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LES CAS GAGNES

PAR NOS ANTENNES

DANS LA RUBRIQUE
"DOSSIERS GAGNES"


LE COUP DE GUEULE DU CONSOMMATEUR

Vous désirez  exprimer votre colère aprés une arnaque ou un litige qui pourrait intéresser l'ensemble des consommateurs

Envoyer votre message sur la messagerie : indecosacgt17@gmail.com, nous le mettrons dans notre rubrique "le coup de gueule du consommateur"

26 avril 2017 3 26 /04 /avril /2017 06:19
PERMIS DE CONDUIRE :
COMMENT RECUPERER VOS POINTS
AVEC L'INDECOSA-CGT

http://www.conso.net/sites/default/files/video/2017/04/1372_recuperer-points-permis-conduire.mp4

Tous les permis de conduire, quelle que soit la date d’obtention ou la catégorie, fonctionnent avec un capital de 12 points.

 

Si vous commettez des infractions au code de la route, des points vous sont retirés. Et cela peut aller très vite : par exemple, l’usage d’un téléphone avec un kit main libre peut vous coûter 3 points et une amende de 135 € ! Une seule infraction peut faire perdre jusqu’à 6 points et pour plusieurs infractions commises simultanément, vous pouvez perdre au maximum 8 points. Mais avant d’en arriver là, mieux vaut prendre les devants.

 

Pour commencer, si vous souhaitez vérifier le solde de vos points, vous pouvez vous rendre sur le site Telepoints.info ou bien directement à la préfecture dont vous dépendez. Si vous voyez que vous avez perdu 1 ou 2 points, il est recommandé de suivre volontairement un stage de sensibilisation à la sécurité routière, qui vous permettra de gagner 4 point.

 

> Sachez que lorsque vous avez atteint 6 points, un courrier recommandé vous alerte et vous recommande de suivre un stage pour récupérer 4 points.

 

Le procureur de la République peut vous proposer de participer à ce stage de sensibilisation à la sécurité routière. Ce dernier vous permettra de récupérer 4 points et le remboursement de l’amende payée au moment de l’infraction.

 

Attention, si le stage imposé est une alternative à la poursuite judiciaire, et que vous ne le suivez pas, vous risquez de vous voir condamné aux sanctions qui étaient prévues à la place du stage.

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25 avril 2017 2 25 /04 /avril /2017 08:27

SECURITE DES ASCENSEURS :

LA NOUVELLE REGLEMENTATION

APPLICABLE DEPUIS

LE 29 JANVIER 2017

Date de publication : 24/04/2017 - Logement/immobilier

 

Les ascenseurs présentent des enjeux importants en terme de sécurité. L'installation et la révision de ces dispositifs sont encadrées depuis 1989. La loi relative à l'égalité et à la citoyenneté du 27 janvier 2017 a renforcé les normes de mise sur le marché des ascenseurs.

 

Ces dispositions s'inscrivent dans la procédure de transposition de la directive n° 2014/33/UE du Parlement Européen et du Conseil du 26 février 2014 relative à l’harmonisation des législations des Etats membres concernant les ascenseurs et les composants de sécurité pour ascenseurs.

 

L'Institut national de la consommation vous présente les nouvelles normes applicables en la matière.

 

Au sommaire :

1 - Les installations concernées par la nouvelle règlementation

2 - La déclaration "UE"

3 - Le rôle du reponsable de la première mise sur le marché

4 - Les mesures de police administrative

5 - Les dispositions pénales

 

Les règles relatives à la sécurité des ascenseurs sont codifiées aux articles L. 125-1 et suivants du code de la construction et de l'habitation.

 

 

1 - LES INSTALLATIONS CONCERNEES PAR LA NOUVELLE REGLEMENTATION

Sont concernés les ascenseurs qui sont destinés à desservir de manière permanente les bâtiments et les constructions.

 

Ne sont pas concernés :

  • les installations à câbles, y compris les funiculaires pour le transport public ou non des personnes,
  • les ascenseurs spécialement conçus et construits à des fins militaires ou de maintien de l'ordre,
  • les ascenseurs équipant les puits de mine, les élévateurs de machinerie de théâtre,
  • les ascenseurs installés dans des moyens de transport,
  • les ascenseurs liés à une machine et exclusivement destinés à l'accès au poste de travail de celle-ci
  • les ascenseurs de chantier.

 

2 - LA DECLARATION "UE"

La déclaration "UE" et la mise sur le marché des ascenseurs

Les ascenseurs ne peuvent être mis sur le marché que s'ils sont accompagnés d'une déclaration “ UE ” de conformité aux exigences essentielles en matière de sécurité et de santé.

 

La déclaration "UE" et les composants de sécurité

Les composants de sécurité pour ascenseurs ne peuvent être importés, détenus en vue de la vente ou de la distribution à titre gratuit, mis en vente, vendus ou distribués à titre gratuit, ni mis à disposition sur le marché que s'ils sont accompagnés d'une déclaration “ UE ” de conformité aux exigences essentielles en matière de sécurité et de santé.

 

 

3 - LE RÔLE DU RESPONSABLE DE LA PREMIERE MISE SUR LE MARCHE

Le responsable de la première mise sur le marché d'un ascenseur ou d'un composant de sécurité pour ascenseurs est tenu de vérifier que cet ascenseur ou ce composant est conforme aux prescriptions en vigueur.

 

A la demande du ministre chargé de la construction, il est tenu de justifier les vérifications et contrôles effectués.

 

A NOTER : Le décret n°2016-550 du 3 mai 2016 définit :

 

  • les exigences essentielles en matière de sécurité et de santé à respecter pour la mise sur le marché des ascenseurs et des composants de sécurité pour ascenseurs,
  • les instructions accompagnant les ascenseurs et composants de sécurité pour ascenseurs,
  • les procédures d'évaluation de la conformité aux exigences essentielles en matière de sécurité et de santé,
  • la procédure de notification des organismes chargés d'effectuer le contrôle de la conformité et les obligations de ces organismes.

 

4 - LES MESURES DE POLICE ADMINISTRATIVE

La loi du 27 janvier 2017 a donné un rôle important au ministre chargé de la construction pour mettre en sécurité les installations d'ascenseurs. Ces mesures sont prévues par les articles L. 125-1-2 et L. 125-1-3 du code de la construction et de l'habitation.

 

En cas de non-conformité d'un ascenseur ou d'un composant de sécurité pour ascenseurs

 

Après avoir recueilli les observations de l'opérateur, le ministre chargé de la construction peut le mettre en demeure de mettre fin dans un délai déterminé à la non-conformité d'un ascenseur ou d'un composant de sécurité pour ascenseurs.

 

Ces non-conformités sont listées par le code de la construction et de l'habitation. Il s'agit notamment :

 

  • de la non-apposition du marquage "CE"
  • de l'apposition du marquage "CE" en violation des textes communautaires,
  • de l'absence de la déclaration "UE" de conformité,
  • de l'inexactitude de la déclaration "UE" de conformité,
  • de l'indisponibilité ou l'incomplétude de la documentation technique,
  • de l'indication incorrecte du nom, de la raison sociale, de la marque déposée ou de l'adresse du fabricant ou de l'importateur,
  • de la production non conforme des informations permettant l'identification de l'ascenseur ou du composant de sécurité,
  • de l'absence de communication de documents complémentaires.

Si, à l'expiration du délai fixé par la mise en demeure, l'opérateur n'a pas pu mettre en œuvre les mesures prescrites, car la mise en conformité n'est pas possible, certaines mesures peuvent être prises.

 

Le ministre chargé de la construction peut, par arrêté :

 

  • ordonner l'utilisation de l'ascenseur ou du composant de sécurité pour ascenseurs à d'autres fins ;
  • ordonner la réexpédition de l'ascenseur ou du composant de sécurité pour ascenseurs vers le pays d'origine ;
  • ordonner la destruction de l'ascenseur ou du composant de sécurité pour ascenseurs dans un délai déterminé.

 

En cas de risques pour la santé ou la sécurité des personnes et/ou des biens

Le ministre chargé de la construction peut mettre en demeure l'installateur, le fabricant ou, à défaut, le responsable de la mise sur le marché de remédier à cette situation et de procéder à la mise en conformité de l'ascenseur ou des composants de sécurité concernés dans un délai déterminé.

 

Avant de prendre ces mesures, le ministre recueille les observations de l'installateur, du fabricant ou, à défaut, du responsable de la mise sur le marché.

 

Si, à l'expiration du délai fixé par la mise en demeure, l'opérateur n'a pas mis en œuvre les mesures prescrites, le ministre chargé de la construction peut, par arrêté :

 

  • restreindre les conditions d'utilisation d'un ascenseur ou d'un composant de sécurité pour ascenseurs ;
  • suspendre, pour une durée n'excédant pas un an, ou interdire la mise sur le marché, même à titre gratuit, du produit ;
  • ordonner son retrait en tous lieux.

 

En cas d'urgence ou de danger grave

Le ministre chargé de la construction peut, à tout moment, en cas d'urgence ou de danger grave, prendre lui-même ou faire prendre, les mesures de prévention nécessaires pour mettre fin à cette situation.

 

A NOTER : Les frais résultant de la mise en œuvre de ces mesures sont à la charge de l'opérateur.

 

 

5 - LES DISPOSITIONS PENALES

La loi relative à l'égalité et à la citoyenneté encadre la procédure pénale visant l'insécurité des ascenseurs. Ces dispositions sont codifiées au sein des articles L. 125-1-4 et suivants du code de la construction et de l'habitation.

 

Les infractions et sanctions pénales

 

Est puni de 7 500 € d'amende :

 

  • le fait de mettre sur le marché ou de mettre à disposition sur le marché un ascenseur ou un composant de sécurité pour ascenseurs sans la déclaration “ CE ” de conformité ;
  • le fait de mettre sur le marché ou de mettre à disposition sur le marché un ascenseur ou un composant de sécurité pour ascenseurs en violation des prescriptions d'un arrêté du ministre chargé de la construction ;
  • le fait de faire obstacle aux fonctions exercées par les fonctionnaires et agents habilités.

 

Les personnes habilitées à rechercher et à constater des infractions

Peuvent rechercher et constater des infractions :

 

  • des officiers et agents de police judiciaire,
  • des fonctionnaires et des agents publics commissionnés et assermentés à cet effet.

 

L'accès à certains lieux

Pour rechercher et constater les infractions pénales, les agents ont accès :

 

Entre 8 heures et 20 heures : aux lieux utilisés exclusivement à des fins professionnelles par le fabricant ou toute personne intervenant pour la mise sur le marché d'ascenseurs ou pour la mise à disposition sur le marché de composants de sécurité pour ascenseurs, en présence de l'occupant des lieux ou de son représentant.

En dehors de ces heures : ils peuvent pénétrer dans ces mêmes lieux lorsque ceux-ci sont ouverts au public ou lorsqu'à l'intérieur de ceux-ci sont en cours des activités de production, de fabrication, de conditionnement, de transport ou de commercialisation.

Lorsque ces lieux sont également à usage d'habitation : ces contrôles ne peuvent être effectués qu'entre 8 heures et 20 heures, après autorisation du juge des libertés et de la détention du tribunal de grande instance dans le ressort duquel ils sont situés si l'occupant s'oppose à ces contrôles.

A NOTER : Le procureur de la République est préalablement informé des opérations envisagées en vue de la recherche des infractions. Il peut s'opposer à ces opérations.

 

 

Les mesures pouvant être prises par les agents

Les agents peuvent prélever des pièces ou des échantillons pour procéder à des analyses ou à des essais et exiger la communication de tout document nécessaire à l'accomplissement de leurs missions.

 

Lorsque des vérifications complémentaires sont nécessaires, ces agents peuvent consigner les ascenseurs ou les composants de sécurité pour ascenseurs susceptibles de faire l'objet des sanctions administratives.

 

Les ascenseurs ou les composants de sécurité pour ascenseurs consignés sont laissés à la garde de leur détenteur. La consignation, dont est immédiatement informé le procureur de la République, ne peut excéder quinze jours. La mainlevée de la mesure de consignation peut être ordonnée à tout moment soit par les agents ayant procédé à cette consignation ou par le procureur de la République, soit par le président du tribunal de grande instance ou le magistrat qu'il délègue à cet effet.

 

A NOTER : Les infractions sont constatées par des procès-verbaux qui font foi jusqu'à preuve contraire. Les procès-verbaux sont adressés, dans les cinq jours qui suivent leur clôture, au procureur de la République. Une copie du procès-verbal est transmise, dans le même délai, au fabricant ou au responsable de la mise sur le marché ou de la mise à disposition sur le marché ainsi qu'au ministre chargé de la construction.

 

 

Virginie POTIRON,

Juriste à l'Institut national de la consommation

 

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Published by indecosa-cgt-17 - dans INFORMATIONS CONSOMMATEUR LOGEMENT
20 avril 2017 4 20 /04 /avril /2017 18:49

DELAI DE REFLEXION

OU DE RETRACTATION :

COMMENT ÇA MARCHE ?

Publié le 20 avril 2017 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)

 

Dans certains cas, le consommateur bénéficie d'un délai de réflexion ou de rétractation qui lui permet de mettre fin de manière anticipée à un engagement (d'achat, d'emprunt, etc.). L'institut national de la consommation (INC) rappelle quelles sont les situations dans lesquelles le consommateur bénéficie d'un droit de réflexion ou de rétractation et quelles sont les conditions d'exercice de ce droit.

Le délai de réflexion est destiné à permettre au consommateur d'étudier l'offre, de la comparer avec d'autres, de demander des précisions, etc., avant de s'engager. Le contrat ne peut pas être signé avant l'expiration de ce délai de réflexion.

Le délai de rétractation permet au consommateur qui a signé un contrat de revenir sur son engagement sans être pénalisé.

C'est la loi qui détermine les situations dans lesquelles le droit de réflexion ou de rétractation est obligatoire. Hormis ces cas, un professionnel peut aussi accorder de lui-même un délai de rétractation.

Ce sont les conditions générales de vente ou les clauses du contrat qui précisent si un délai de réflexion ou de rétractation s'applique. Il convient donc de s'informer sur ces dispositions avant de s'engager.

Selon les cas, le délai débute le lendemain du jour de la commande, de la réception du produit (acheté à distance), de l'accord donné (signature de l'acte, consentement donné par voie électronique, accord conclu par téléphone, etc.). Il est compté en jours calendaires, c'est-à-dire que tous les jours sont pris en compte (samedi, dimanche, jours fériés et chômés inclus).

C'est la date d'envoi de la demande de rétractation (et non pas la date de sa réception) qui est prise en compte. Il convient donc d'effectuer sa demande de rétraction par courrier recommandé avec accusé de réception.

Et aussi sur service-public.fr

Vente à distance : délai de rétractation du consommateur

Pour en savoir plus

Délais de réflexion - Délais de rétractation

 

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Published by indecosa-cgt-17 - dans INFORMATIONS CONSOMMATEUR COMMERCE DROIT
16 avril 2017 7 16 /04 /avril /2017 07:57

IMPAYES DE LOYERS

ET EXPULSION DU LOCATAIRE

Date de publication : 15/04/2017 - Droit/justice

 

Tout impayé de loyers et de charges par un locataire constitue la hantise des propriétaires. Non seulement parce que les coûts peuvent vite s’accumuler (charges de copropriété, crédit, etc.) mais aussi parce que l’expulsion du locataire dans la pire des solutions, peut prendre plusieurs mois et est souvent synonyme d'épreuve et de difficultés.

 

Expulser un locataire, c'est l'obliger à quitter son logement, au besoin avec le concours des services de police. Cela n'est possible qu'au terme d'un processus dont il est important de connaître les différentes phases.

 

Cette fiche pratique de l’Institut national de la consommation permet ainsi de lister les étapes clés au cours desquelles chaque partie peut faire valoir ses droits. Elle concerne les locations vides ou meublées à usage d'habitation ou à usage mixte professionnel et d'habitation. Les logements sociaux type HLM n'y sont pas traités.

 

1 - LES PREMIERES PRECAUTIONS A PRENDRE LORS DE LA SIGNATURE DU BAIL

2 - LES ETAPES CLES A RESPECTER FACE AUX IMPAYES

A - La clause résolutoire

B - Le commandement de payer

C - L'assignation

D - L'audience

E - Les différents délais envisagés

F - La décision du juge

G - Le commandement d'avoir à libérer les locaux

H - L'expulsion

3 - LES PROCEDURES DE TRAITEMENT PARTICULIERES EN CAS DE VERSEMENT D'AIDE PERSONNELLE AU LOGEMENT

4 - SE FAIRE AIDER POUR ACCOMPLIR SES DEMARCHES

 

Fiche pratique J 166 : http://www.conso.net/content/impayes-de-loyers-et-expulsion-du-locataire

 

 

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8 avril 2017 6 08 /04 /avril /2017 16:36

IMPAYES DE LOYERS

ET EXPULSION

DU LOCATAIRE

 

Date de publication : 07/04/2017 - Droit/justice

 

Tout impayé de loyers et de charges par un locataire constitue la hantise des propriétaires. Non seulement parce que les coûts peuvent vite s’accumuler (charges de copropriété, crédit, etc.) mais aussi parce que l’expulsion du locataire dans la pire des solutions, peut prendre plusieurs mois et est souvent synonyme d'épreuve et de difficultés.

 

Expulser un locataire, c'est l'obliger à quitter son logement, au besoin avec le concours des services de police. Cela n'est possible qu'au terme d'un processus dont il est important de connaître les différentes phases.

 

Cette fiche pratique de l’Institut national de la consommation permet ainsi de lister les étapes clés au cours desquelles chaque partie peut faire valoir ses droits. Elle concerne les locations vides ou meublées à usage d'habitation ou à usage mixte professionnel et d'habitation. Les logements sociaux type HLM n'y sont pas traités.

 

1 - LES PREMIERES PRECAUTIONS A PRENDRE LORS DE LA SIGNATURE DU BAIL

2 - LES ETAPES CLES A RESPECTER FACE AUX IMPAYES

A - La clause résolutoire

B - Le commandement de payer

C - L'assignation

D - L'audience

E - Les différents délais envisagés

F - La décision du juge

G - Le commandement d'avoir à libérer les locaux

H - L'expulsion

3 - LES PROCEDURES DE TRAITEMENT PARTICULIERES EN CAS DE VERSEMENT D'AIDE PERSONNELLE AU LOGEMENT

4 - SE FAIRE AIDER POUR ACCOMPLIR SES DEMARCHES

 

Fiche pratique J 166 : http://www.conso.net/content/impayes-de-loyers-et-expulsion-du-locataire

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31 mars 2017 5 31 /03 /mars /2017 07:43

FIN DE LA TREVE HIVERNALE

AU 1ER AVRIL 2017 -

POSITION D'INDECOSA CGT

LE COMMUNIQUE DE PRESSE

FIN DE LA TREVE HIVERNALE AU 1ER AVRIL 2017 - POSITION D'INDECOSA CGT

LE TRACT

FIN DE LA TREVE HIVERNALE AU 1ER AVRIL 2017 - POSITION D'INDECOSA CGT
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31 mars 2017 5 31 /03 /mars /2017 07:33

EXPULSION :

FIN DE LA TREVE HIVERNALE

AU 1ER AVRIL 2017

Date de publication : 30/03/2017 - Logement/immobilier

 

La trêve hivernale a débuté le mardi 1er novembre 2016 et s'achèvera vendredi 31 mars 2017 (article L. 412-6 du code des procédures civiles d'exécution).


Les expulsions reprendront donc le samedi 1er avril 2017.


Il est rappelé que les règles d'expulsion sont les mêmes pour une location vide que pour une location meublée et que toute procédure d'expulsion doit être obligatoirement mise en œuvre par un huissier de justice, lequel ne peut pas se présenter au logement entre 21 heures et 6 heures du matin (article 59 du code de procédure pénale).

 

Au cours de cette période de trêve hivernale de cinq mois, sauf exception, aucune expulsion ne peut être mise à exécution. Rappelons que, juridiquement, la trêve hivernale empêche les expulsions mais n'empêche pas de débuter la procédure.

 

Quelles sont les aides apportées au locataire ?

De la saisine du tribunal à l'expulsion, un diagnostic social et financier est diligenté par la préfecture afin de tenter d'aider le locataire en difficulté mais aussi d'aider le juge à prendre sa décision en accordant par exemple des délais de paiement ou des délais d'expulsion (formulaire cerfa n°15426*01 permettant de demander au tribunal de grande instance un délai supplémentaire pour quitter son logement après une décision d'expulsion).

 

A ce stade, le locataire est entouré par divers acteurs tels qu'une assistante sociale ou encore les travailleurs sociaux de la Caisse d'allocation familiale, de la mairie ou encore des organismes HLM qui vont aider le locataire dans la constitution de son dossier auprès du Fonds de Solidarité pour le Logement (FSL) et/ou de la commission DALO.

 

Si aucune solution n'a été trouvée, aucun délai octroyé et que la préfecture accorde le concours de la force publique, l'expulsion intervient dès la fin de la trêve, soit le 1er avril 2017. Le locataire est ainsi réorienté vers des structures d'hébergement d'urgence, l'objectif étant de lui trouver un logement.

 

Quelles sont les exceptions à l'expulsion durant la trêve hivernale ?

Les dispositions de l'article L. 412-6 du code des procédures civiles d'exécution énoncent qu'en dépit de toute décision d'expulsion passée en force de chose jugée et malgré l'expiration des délais, aucune mesure d'expulsion ne êeut être exécutée durant la trêve hivernale.

 

La seule exception clairement identifiée est le cas du relogement des intéressés assuré dans des conditions suffisantes respectant l'unité et les besoins de la famille.

 

Le juge peut toutefois supprimer le bénéfice de ce sursis lorsque les personnes dont l'expulsion a été ordonnée sont entrées dans les locaux par voie de fait.

 

Les coupures d'électricité, de gaz et de chaleur sont aussi concernées !

 

L'article 32 de la loi n° 2015-992 du 17 août 2015 relative à la transition énergétique pour la croissance verte étend la période de trêve hivernale en matière de coupures d’électricité et de gaz jusqu'au 31 mars. En effet, la trêve hivernale pour les coupures d’énergie mise en place en 2013 par la loi « Brottes », est désormais calquée sur celle en vigueur pour les expulsions de logements.

 

Plus précisément, l'article L. 115-3 du code de l'action sociale et des familles (modifié par la loi du 17 août 2015 relative à la transition énergétique pour la croissance verte - article 32 et la loi n° 2016-1321 du 7 octobre 2016 pour une République numérique - article 108) précise que du 1er novembre de chaque année au 31 mars de l'année suivante, les fournisseurs d'électricité, de chaleur, de gaz ne peuvent procéder, dans une résidence principale, à l'interruption, y compris par résiliation de contrat, pour non-paiement des factures, de la fourniture d'électricité, de chaleur ou de gaz aux personnes ou familles. Les fournisseurs d'électricité peuvent néanmoins procéder à une réduction de puissance sauf pour les personnes bénéficiant du tarif de première nécessité (tarif social de l’électricité) ou du chèque énergie.

 

Par ailleurs, en cas de non-paiement des factures, la fourniture d'énergie et d'eau, un service téléphonique et un service d'accès à internet sont maintenus jusqu'à ce qu'il ait été statué sur la demande d'aide.

 

Pour rappel, le même article indique que les coupures d'eau sont interdites toute l'année pour toute personne dans une résidence principale.

 

Pour en savoir plus
> Les mesures d'expulsion sont régies par les dispositions des articles L. 412-1 à L. 412-7 du code des procédures civiles d'exécution qui prévoient les dispositions particulières aux locaux d'habitation ou à usage professionnel.

> Coupures d'eau et réduction de débit : enfin interdites ! - INC - 2016

> Dossier INC "Energie : mieux comprendre pour mieux agir"

> Plateforme Allô Prévention Expulsion de la Fondation Abbé Pierre 0 810 001 505

> Brochure ADIL, "Prévenir et faire face aux impayés de loyers"

 

Laurine CARACCHIOLI,
juriste à l'Institut national de la consommation

 

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23 mars 2017 4 23 /03 /mars /2017 20:41

LOGEMENT DECENT :

LES CRITERES VONT EVOLUER EN 2018

Publié le 21 mars 2017 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)

 

Les propriétaires bailleurs doivent veiller à mettre les logements offerts à la location en conformité avec les nouvelles caractéristiques de décence d'un logement qui seront applicables à partir du 1er juillet 2018.

À partir de cette date, les dispositifs d'ouverture et les éventuels dispositifs de ventilation devront être en bon état et permettre un renouvellement de l'air et une évacuation de l'humidité adaptés aux besoins d'une occupation normale du logement et au fonctionnement des équipements.

À partir du 1er janvier 2018, un logement devra être protégé contre les infiltrations d'air parasites. Les portes et fenêtres ainsi que les murs et parois donnant sur l'extérieur ou sur des locaux non chauffés devront présenter une étanchéité à l'air suffisante.

Les ouvertures des pièces donnant sur des locaux annexes non chauffés devront être munies de portes ou de fenêtres. Les cheminées devront être munies de trappes.

Ces dispositions visent à assurer aux logements un niveau minimum de performance énergétique en application la loi du 17 août 2015 relative à la transition énergétique pour la croissance verte.

Un propriétaire doit fournir à son locataire un logement décent, répondant à un ensemble de critères (définis réglementairement) de surface et de confort minimum, et ne portant pas atteinte à la sécurité ou à la santé du locataire.

Textes de référence

Décret du 9 mars 2017 modifiant le décret du 30 janvier 2002 relatif aux caractéristiques du logement décent

Et aussi sur service-public.fr

Location : mise à disposition d'un logement décent

Pour en savoir plus

Loi du 17 août 2015 relative à la transition énergétique pour la croissance verte

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23 mars 2017 4 23 /03 /mars /2017 20:38

QUE FAIRE EN CAS DE VOL

DE SON TELEPHONE PORTABLE ?

Publié le 23 mars 2017 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)

 

 

Votre téléphone portable vous a été volé ? Service-Public.fr fait le point des démarches à effectuer en pareille situation.

La fiche pratique relative au vol d'un téléphone portable rappelle qu'il faut :

faire bloquer son téléphone ;

porter plainte ;

et éventuellement remplacer l'appareil.

Les opérateurs disposent généralement d'un numéro de téléphone d'urgence pour demander le blocage de son téléphone et une assurance permettant son remplacement.

Et aussi sur service-public.fr

Porter plainte

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23 mars 2017 4 23 /03 /mars /2017 20:35

IMPAYES DE LOYER :

LES PRECONISATIONS DE L'ANIL

Publié le 22 mars 2017 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)

 

 

Vous êtes locataire et rencontrez des difficultés pour payer votre loyer : l'agence nationale pour l'information sur le logement (Anil) rappelle quelles sont les solutions à disposition pour éviter que la dette devienne trop importante.

Que les difficultés soient momentanées ou plus sérieuses, l'Anil préconise, dans tous les cas, de contacter rapidement le propriétaire bailleur afin de lui expliquer la situation et de chercher avec lui des solutions.

Les agences départementales pour l'information sur le logement (Adil) sont en outre les interlocuteurs privilégiés des locataires pour être informés et orientés vers les différents acteurs susceptibles de pouvoir les aider.

Différents dispositifs existent selon la situation du locataire :

le locataire d'un logement social peut signer avec son bailleur un protocole de cohésion sociale impliquant la mise en place d'un plan d'apurement de la dette ;

les salariés du secteur privé non agricole peuvent bénéficier d'une aide d'Action Logement (ex 1% logement) sous certaines conditions ;

le fonds de solidarité pour le logement (FSL) peut accorder une aide directement au bailleur et déduite du montant de la dette du locataire.

Bailleur ou locataire peuvent saisir la commission spécialisée de coordination des actions de prévention des expulsions (CCAPEX) pour les aider à trouver une solution pour traiter l'impayé ou pour faciliter le relogement d'un locataire en grande difficulté.

Lorsque le locataire bénéficie d'aides au logement, l'organisme payeur (CAF ou MSA), saisi par le bailleur, informe la CCAPEX qui peut inciter le bailleur à établir un plan d'apurement de la dette.

En cas de situation particulièrement délicate, le locataire peut également saisir la commission départementale de surendettement afin de rechercher un accord amiable sur le report ou l'échelonnement des arriérés de loyers et des autres dettes.

Enfin des délais de paiement peuvent également être demandés au tribunal d'instance.

Où s’informer ?

Haut du formulaire

Veuillez saisir le nom ou le code postal de la commune :

Ville ou code postal

Bas du formulaire

Agence départementale pour l'information sur le logement (Adil)

Et aussi sur service-public.fr

Que faire en cas de difficultés pour payer son loyer ?

Pour en savoir plus

Locataire en difficulté : réagissez dès le premier impayé

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