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LES CAS GAGNES

PAR NOS ANTENNES

DANS LA RUBRIQUE
"DOSSIERS GAGNES"


LE COUP DE GUEULE DU CONSOMMATEUR

Vous désirez  exprimer votre colère aprés une arnaque ou un litige qui pourrait intéresser l'ensemble des consommateurs

Envoyer votre message sur la messagerie : indecosacgt17@gmail.com, nous le mettrons dans notre rubrique "le coup de gueule du consommateur"

17 avril 2020 5 17 /04 /avril /2020 17:12

FICHE CONSEIL – CONFINEMENT

LA FICHE DU JOUR

17 Avril 2020 N°23

FICHE CONSEIL – CONFINEMENT  LA FICHE DU JOUR
Le Défenseur des droits est toujours joignable malgré le confinement.

 

Dans un communiqué récent le défenseur des droits indique qu’il assure continuer sa mission au service de toutes et de tous : « En dépit de la suspension des permanences hebdomadaires assurées par les délégués du défenseur des droits, ces derniers continuent de traiter les réclamations et restent joignables par courrier électronique ».

Le défenseur des droits est une autorité administrative indépendante. Sa mission est de défendre et promouvoir les droits des usagers des services publics, les droits de l’enfant, de lutte contre les discriminations, d’assurer le respect de la déontologie par les personnes exerçant des activités de sécurité et de protéger et orienter les lanceurs d’alerte.

Dans une période inédite de confinement où parfois même on s’interroge sur le respect de nos libertés fondamentales, le défenseur des droits peut être un bon relais pour rappeler les règles essentielles de l’égalité des citoyens dans l’accès au droit.

L’actuel défenseur des droits Mr Jacques TOUBON a d’ailleurs demandé le 25 mars 2020 l’organisation d’un débat public sur les libertés en France à la suite de l’adoption du projet de loi d’urgence sanitaire donnant un cadre légal aux choix gouvernementaux liés à l’épidémie et au confinement.

La saisine du défenseur des droits est gratuite pour toute personne résidant en France ou Français résidant à l’étranger qui estime que ces droits n’ont pas été respectés.

 

Crainte d’une pénurie de médicament : Une situation bien antérieure à la pandémie.

 

En pleine pandémie les centres hospitaliers ont tiré la sonnette d’alarme sur une possible rupture de certains médicaments essentiels. On peut citer notamment le Propofol utilisé dans 90 % des cas pour faire des anesthésies générales. Cette situation qui fait aujourd’hui la une des médias n’est pas un scoop bien au contraire. Depuis des années les anesthésistes réanimateurs interrogent les pouvoirs publics et les agences comme l’ANSM sur les risques de pénurie de ce produit considéré par la profession comme indispensable. Sa « faute principale » est d’être considéré comme non rentable (moins d’un 1 euro l’ampoule) par les labos malgré qu’il soit sûr et nettement plus efficace que d’autres plus récents. Enfin comme le rappelle très souvent l’INDECOSA-CGT, une grande partie des substances actives nécessaires à l’élaboration des médicaments sont fabriquées en Asie et le fait que tout circule moins bien avec la pandémie, le danger de pénurie devient encore plus flagrant. Cela démontre au grand jour que d’être dépendant de fournisseurs dans une région précise du monde est une erreur fatale et qu’il est grand temps de repenser ce modèle notamment par une relocalisation massive des outils de production.

 

 

Arnaud FAUCON secrétaire national

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16 avril 2020 4 16 /04 /avril /2020 16:56

FINANCE SOCIALE ET SOLIDARITÉ

Quelles valeurs en plus ? Comment y souscrire ?

FINANCE SOCIALE ET SOLIDARITÉ

Banques, mutuelles et entreprises, à travers l’épargne salariale, proposent parfois des produits d’épargne ou d’investissement dit « solidaires ». Les fonds ainsi collectés, ou leurs intérêts, sont affectés à des activités à forte utilité sociale (lutte contre l’exclusion, logement, santé…) ou à la protection de l’environnement (agriculture bio, circuits courts, énergies renouvelables…), en France ou dans des pays en développement. La finance solidaire est pratiquée par des épargnants, des particuliers ou des sociétés qui cherchent à donner un sens à l’argent placé ou investi conforme à leurs convictions humanistes.

 

En progression notable

Fin 2018, le patrimoine financier des ménages français* constituait un encours global de près de 5 000 milliards d’euros, selon la Banque de France. Dans le même temps, plus d’un million d’épargnants solidaires cumulait un encours de 12,6 milliards d’euros, soit 0,25% de l’épargne totale. La proportion semble faible, mais elle connaissait néanmoins une hausse de 8,7% par rapport à 2017, avec un milliard d’euros déposé en plus.  Cette somme a permis à des milliers de gens d’accéder à un emploi, d’être alimentés en énergie renouvelable ou d’obtenir un logement décent…

 

Trois accès distincts

Trois possibilités s’offrent pour accéder à la finance sociale et solidaire.

Via sa banque ou sa mutuelle, on peut souscrire un produit d’épargne solidaire, dit de « partage » : livrets ; assurances-vie… Si le placement offre la même garantie que l’épargne classique, son rendement dépend des produits.

L’actionnariat solidaire consiste, lui, à investir dans le capital d’une entreprise à vocation sociale. Celle-ci doit réunir certains critères propres à l’économie sociale et solidaire (ESS).

Enfin, les salariés de certaines entreprises se voient proposer des produits d’épargne solidaire. Des labels les garantissent. Le plus connu est le label crée en 1997 par l’association Finansol. Il définit des critères rigoureux en matière de solidarité et de gestion transparente.

 

Une fiscalité incitative

L’épargne solidaire bénéficie d’incitations fiscales variables. Les produits de partage disposent des mêmes avantages fiscaux que les dons aux associations. Pour les investissements au capital d’une entreprise solidaire, la réduction d’impôt est égale à 18% du versement. Quant aux fonds communs de placement d’entreprise solidaire (FCPES), ils relèvent de la fiscalité relative à l’épargne salariale. Sous certaines conditions, les revenus réalisés sont exonérés d’impôt sur le revenu, mais assujettis à la CSG, à la CRDS et aux prélèvements sociaux.

Michèle BERZOZA Pour INDECOSA CGT

* Particuliers, entrepreneurs individuels, institutions sans but lucratif au service des ménages.

 

L’AVIS D’INDECOSA CGT

L’association attire l’attention sur la confusion possible entre investissement solidaire et investissement socialement responsable (ISR). Le premier est réalisé dans des entreprises non cotées en bourse, dont les activités sont centrées sur les besoins essentiels, ancrées dans un territoire et non dé-localisables. Investir dans l’économie solidaire relève d’une volonté de participer à l’amélioration des conditions de vie des personnes. L’ISR concerne des entreprises cotées en bourse dont les pratiques éthiques, sociales, environnementales et de gouvernance sont censées être vertueuses. Leur priorité n’est pas pour autant l’intérêt général.

Contacts : indecosa@cgt.fr et indecosa.cgt.fr

 

 

 

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16 avril 2020 4 16 /04 /avril /2020 15:43

FICHE CONSEIL – CONFINEMENT

LES MASQUES FABRIQUES A LA MAISON :

UNE BONNE ALTERNATIVE ?

 

16 Avril 2020 N°22

FICHE CONSEIL – CONFINEMENT  LES MASQUES FABRIQUES A LA MAISON :  UNE BONNE ALTERNATIVE ?

Avec la pénurie de masques de protection, « le fait maison » est très à la mode. On peut ainsi s’inspirer de plans dans les journaux ou encore de tutoriels sur le net. Ces masques dits alternatifs sont-ils vraiment efficaces face au coronavirus ?

 

Si ces masques peuvent être très utiles ils ne prouvent pas leur efficacité sur la pandémie. Comme les masques FFP1, ils ne protègent pas du virus mais forment une sorte de barrière à ceux qui toussent. Les FFP2 sont les seuls qui permettent de protéger raisonnablement du virus, et sont réservés au personnel hospitalier en première ligne.

 

Les masques fabriqués chez soi évitent de disperser des fines gouttelettes issues de nos postillons et de nos éternuements. C’est un moyen de mettre en contact le moins possible notre visage et nos mains qui peuvent parfois véhiculer le virus.

 

Pour que cela reste efficace il faut évidemment mettre ce type de masque correctement en couvrant nez, bouche et menton. Il est également nécessaire de veiller à un support efficace pour éviter tout réajustement en cours d’utilisation.

 

Il faut veiller à les changer toutes les 3 heures environ. En effet à force ils finissent par se couvrir d’humidité et ainsi favoriser une transmission orale du virus pour celui qui le porte.

 

En cas de réemploi des masques en tissu, il est impératif de les laver à 60 degrés au minimum et de les mettre que quand ils sont parfaitement secs.

 

Attention !

 

Ramenés chez soi, ils peuvent être porteurs de germes et contaminés là où ils sont déposés. Cela va de la salle de bain en passant par la cuisine. Partout où il y a de l’eau cela favorise le développement du virus. La bonne méthode est de les placer dans un sac plastique fermé en attendant de les mettre à laver.

 

Masques FFP ou chirurgicaux : Comment ne pas se tromper ?

 

L’épidémie de Covid-19  nous pose beaucoup  de questions. C’est  le  cas de l’expression

 

  • mesures barrières » employées régulièrement par les professionnels de santé et les pouvoirs publics pour contenir la propagation de la pandémie. La question du choix du masque se pose et surtout celle de leur dénomination.

 

Masque Chirurgical ? Masque FFP1 ? Comment s’y retrouver ?

 

Avant de faire une comparaison il faut bien comprendre ce qui se caches derrière ces appellations.

 

Dans la crise du coronavirus on prescrit le port du masque type chirurgical. À l’inverse des masques FFP, il assure la protection de l’environnement du porteur. Son efficacité fait l’objet d’une normalisation (EN 14 683). Il est recommandé pour assurer les soins, ou pour des malades confinés chez eux.

 

Les masques FFP1, FFP2 et FFP3 désignent des masques de protection respiratoire. Les chiffres associés à chaque type de masques permettent de définir le niveau de filtration du masque :

 

Ainsi le masque FFP1 filtre 80 % des aérosols, le 2 environ 94 % et le 3 avoisine les 100 % (+/-99 %)

 

Il faut bien comprendre que le marquage FFP ne définit pas l’usage du produit. Il existe des masques FFP2 pour les soignants appelés familièrement « masques canards », mais aussi des masques FFP2 faits pour les travaux du bâtiment. Ils ont une capacité filtrante qui permet de se protéger des fines poussières. Les masques FFP3 sont plutôt utilisés pour des activités dangereuses comme le déflocage de l’amiante.

 

N’ayant pas la même fonction que les masques chirurgicaux les masques utilisant le label FFP doivent être utilisées avec précaution et pas en remplacement faute de mieux. Le FFP1 est considéré comme très insuffisant pour le Covid-19.

 

Enfin les masques FFP sont pourvus parfois de valves pour permettre de mieux expirer. Ainsi l’air expiré sort directement sans filtration. En cas d’éternuement du porteur ils seront inutiles pour confiner la maladie.

 

 

Arnaud FAUCON secrétaire national

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15 avril 2020 3 15 /04 /avril /2020 16:40

FICHE CONSEIL – CONFINEMENT

 

NOS DROITS FONDAMENTAUX

 

L’ÉPREUVE DU CONFINEMENT !

 

15 Avril 2020 N°21 

FICHE CONSEIL – CONFINEMENT   NOS DROITS FONDAMENTAUX   L’ÉPREUVE DU CONFINEMENT !

Droit à un procès équitable, à la vie privée, à la liberté d’expression !

 

Le Conseil de l’Europe semble s’inquiéter du respect des droits fondamentaux en cette période historique de crise sanitaire. Il vient de publier une sorte de mémorandum à l’intention de l’ensemble des gouvernements européens sur le respect des droits humains, de la démocratie et de l’état de droit pendant la crise du Covid-19.

 

La France n’échappe pas à ce questionnement sur le respect des valeurs fondamentales. C’est le cas avec la méthode dite du « Tracking », qui suivrait à distance les personnes contaminées par le virus et la propagation de celui-ci. Devant un probable levé de bouclier le gouvernement fait machine arrière et propose plutôt un dispositif basé sur le volontariat qui ne fait pas appel au GPS. Un débat doit avoir lieu prochainement sur la question à l’Assemblée nationale.

 

Outre les questions sur le traçage des personnes via les téléphones mobiles, nous sommes quelque peu circonspects sur les méthodes employées pour garantir le respect du confinement.

Le 10 avril dernier le tribunal judicaire de Paris a transmis à la cour de cassation une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) sur la peine d’emprisonnement prévue en cas de violation répétée des mesures de confinement.

 

Pour les avocats à l’origine de cette question, le législateur, en adoptant ces dispositions, a méconnu le droit au recours effectif, les droits de la défense, le principe de légalité des délits et des peines, ainsi que le principe de nécessité et de proportionnalité des peines.

 

Il faut dire que la définition des obligations auxquelles l’infraction fait référence est particulièrement vague et pourrait laisser place à une forme d’arbitraire. L’article L. 3131-15 du Code de la santé publique permet au Premier ministre « d’interdire aux personnes de sortir de leur domicile, sous réserve des déplacements strictement indispensables aux besoins familiaux ou de santé ».

 

Ce serait donc la violation répétée de cette disposition qui est passible d’une peine de six mois d’emprisonnement. La Cour de cassation décidera si elle la renvoie ou non devant le Conseil constitutionnel.

 

Arnaud FAUCON

secrétaire national

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14 avril 2020 2 14 /04 /avril /2020 18:46

FICHE CONSEIL – CONFINEMENT

 ARNAQUES EN LIGNE

 

14 Avril 2020 N°20

FICHE CONSEIL – CONFINEMENT   ARNAQUES EN LIGNE

Attention aux arnaques en ligne avec la pandémie de Coronavirus !

 

D’après les informations recueillies c’est un peu plus de 100 000 nouveaux sites internet qui ont été enregistrés sous des noms de domaine comportant des termes comme « covid », « corona » ou encore « virus ». Plusieurs de ses sites seraient malveillants et se serviraient de données informatiques pour faire de l’hameçonnage. Le principe consiste à usurper l’identité d’une entreprise ou d’une administration pour envoyer des courriels ou SMS liés à l’épidémie de Coronavirus et ainsi inciter à cliquer sur un lien ou rappeler un numéro surtaxé afin d’obtenir vos données personnelles (notamment bancaires) ou un transfert d’argent.

 

L’organisation de régulation des noms de domaine sur internet (ICANN) a appelé à la très grande vigilance contre la prolifération d’arnaques qui exploitent les peurs liées à la pandémie.

 

Si un consommateur constate un problème avec ce type d’entreprise il peut toujours faire un

 

signalement sur le site https://signal.conso.gouv.fr/ou alerter les services de la répression des fraudes de son département (DDPP). Officiellement sur la question du COVID 19 trois possibilités sont offertes aux consommateurs français qui souhaiteraient alerter en cas de problème :

 

  • La première concerne les prix trop élevés, des gels hydroalcooliques avec un plafonnement à 3 euros maximum les 100 ml. Il est également possible de signaler à un prix abusif d’autres produits en relation avec les mesures barrières comme des gants, de simples masques de protection par exemple.

 

  • La deuxième possibilité est liée à la vente de masques FFP2 ou chirurgicaux. Ces derniers ne peuvent plus être vendus aux particuliers qui ne sont pas contaminés par le virus.

 

  • La troisième option concerne la publicité mensongère mentionnant le coronavirus ou encore les arnaques pures et dures telles que de faux désinfecteurs, de faux contrôles…

 

Pour l’INDECOSA-CGT, avec le temps les arnaques vont se diversifier davantage et se complexifier, il est essentiel pour les pouvoirs publics de ne pas se référer uniquement à ces trois options.

 

En effet, pour les dépannages à domicile près de 80 % des artisans de proximité sont à l’arrêt. Profitant de cette tension se multiplie des arnaques avec des non professionnels qui inondent de leurs numéros les sites internet et boîtes aux lettres. Des sites comme

 

  • mesdepanneurs.fr » proposent un carnet d’adresses garantissant que ce sont bien des professionnels reconnus.

 

Arnaud FAUCON

secrétaire national

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10 avril 2020 5 10 /04 /avril /2020 16:58

ARTICLE SUR "LA MORGUE DE RUNGIS" ET L'APPEL A PÉTITION ADRESSE AU MINISTRE DE L’INTÉRIEUR 

LE LIEN POUR SIGNER LA PÉTITION "RUNGIS CHAMBRES MORTUAIRES PROVISOIRE " : HTTP://CHNG.IT/TTX9S6JRGQ

 

 

ARTICLE SUR "LA MORGUE DE RUNGIS" ET L'APPEL A PETITION ADRESSE AU MINISTRE DE L'INTERIEUR
ARTICLE SUR "LA MORGUE DE RUNGIS" ET L'APPEL A PETITION ADRESSE AU MINISTRE DE L'INTERIEUR
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10 avril 2020 5 10 /04 /avril /2020 16:53

FICHE CONSEIL – CONFINEMENT

LE CONFINEMENT ET LA MORT D’UN PROCHE

 

10 Avril 2020 N°19

FICHE CONSEIL – CONFINEMENT  LE CONFINEMENT ET LA MORT D’UN PROCHE

Des inhumations bouleversées et complexes pour faire son deuil.

 

L’organisation d’obsèques est un moment difficile en temps normal, mais en cette période de confinement, l’épreuve est encore plus douloureuse. La consigne de l’État est claire et sans appel : les inhumations dans les cimetières se font en nombre restreint. Si le moment de recueillement est toléré, il est limité aux intimes du défunt et les personnes présentes doivent être en mesure de respecter les mesures barrières. Les cérémonies qui précédent la mise en tombe sont remises à plus tard.

 

Pour les personnes décédées du coronavirus c’est encore plus draconien. Le Haut Conseil de la santé publique a publié un avis le 24 mars sur la question de la persistance des risques après la mort d’un malade du covid-19 : « le risque ne disparaît pas immédiatement avec le décès d’un patient infecté ». Devant ce risque ou avant la mise en bière le corps peut toujours être contagieux, les scientifiques recommandent de ne pas réaliser d’acte de thanatopraxie ou de soins de conservation du corps.

 

Dans un décret signé le 1er avril le Premier ministre va plus loin en interdisant les toilettes mortuaires. La mise en bière doit être immédiate (24 h maxi). Pour éviter toute transmission le Haut Conseil de la santé publique préconise également de placer le corps dans une housse imperméable, dès le décès.

 

La housse sera elle-même désinfectée avec un produit spécifique pour détruire des virus dits « enveloppés » comme le coronavirus.

 

Le décret ne demande pas de cercueil hermétique comme c’est le cas pour les personnes décédées de la peste ou du charbon.

 

Toutes ces consignes draconiennes bouleversent les proches du défunt : Comment s’occuper de manière digne de nos morts dans le cas d’une pandémie mondiale comme celle-ci ? Quel accompagnement pour les proches des victimes ?

 

Pour tenter d’y répondre des cellules éthiques de soutien, ont été mises en place dans les régions. Leurs rôles : Répondre aux questions des professionnels de santé, diffuser les informations et préparer une analyse et un bilan au lendemain de la crise.

 

Le passage de cercueil à Rungis facturé aux familles : une situation inadmissible !

 

D’après certaines sources d’informations, un bâtiment de Rungis servirait à entreposer un grand nombre de cercueils pour faire face à la surcharge de services funéraires de l’Île de France. Réquisitionner un bâtiment dans des circonstances exceptionnelles comme celle-ci n’est pas condamnable mais de là à faire payer une indemnité d’occupation aux proches du défunt en attendant l’inhumation est tout simplement scandaleux. Le sordide est à son comble lorsque des familles doivent s’acquitter d’un peu plus de cinquante euros pour se recueillir une heure devant le cercueil du défunt dans un espace prévu à cet effet.

 

Si ces informations viennent à se confirmer l’INDECOSA-CGT condamne fermement cette pratique et demande son arrêt immédiat. Les responsables qui procèdent à cette réquisition doivent s’expliquer en particulier le Ministre de l’intérieur dont dépendent les Préfets.

 

Arnaud FAUCON

 

secrétaire national

 

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9 avril 2020 4 09 /04 /avril /2020 18:28

FICHE CONSEIL – CONFINEMENT 

SE DÉPLACER EN VOITURE …

 

9 Avril 2020 N°18

FICHE CONSEIL – CONFINEMENT  - SE DEPLACER EN VOITURE …

FICHE CONSEIL – CONFINEMENT  - SE DEPLACER EN VOITURE …

 

9 Avril 2020 N°18

 

Quelles sont les règles en cette période de confinement ?

 

Dans la période actuelle les déplacements notamment en voiture sont très limités. Ils se réduisent aux déplacements professionnels nécessaires, avec un justificatif de déplacement rédigé par l’employeur.

 

En ce qui concerne les déplacements personnels les cas autorisés sont spécifiés dans la liste de l’attestation de déplacement dérogatoire. Il n’y a pas de distance précise dans l’énoncé concernant les courses alimentaires ou de première nécessité.

 

Il est recommandé de se rendre dans les magasins les plus proches du domicile. L’accès aux grandes surfaces du domicile est donc permis. Attention toutefois à ne pas tomber dans l’excès en parcourant des dizaines de kilomètres pour une enseigne particulière si d’autres, du même type, sont plus proches.

 

 

 

Les lingettes, le fléau du réseau d’évacuation des eaux usées !

 

Les lingettes dites « antibactériennes » sont très populaires dans un nombre important de foyers. En terme environnemental ce n’est pas bon du tout et leurs utilisations s’accroissent en période de coronavirus notamment pour respecter les gestes barrières.

 

Trop souvent elles sont jetées dans les toilettes et non dans les poubelles. Pour le réseau d’assainissement c’est une catastrophe parce qu’elles sont souvent plus denses que du papier hygiénique ordinaire. De plus les lingettes sont composées de tissu en cellulose, viscose ou polyester. Ses fibres se défont très lentement avant de se transformer en un amas de cordes enchevêtrées. Cette matière quasi imputrescible détériore les réseaux de filtrage des eaux usées et engendre des surcoûts considérables pour les collectivités. Cela représente environ 30 % du coût d’exploitation des circuits d’assainissement. Enfin la multiplication des interventions en période de pandémie expose inutilement les agents chargés de l’entretien du réseau.

 

 

Arnaud FAUCON

secrétaire national

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8 avril 2020 3 08 /04 /avril /2020 16:51

 

 

 

FICHE CONSEIL – CONFINEMENT 

 

 

 

ATTESTATION NUMÉRIQUE SUR SMARTPHONE

 

 

 

 

FICHE CONSEIL – CONFINEMENT - ATTESTATION NUMÉRIQUE SUR SMARTPHONE
FICHE CONSEIL – CONFINEMENT - ATTESTATION NUMÉRIQUE SUR SMARTPHONE

8 Avril 2020 N°17 

 

 

 Nos données personnelles sont-elles suffisamment protégées ?

 

Le gouvernement propose depuis lundi une application permettant de remplir une attestation dérogatoire numérique de déplacement. Il suffit de tendre son smartphone aux forces de l’ordre pour justifier sa sortie durant le confinement. Selon un sondage fraîchement réalisé 66 % des personnes sondées sont d’accord avec le principe mais nous savons qu’un sondage n’est pas toujours le reflet de la réalité surtout si cela porte sur une population de plusieurs dizaines de millions d’habitants. En effet, on est en droit de se demander quelles garanties le gouvernement a-t-il pris pour protéger nos données ? N’y a-t-il pas un risque en cas de stockage ou partage de ces données que se constitue un fichier de déplacement de la population pendant la période de confinement ?

La première étape ne pose pas trop de problèmes en soi puisque du côté du formulaire en ligne les données inscrites ne sortent pas de l’ordinateur.

À l’opposé dès la deuxième étape les choses se corsent. En effet elles se situent au niveau du contrôle par les forces de l’ordre. En effet la vérification s’effectue à l’aide d’une tablette ou d’un smartphone, équipés de l’application « CovidReader ». Cela permet de lire en direct le QR code généré en bas de l’attestation. La question des données personnelles et de leur périmètre de lecture se pose à ce moment-là. Si le Premier ministre s’est voulu rassurant en excluant tout caractère intrusif du dispositif dans la vie quotidienne des français on est en droit de se demander si des organismes indépendants comme la CNIL ont été consultés pour avis. En effet, ce n’est pas parce que rien n’est paru au journal officiel sur le sort réservé à nos données personnelles que cela suffise à nous rassurer.

Une chose est immuable c’est qu’en matière de protection de données la formule papier offre beaucoup plus de garanties que celle utilisée par le biais du numérique.

 

 

 Arnaud FAUCON secrétaire national

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7 avril 2020 2 07 /04 /avril /2020 17:59

FICHE CONSEIL –  CONFINEMENT

RÉSERVATION DE VACANCES

ENTRE PARTICULIERS

7 Avril 2020

N°16

FICHE CONSEIL –  CONFINEMENT  RESERVATION DE VACANCES ENTRE PARTICULIERS

 

Le casse de tête du remboursement en cas d’annulation !

Les vacances se profilent, du moins en théorie… Comment se faire rembourser une location dans le cas d’une réservation entre particuliers ?

Pour toutes les réservations auprès d’un professionnel du tourisme des règles sont en place depuis le 25 mars. Le gouvernement indique que ces dispositions particulières limitées dans le temps sont destinées à soutenir les entreprises du secteur et protéger les droits des clients. Cependant le floue reste entier pour des réservations prises auprès de non professionnels.

Dans les faits les particuliers ne sont pas tenus d’appliquer les règles de remboursement appliquées aux professionnels. Il faut essayer de tenter à l’amiable et trouver un accord pour une annulation ou un report. Dans ce type de négociation il est impératif d’avoir des écrits.

Si la négociation échoue il faut tenter d’invoquer le cas de force majeure en s’appuyant sur l’article 1218 du code civil.

Le Covid-19 pourrait être considéré comme tel sous réserve de l’appréciation souveraine d’un magistrat en cas de recours devant un tribunal. Enfin en théorie le gouvernement peut prendre des dispositions similaires aux entreprises, mais pour le moment cela n’en prend pas le chemin.

En cas de versement d’un acompte, le contrat est ferme et le locataire n’a pas d’échappatoire. Pour les Arrhes, il y a possibilité de se rétracter mais le consommateur perd la somme versée d’avance.

Si vos démarches ont échoué n’hésitez à contacter l’association INDECOSA-CGT de votre région pour vous conseiller et tenter le cas échéant un arrangement avec le loueur.

Est-il légal de limiter les achats dans les supermarchés ?

Le 15 mars dernier le ministre de l’Économie indiquait : « aucune limitation en nombre de produits achetés, il n’y a aucune raison de faire du rationnement. »

Pourtant un certain nombre de consommateurs ont pu constater la présence d’affichette dans les supermarchés préconisant un paquet par personne.

Théoriquement le refus de vente est illicite sauf si le motif est légitime (article L 121-11 du code de la consommation)

Seule la jurisprudence pourrait préciser que l’indisponibilité d’un produit ou le caractère anormal d’une demande pourrait être reconnu comme des motifs légitimes. Tout cela repose sur l’appréciation souveraine d’un juge.

Arnaud FAUCON secrétaire national

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