelles résistances ; deuxièmement éviter que ceux-ci traitent entre eux sans passer par la plateforme une fois mis en contact. Dans les faits, ces assurances sont rarement activées, les préjudices étant heureusement rares.

Michèle BERZOSA

Indecosa-CGT - L'avis

Avant de vous lancer dans le partage de votre voiture, de votre maison ou de tout autre bien, la priorité consiste à vérifier vos propres contrats d’assurance. Etes-vous bien couvert(e) si vous prêtez votre voiture ou si vous recevez des inconnus moyennant une rétribution ? A l’inverse, si c’est vous qui allez chez l’habitant, votre responsabilité civile vous couvrira-t-elle si vous êtes à l’origine du dommage ? Ces nouveaux usages des biens posent de réelles questions aux assureurs, qui doivent adapter leur offre et répondre aux nouveaux besoins des consommateurs collaboratifs. Il est fort probable que votre responsabilité civile suffise à vous mettre à l’abri, mais il est plus prudent, néanmoins, de contacter votre assureur et de lui expliquer votre projet. Quant à la responsabilité de la plateforme, elle doit apparaître clairement dans les conditions générales d’utilisation accessibles sur son site. A lire avec attention !

Contact: indecosa@cgt.fr et www.indecosa.cgt.fr

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Published by indecosa-cgt-17 - dans INFORMATIONS CONSOMMATEUR INTERNET
11 novembre 2016 5 11 /11 /novembre /2016 08:59

LES DEVIS

Date de publication : 10/11/2016 - Commerce/services

Une panne de votre lave-linge, des travaux de rénovation de votre maison, un déménagement, des confections sur mesure ? Tant de situations de la vie dans lesquelles vous allez devoir choisir un professionnel.

La fixation des prix étant libre, votre éclairage sur l’étendue des travaux envisagés et sur le prix à payer est primordial. A cet égard, peut-être aurez-vous un jour où l’autre, besoin de l’établissement d’un devis.

La délivrance d’un devis est-elle obligatoire ? Quel est le contenu ? Est-il payant ? Vous engage-t-il ? Quels sont les recours en cas de différends relatifs à son établissement. Mais encore faut-il cerner, pour commencer, la notion même de devis.

Cette fiche pratique de l’Institut National de la Consommation répond à ces questions.

1 - Qu’est-ce qu’un devis ?

2 - Dans quels cas le devis doit-il être établi ?

3 - Le devis peut-il être payant ?

4 - Que doit contenir le devis ?

5 - Le devis engage-t-il les parties ?

6 - Que faire en cas de non-respect du devis ?

7 - Quels sont les recours en cas de litige ?

Fiche pratique J 156 : http://www.conso.net/content/les-devis

 

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Published by indecosa-cgt-17 - dans INFORMATIONS CONSOMMATEUR TRAVAUX
11 novembre 2016 5 11 /11 /novembre /2016 08:57

LA CARTE BANCAIRE

Date de publication : 10/11/2016 - Banque/argent

La carte bancaire est devenue un moyen de paiement omniprésent. Elle se décline en une gamme très variée et les options proposées sont multiples : à autorisation systématique, internationale, de prestige…

Quelle carte choisir pour quel type d’utilisation ? Comment obtenir et renouveler sa carte ? Quelles précautions prendre lors des retraits et des paiements ? Que faire en cas de vol, de perte de votre carte ou de débits inexpliqués ?

Autant de questions auxquelles l’Institut National de la Consommation apporte des réponses et des conseils pratiques dans cette fiche.

1 - Comment choisir sa carte bancaire ?

2 - Comment obtenir et renouveler sa carte ?

3 - Comment payer avec sa carte bancaire ?

4 - Comment retirer de l’argent avec sa carte bancaire ?

5 - Quels conseils pour une utilisation de sa  carte à l’étranger ?

6 - Comment contester une opération de paiement ?

7 - Que faire en cas de perte ou de vol de votre carte ?

8 - Quelques conseils pratiques

9 - Que faire en cas de litige ?

Fiche pratique J 92 : http://www.conso.net/content/la-carte-bancaire

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Published by indecosa-cgt-17 - dans INFORMATIONS CONSOMMATEUR BANQUE FICHE PRATIQUE
8 novembre 2016 2 08 /11 /novembre /2016 06:41

COPROPRIETE :

LE CONTRAT DE SYNDIC

APPLICABLE DEPUIS

LE 2 JUILLET 2015

Date de publication : 07/11/2016 - Logement/immobilier

Vous êtes membre du conseil syndical ? Copropriétaire ? Vous voulez analyser le contrat, que votre syndic vous propose ? Ou changer de syndic ?

L'Institut national de la consommation vous présente les règles applicables en la matière.

Un contrat type de syndic a été défini par le décret du 26 mars 2015. Ce texte vient en application de la loi ALUR du 24 mars 2014. Ces dispositions sont applicables aux contrats conclus ou renouvelés depuis le 2 juillet 2015.

Le contrat signé entre le syndicat et le professionnel définit notamment les tâches de ce dernier et fixe les conditions de sa rémunération.

Le décret du 26 mars 2015 est venu préciser :

1 - les clauses du contrat type

2 - la liste non limitative des prestations incluses dans le forfait

3 - la liste limitative des prestations particulières pouvant donner lieu au versement d’une rémunération spécifique complémentaire.

4 - La mise en concurrence des contrats de syndic.

A NOTER : Le 5 octobre 2016, le Conseil d'Etat a rendu un arrêt relatif au décret du 26 mars 2015 définissant le contrat type de syndic de copropriété et les prestations particulières. La décision vient annuler trois dispositions du contrat type.

Pour en savoir plus, voir l'article "Copropriété : un rebondissement pour les contrats de syndic".

> Pour vous aider à comparer les différentes offres des syndics, l'INC a réalisé un tableau de comparaison des différentes offres de syndic.

Fiche pratique J 230 : http://www.conso.net/content/copropriete-le-contrat-de-syndic-applicable-depuis-le-2-juillet-2015

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Published by indecosa-cgt-17 - dans INFORMATIONS CONSOMMATEUR LOGEMENT FICHE PRATIQUE
8 novembre 2016 2 08 /11 /novembre /2016 06:35

COPROPRIETE ET FIBRE OPTIQUE

Date de publication : 07/11/2016 - Logement/immobilier

Vous êtes copropriétaire et souhaitez avoir la fibre optique dans votre appartement ?

Plusieurs possibilités s'offrent à vous :

1 - La demande d'un copropriétaire

2 - La proposition d'un opérateur de communications électroniques

3 - Le mandat au conseil syndical pour une proposition future

 4 - Mémo

1 - LA DEMANDE D'UN COPROPRIETAIRE

L'inscription de la question à l'ordre du jour de l'assemblée générale de copropriété

Vous demandez l'inscription de cette question à l'ordre du jour de la prochaine assemblée générale de votre copropriété.

L'installation d'un réseau de communications électroniques interne à l'immeuble est adoptée à la majorité des voix de tous les copropriétaires dès lors qu'elle porte sur des parties communes.

A NOTER : Ce droit a été renforcé par la loi du 7 octobre 2016 pour une République numérique

Le refus pour motif légitime et sérieux

La demande de raccordement à un réseau de communications électroniques à très haut débit en fibre optique peut être effectuée par le propriétaire, le locataire ou un occupant de bonne foi d'un logement.

Dans ce cas, le syndicat des copropriétaires ne peut s'opposer, nonobstant toute convention contraire, sans motif sérieux et légitime, à l'installation de telles lignes dans les parties communes de l'immeuble de manière à permettre la desserte de chacun des logements, sous réserve que l'immeuble dispose des infrastructures d'accueil adaptées.

Est considéré comme un motif sérieux et légitime :

* la décision prise par le propriétaire, dans un délai de six mois suivant la demande du ou des locataires ou occupants de bonne foi, d'installer des lignes de communications électroniques à très haut débit en fibre optique en vue d'assurer la desserte de l'ensemble des occupants de l'immeuble dans des conditions satisfaisant les besoins spécifiques du demandeur,

* la préexistence de lignes de communications électroniques en fibre optique permettant de répondre aux besoins spécifiques du demandeur.

EN SAVOIR PLUS : Consultez les article 24-2 et 25 de la loi du 10 juillet 1965, ainsi que l'article 1er de la loi du 2 juillet 1966.

2 - LA PROPOSITION D'UN OPERATEUR DE COMMUNICATIONS ELECTRONIQUES

Si l'immeuble n'est pas équipé de lignes de communications électroniques à très haut débit en fibre optique, tout opérateur de communications électroniques peut proposer d'installer de telles lignes en vue de permettre la desserte de l'ensemble des occupants par un réseau de communications électroniques à très haut débit ouvert au public.

Cette proposition est inscrite de droit à l'ordre du jour de la prochaine assemblée générale.

De plus, elle est alors tenue de statuer sur cette proposition.

A NOTER : La décision d'accepter cette proposition est acquise à la majorité des voix exprimées des copropriétaires présents ou représentés (article 24).

EN SAVOIR PLUS : Consultez l'article 24-2 de la loi du 10 juillet 1965.

3 - LE MANDAT AU CONSEIL SYNDICAL POUR UNE PROPOSITION FUTURE

L'assemblée générale peut également donner mandat au conseil syndical pour se prononcer sur toute proposition future émanant d'un opérateur de communications électroniques en vue d'installer des lignes de communication électroniques à très haut débit.

Tant qu'une telle installation n'a pas été autorisée, l'ordre du jour de l'assemblée générale comporte de droit un projet de résolution donnant au conseil syndical un tel mandat.

A NOTER : Cette décision est acquise à la majorité des voix exprimées des copropriétaires présents ou représentés (article 24).

EN SAVOIR PLUS : Consultez l'article 24-2 de la loi du 10 juillet 1965.

4 - MEMO

DECISION VOTEE

MAJORITE

Le vote sur une demande d'un copropriétaire

Majorité des voix de tous les copropriétaires.

Opposition sur motif sérieux et légitime.

Le vote sur une proposition d'un opérateur de communications électroniques

Majorité des présents ou représentés

Le mandat au conseil syndical pour toute proposition future

Majorité des présents ou représentés

Virginie Potiron,

Juriste à l'Institut national de la consommation

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Published by indecosa-cgt-17 - dans INFORMATIONS CONSOMMATEUR INTERNET LOGEMENT
7 novembre 2016 1 07 /11 /novembre /2016 17:06

DROIT AU LOGEMENT POUR TOUS

UNE NECESSITE, UNE URGENCE

lundi 31 octobre 2016

La trêve hivernale signe l’arrêt des expulsions jusqu’au 31 mars 2017. Un répit de courte durée pour les locataires !

Les expulsions locatives ont fortement augmentées en 2015 (+ 24%) ; elles touchent de plus en plus de salariés actifs et de retraités. Elles sont la conséquence de l’augmentation des loyers, d’une politique de bas salaires et pensions et de la hausse du chômage.

Les expulsions ne sont pas une fatalité et le plan de prévention mis en place par la ministre du logement en mars 2016 doit très rapidement produire ses effets. Plan qui doit conduire à trouver des solutions dès les 1ères difficultés de règlement rencontrées par les locataires et ainsi éviter que les 132.196 décisions de justice prononçant l’expulsion soient suivies d’effet.

La crise du logement que nous connaissons aujourd’hui est d’une ampleur inégalée. Elle est la conséquence d’un long processus de désengagement de l’Etat. Il en est ainsi du décret sur l’encadrement des loyers qui est insuffisamment appliqué puisque 38% des logements ouverts à la location à Paris y dérogent.

En France, près d’une personne sur six éprouve des difficultés à se loger et 1,8 million sont en attente de logement social.

Il y a urgence à développer un grand service public de l’habitat et du logement permettant de garantir le droit au logement pour toutes et tous. Cela exige :

- de rompre avec les politiques de bas salaires et de précarisation de l’emploi ;
- la construction de 200 000 logements locatifs sociaux de qualité par an pendant 5 ans et bénéficiant d’un financement conséquent de la part de l’Etat ;
_- l’application de la loi SRU qui impose la production d’au minimum 25% de logements sociaux dans toutes les communes ;
- de lutter contre la vente à la découpe jetant nombre de locataires dans de grandes difficultés financières pouvant aller jusqu’à l’expulsion ;
- réorienter les avantages fiscaux dont bénéficie le logement privé (loi PINEL et autres) vers le logement social ;
- d’élargir la collecte de la Participation des Employeurs à l’Effort de Construction à l’ensemble des entreprises et de rétablir le taux réel de 1% de la masse salariale ;
- de démocratiser la gestion du logement à tous les niveaux : entreprise, dans les organismes de gestion et au niveau territorial ; et en tout premier lieu, élargir les attributions des commissions logement des comités d’entreprises et de les étendent à toutes les entreprises.

Montreuil, le 31 octobre 2016

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Published by indecosa-cgt-17 - dans INFORMATIONS CONSOMMATEUR LOGEMENT
6 novembre 2016 7 06 /11 /novembre /2016 12:55

INTERNET :

EXPERIMENTATION DU DROIT

AU MAINTIEN DE LA CONNEXION

POUR LES FOYERS EN DIFFICULTE

Publié le 03 novembre 2016 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)

 

Expérimenté en Seine-Saint-Denis, le droit au maintien de la connexion à internet inscrit dans la loi pour une République numérique sera mis en place en Haute-Saône au 1er janvier 2017.

Le droit au maintien de la connexion internet pour les foyers en difficulté figure parmi les mesures de la loi du 7 octobre 2016 pour une République numérique (article 108).

Ce nouveau droit permet à un foyer, rencontrant des difficultés ponctuelles de paiement de factures, de bénéficier d'une aide de la collectivité pour disposer d'un service d'accès à internet. Cela s'ajoute aux aides de la collectivité issues de la loi du 31 mai 1990 relatives à la fourniture d'eau, d'énergie et d'un service de téléphonie fixe.

La demande d'aide au maintien de la connexion pour les foyers en difficulté doit être adressée dans un délai de deux mois au Fonds de solidarité logement (FSL), période de traitement durant laquelle le non-paiement des factures internet n’entraînera pas de coupure de services. La fourniture d'accès à internet sera possible jusqu'à ce qu'il soit statué sur la demande.

La loi vise également à garantir l'accès de tous aux opportunités liées au numérique avec, par exemple, le droit au maintien de la connexion à internet pour les foyers les plus démunis.

La Seine-Saint-Denis est aujourd'hui l'un des premiers départements à expérimenter la mise en pratique de ce droit sur la durée d'une année. Une évaluation du dispositif sera faite avant qu'il soit étendu à d'autres départements, comme cela est prévu en Haute-Saône à compter du 1er janvier 2017.

Et aussi sur service-public.fr

Respect de la vie privée : quoi de neuf dans la loi pour une République numérique ?

Pour en savoir plus

Aide au maintien de la connexion internet pour les foyers en difficulté

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Published by indecosa-cgt-17 - dans INFORMATIONS CONSOMMATEUR INTERNET
6 novembre 2016 7 06 /11 /novembre /2016 12:43

LOCATAIRES, PROPRIETAIRES :

PAS D'EXPULSION

DU 1ER NOVEMBRE 2016

AU 31 MARS 2017

Publié le 02 novembre 2016 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)

 

Comme chaque année, Les expulsions de locataires sont suspendues pendant la période dite de « trêve hivernale » à partir du 1er novembre. La loi pour l'accès au logement et un urbanisme rénové (dite loi « Alur ») du 24 mars 2014 a prolongé cette période jusqu'au 31 mars de l'année suivante.

Il existe toutefois deux exceptions à cette trêve. L'expulsion demeure possible :

  • s'il est prévu un relogement décent pour le locataire et sa famille ;
  • si les locaux font l'objet d'un arrêté de péril.

S'agissant des personnes entrées par voie de fait dans un logement (squatteurs), seul le juge peut supprimer le bénéfice de la trêve hivernale.

Et aussi sur service-public.fr

Loyers impayés et expulsion du locataire

Pour en savoir plus

Panorama des lois - Loi du 24 mars 2014 pour l'accès au logement et un urbanisme rénové

Locataire en difficulté / Réagissez dès le premier impayé

 

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Published by indecosa-cgt-17 - dans INFORMATIONS CONSOMMATEUR LOGEMENT
28 octobre 2016 5 28 /10 /octobre /2016 17:37

TARIFS REGLEMENTES DU GAZ : 

+ 1,6 % AU 1ER NOVEMBRE 2016

Publié le 26 octobre 2016 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)

Au 1er novembre 2016, les tarifs réglementés de vente de gaz d'Engie vont augmenter en moyenne de 1,6 % par rapport au barème en vigueur en octobre 2016. C'est ce qu'indique la Commission de régulation de l'énergie (CRE) dans un communiqué du 26 octobre 2016.

Cette augmentation est de 0,5 % pour ceux qui utilisent le gaz pour la cuisson, de 1 % pour ceux qui ont un double usage cuisson et eau chaude et de 1,6 % pour les foyers qui se chauffent au gaz.

  Rappel :

Les clients qui ont souscrit un contrat à prix de marché fixe ne sont concernés ni par les baisses, ni par les hausses du tarif réglementé pendant la durée de leur contrat.

Et aussi sur service-public.fr

Pour en savoir plus

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28 octobre 2016 5 28 /10 /octobre /2016 17:35

MIEUX COMPRENDRE

SA FACTURE D'EAU

Publié le 26 octobre 2016 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)

Le prix de l'eau augmente plus vite que le coût de la vie depuis une dizaine d'année et constitue une dépense significative pour les ménages. Comment et par qui est fixé le prix de l'eau ? À quels services correspondent les rubriques de la facture ? L'institut national de la consommation vous apporte des éléments de réponse.

Le prix de l'eau est fixé par la commune. Il comprend :

  • le coût de collecte, traitement et distribution de l'eau potable ;
  • le coût du traitement des eaux usées (assainissement) ;
  • et des taxes et redevances (TVA).

Le plus souvent, le prix de l'eau au mètre cube est identique pour la même catégorie d'usagers, quel que soit le volume consommé.

Mais les communes peuvent également choisir de pratiquer une tarification progressive, par tranches, pour décourager le gaspillage et rendre abordables les 1ers mètres cubes indispensables à l'alimentation et à l'hygiène.

Et les communes à forte fréquentation saisonnière peuvent pratiquer une tarification différenciée selon la saison.

La présentation de la facture est réglementée. Elle se compose de trois rubriques :

  • distribution de l'eau ;
  • collecte et traitement des eaux usées ;
  • organismes publics.

La rubrique distribution de l'eau comporte plusieurs lignes de facturation :

  • abonnement : son montant forfaitaire, indépendant de la quantité d'eau consommée, sert à financer les investissements, l'entretien du patrimoine, les salaires des techniciens et agents. Ce poste inclut en principe les frais de location et/ou d'entretien du compteur et du branchement, mais ils peuvent également apparaître sur une ligne distincte ;
  • consommation : cette ligne correspond au volume d'eau effectivement consommé par l'abonné, tel que relevé au compteur ;
  • redevance pour prélèvement sur la ressource en eau : cette redevance est destinée à l'agence de l'eau dont dépend la commune pour financer des actions de préservation de la ressource en eau. Son prix au mètre cube est fixé par l'agence de l'eau dans les limites légales.

La rubrique collecte et traitement des eaux usées correspond aux frais d'assainissement des eaux usées. Elle comprend un montant fixe (l'abonnement) et un montant variable calculé sur la base de la consommation effective de l'abonné.

La rubrique organismes publics regroupe les redevances perçues pour le compte de l'agence de l'eau du bassin où est située la commune. Ces agences ont pour missions de contribuer à améliorer la gestion de l'eau, de lutter contre sa pollution et de protéger les milieux aquatiques.

  À savoir :

En moyenne, un Français consomme 145 litres d'eau par jour pour l'ensemble de ses activités domestiques (boisson, cuisine, hygiène, nettoyage, ...).

Et aussi sur service-public.fr

Aides financières pour le paiement des factures d'eau

Coupures d'eau interdites dans les résidences principales en cas d'impayés

Pour en savoir plus

Les factures d'eau

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